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HARD ROCK  |  STUDIO

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- Style : Black Sabbath, White Magician, Tanith, Ghost, The Vintage Caravan, Orchid, Iron Butterfly
- Membre : Rainbow, Dokken, Albert Bouchard, Joe Lynn Turner
- Style + Membre : Blue Coupe

BLUE ÖYSTER CULT - Mirrors (1979)
Par ERWIN le 17 Juillet 2010          Consultée 7727 fois

"Mirrors", qui parait en 1979, est le septième opus du culte de l’huitre bleue. Il voit le jour suite au superbe "Some Enchanted Evening", un des plus grands live de l’histoire. Il est cependant le premier skeud de BLUE0 OYSTER CULT à ne pas atteindre le rang certifié de platine. Les fans le voient donc comme un album marginal, sinon raté. Mais nous allons rapidement constater que la partie n’est pas perdue pour autant.

L’opus n’est en premier lieu pas exempt d’excellents titres. L’ouverture assez rock’roll de "Dr Music" est tout à fait honorable, dans le style bien pêchu des compositions Buck Dharma.
Mon morceau favori de la sixième livraison studio des New-Yorkais est un classique : "The Great Sun Jester", nous avons là aux textes le grand Michael Moorcock - un des plus grands écrivains de "Sword And Sorcery"-, ainsi qu’Eric Bloom à la composition pour une des ses plus belles réussites. Tout y est, jusqu’au solo de feu du génial petit guitariste. Oui, j’enfonce une porte ouverte, mais il faut bien magnifier tout le talent de Donald "Buck Dharma" Roeser dans une phrase, aussi quelconque soit-elle… Voilà une chose qui n’est pas aisée tant le talent de ce personnage sensible, humain mais hors normes, transfigure ses compositions ainsi que ses interventions, avec modestie et toujours dans la sérénité. C’est le cas sur ce morceau atmosphérique très réussi.
Allen Lanier, l’immense claviériste du Culte, aussi à l’aise guitare en bandoulière qu'assis face à ses touches, nous gratifie lui aussi d’une splendide compo avec "In Thee", un slow rock au ton insouciant et poppy. Le refrain, une fois entendu, ne quittera plus jamais votre mémoire.
On constate donc avec surprise que le début de l’album est tout à fait prometteur. Qu’a-t-il donc bien pu se passer ?

Evoquons sans plus tarder les morceaux de Buck Dharma:
L’aspect rentre dedans de "The Vigil" est chouette, et la douce voix calibrée de Buck y fait merveille. Je suis toujours surpris de l’absence de ce morceau lorsqu’on évoque les classiques du groupe. La portion acoustique se laisse écouter assis sur un petit nuage, les solis sont à tomber par terre, notamment le petit lick du bridge, qui tire vers une influence assez Floydienne. En conclusion : un titre excellent.
La voix de Buck retentit à nouveau sur le titre éponyme "Mirrors", les trademarks du guitariste sont présents et efficaces, on reconnait son attirance pour les rythmes assez basiques et les refrains scandés. Je ne vous parle pas du petit solo, véritable plaisir des sens.
"Moon Crazy" sonne hit du top 50 US, ce qu’il n’a jamais été, puisque "In Thee" joua ce rôle pour l'album du reflet. Le refrain très "Beatles" perpétue la tradition des BLUE OYSTER CULT, véritables orfèvres des sons et d’un sens mélodique aujourd’hui oublié. "You’re Not The One" fait écho à cet aspect pop, plus basique et sans doute mille fois entendu, mais où l’efficacité reste de mise. "I Am The Storm" voit Eric Bloom reprendre le micro pour un titre plus agressif. Enfin, le deuxième morceau made in Allen Lanier, "Lonely Teardrops", louche vers une musique assez éloignée des standards du Hard Rock pour un résultat là encore très pop.
On stigmatise sans cesse le talent des instrumentistes solistes et la voix de Bloom, tellement pure qu’on se demande encore comment elle peut chanter du Heavy Metal. Alors profitons de l’occasion qui nous est donnée de signaler le travail sans failles des frères Bouchard : Albert et Joe formant l’ossature de ce qui est peut-être la plus belle section rythmique du Hard Rock.

Un élément explique peut-être à lui tout seul la désaffection des fans pour le BOC sur "Mirrors". Le sixième membre du groupe, le producteur Sandy Pearlman est absent, c’est la toute première fois. Quand on connait l’importance tant sur des plans humains que techniques du Sandy sur le reste de groupe, c’est une donnée essentielle. Du coup, peut-être "Mirrors" manque-t-il d'un souffle épique, d'une fibre spécifique... C'est une ébauche d'explication, pas un ressenti, car, à mon sens, l'album est à sa place au milieu des classiques du groupe.
En conclusion, "Mirrors" est surtout une pochette ratée. Car niveau compositions, on retrouve tous les ingrédients qui ont fait le succès de BOC.

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   ERWIN

 
   DARK BEAGLE

 
   (2 chroniques)



- Eric Bloom (chant, guitare)
- Buck Dharma (chant, guitare)
- Allen Lanier (claviers, guitare)
- Joe Bouchard (basse)
- Albert Bouchard (batterie, chant)


1. Dr Music
2. The Great Sun Jester
3. In Thee
4. Mirrors
5. Moon Crazy
6. The Vigil
7. I Am The Storm
8. You’re The One
9. Lonely Teardrops



             



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