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BLUE ÖYSTER CULT - A Long Day's Night (2002)
Par DARK BEAGLE le 22 Juillet 2021          Consultée 1717 fois

"A Long Day’s Night" a été capté à Chicago le 21 juin 2002, lors du solstice d’été, ce qui explique le nom de ce Live dont la pochette fait irrémédiablement songer à LED ZEPPELIN avec l’ombre du symbole sur le sol. BLUE ÖYSTER CULT était alors en pleine promotion de l’album "Curse Of The Hidden Mirror" qui fut très moyennement accueilli par la presse et les fans (et il faut bien l’admettre, par SPV également, label avec lequel les relations avec le groupe auront été assez tendues). Alors avant toute chose, histoire de mettre les choses au clair, ceux qui pensent se retrouver avec un enregistrement en public de grabataires peuvent aller directement au vestiaire. La formation de Bloom et Roeser est en forme, même si elle n’est pas en condition optimale.

Ce qui se remarque tout de suite, c’est le son, plutôt propre, qui aurait tendance à amoindrir l’impact de certains morceaux. Le début de ce Live donne l’impression de manquer de mordant et pourtant, le groupe est très bien en place, le clavier de Lanier s’entend très bien, sournois et aguicheur tandis que Bloom déborde de charisme, comme à son habitude serait-on tenté de dire. Le toucher de Donald Roeser ne fait pas défaut lors du solo tout en maîtrise et si l’on peut reprocher un truc à "Stairway To The Stars", c’est de ne pas nous étonner. De ne pas cogner comme un sourd. De ne pas nous mettre par terre pour mieux nous piétiner. Parce que les précédents lives du groupe ont été de véritables rouleaux compresseurs qui ont fait date et que là, BLUE ÖYSTER CULT joue très carré, il se laisse moins aller à l’improvisation.

Mais ce n’est pas une raison de bouder son plaisir. Parce que déjà, il y a une très belle ambiance sur ce disque. Le public répond présent et même si le BÖC n’a plus l’aura qui était encore la sienne au début des années 80, il en impose toujours et ça, les fans le respectent. Il suffit de les entendre quand Roeser s’apprête à balancer son solo sur "Harvest Moon" pour s’en rendre compte, ou encore mieux, quand ils comprennent que "Perfect Water", tiré du pourtant très décrié "Club Ninja" (ami lecteur, contribue à combattre cette injustice en te manifestant !), est joué et qu’ils expriment leur satisfaction. Pour cela, "A Long Day’s Night" est un Live très appréciable, parce qu’il est vivant (rhaaa, cette voix à l’unisson sur le refrain de "Cities On Flame With Rock And Roll" !).

Puis mine de rien, ça joue bien. Le groupe se permet de dévier de la partition à certains moments, comme sur "Godzilla" qui se voit traversé par un solo de batterie. Chacun pensera ce qu’il veut de cet exercice quasiment obligatoire à chaque concert. Perso, je trouve que ça ne sert pas à grand-chose, sinon de montrer à quel point Rondinelli était sous-exploité à l’époque où il évoluait dans RAINBOW ! Les titres s’enchaînent, Bloom prend le temps parfois d’annoncer les titres au public, mais les musiciens sont plus concentrés sur ce qu’ils font que sur la parlotte. Parce que sur scène, c’est lui le maître de cérémonie. Il partage certes le micro avec Roeser, mais ce dernier est bien plus à l’aise avec sa guitare et il laisse volontiers le versant noir du groupe s’exprimer, communiquer et surtout, à près de soixante ans alors, de continuer à en imposer.

On pourrait être surpris de la faible représentation de "Curse Of The Hidden Mirror" sur ce Live (seul "Dance On Stilts" est joué, ce qui est maigre. "Heaven Forbid" n’est pas mieux représenté au final). Bien entendu, un groupe qui a une telle longévité se doit d’aligner ses classiques, mais qu’il ne défende pas plus le bout de gras de ses deux dernières productions est dommage, surtout quand on entend comment les compositions choisies prennent de l’ampleur sur scène. En revanche, les musiciens piochent des morceaux plus rares, qui s’intègrent parfaitement dans l’ensemble. Outre "Perfect Water" déjà cité, on notera également la présence du Heavy "Lips In The Hills" qui n’a pas pris une ride. Et surtout on remarquera que plusieurs titres ont sauté entre la version DVD et le pressage CD ! En revanche, la version audio propose "Astronomy" en plus. Allez comprendre.

Aussi, "A Long Day’s Night" est un peu frustrant. Parce qu’il est incomplet déjà. Peut-être aussi parce que la setlist est un peu trop téléphonée par moments pour être réellement accrocheuse – avec son répertoire, BLUE ÖYSTER CULT peut piocher dans des classiques à foison et parvenir à ne pas léser une large frange de son public. Ensuite, parce qu’après des albums live aussi forts, voire… cultes (!) que "On Your Feet Or On Your Knees", "Some Enchanted Evening" ou encore "Extraterrestrial Live", celui-ci semble moins impressionnant, moins définitif et ce malgré des qualités assez évidentes. Le problème de retrouver des titres qui figuraient déjà sur les précédents enregistrements en public qui développaient une puissance différente, plus hargneuse, plus dense, plus Heavy, tandis que là c'est joué de façon plus cool sans pour autant être molle.

BLUE ÖYSTER CULT demeure un groupe qui sait communier avec ses fans, la scène est comme une seconde maison pour eux et il le montre encore une fois sur ce "A Long Day’s Night". C’est une formation qui évolue en terrain conquis et qui le sait. Ce n’est pas pour cela qu’elle va enclencher le pilotage automatique et se laisser aller à proposer une prestation indigne de sa stature. Il manque peut-être un peu de folie, des moments plus explosifs pour être pleinement éclatant, mais encore une fois, le BÖC est solide. Cependant, une version double CD aurait certainement été préférable, même si là nous avons déjà soixante dix-huit minutes de très bonne musique. Ce qui n’est déjà pas si mal, non ?

Note réelle : 3,5/5.

P.S : ce sera également le dernier enregistrement officiel du groupe (hors compilation) où l'on retrouvera Allen Lanier. Bien qu'il n'ait pas joué sur "Club Ninja", il aura été fidèle jusqu'au bout à cette formation dont il aura grandement contribué au succès. RIP.

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   DARK BEAGLE

 
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- Eric Bloom (chant, guitare)
- Donald Roeser (chant, guitare)
- Danny Miranda (basse)
- Bobby Rondinelli (batterie)
- Allen Lanier (claviers, guitare)


1. Stairway To The Stars
2. Burnin' For You
3. O.d.'d On Life Itself
4. Dance On Stilts
5. Buck's Boogie
6. Mistress Of The Salmon Salt (quicklime Girl)
7. Harvest Moon
8. Astronomy
9. Cities On Flame With Rock And Roll
10. Perfect Water
11. Lips In The Hills
12. Godzilla
13. (don't Fear) The Reaper



             



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