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HARD ROCK  |  STUDIO

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1970 Very ‘eavy Very ‘umbl...
1971 Salisbury
  Look At Yourself
1972 Demons And Wizards
  The Magician's Birthd...
1973 Uriah Heep Live
  Sweet Freedom
1974 Wonderworld
1975 Return To Fantasy
1976 High And Mighty
1977 Firefly
  Innocent Victim
1978 Fallen Angel
1980 Conquest
1982 Abominog
1983 Head First
1985 Equator
1988 Live In Moskow
1989 Raging Silence
1991 Different World
2011 Into The Wild
2014 Outsider
2015 Live At Koko
2023 Chaos & Colour
 

- Style : Hällas, Dewolff, Magnum
- Membre : Erol Sora , Wishbone Ash, Gary Moore, The Firm, Ac/dc, Ozzy Osbourne, Ken Hensley , Asia
- Style + Membre : Ufo, Rainbow, Sweet
 

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URIAH HEEP - Demons And Wizards (1972)
Par DARK BEAGLE le 21 Mai 2023          Consultée 525 fois

Il y a du remous en fin d’année 71, début 72 au sein du HEEP. Paul Newton (basse) et Keith Baker (batterie) ne font plus partis du groupe et ils seront remplacés respectivement par le Néo-Zélandais Gary Thain (un membre discret du Club des 27) et par Lee Kerslake. Nous tenons là le line-up légendaire de URIAH HEEP. Celui qui allait frapper un grand coup en cette année 1972 en sortant deux albums monstrueux (même si le second est un brin en-deçà), remplis de classiques dont la plupart figurent toujours sur les setlists du groupe.

Cela commence par "Demons And Wizards", publié en mai, qui met allègrement les petits plats dans les grands. La cover de Roger Dean, plus connu pour son travail avec YES, ne plaira certainement pas à tout le monde, mais elle dégage quelque chose, avec ses tons froids et son personnage qui semble nous lancer un sort. Elle donne une personnalité à cet album avant même qu’il soit posé sur la platine. Puis ensuite vient la musique. Et là, le HEEP se fait enchanteur.

Ken Hensley compose toujours plus vite de son ombre et à cette époque-là, il le faisait très bien. Sa musique est très imaginative, très onirique également, il nous permet de voyager à travers des dédales sonores où la subtilité prend le pas sur l’efficacité brute, mais qui permet de créer des ambiances splendides, touchantes, émouvantes, et pourtant, parfois angoissantes. Il varie les plaisirs, mais il ne monopolise pas toute l’attention. Certes, les claviers sont très présents, mais ils laissent aux guitares de Mick Box un large espace pour pouvoir s’exprimer.

Entre un Rock qui évoque parfois David Bowie ("The Wizard") et des compositions qui se veulent plus construites, promptes aux changements de mélodies (le final "Paradise"/"The Spell", deux morceaux souvent couplés sur les différentes éditions de l’album et qui proposent une longue suite où la langueur laisse sa place à un Rock’N’Roll jouissif qui va finir par tendre vers quelque chose de plus triste, mais tout simplement fabuleux, où quelques notes de piano bien placées vont doper le superbe solo de Box), le HEEP va se montrer très diversifié.

Si "Traveller In Time" figure en bonne place sur la liste des classiques du groupe, il ferait presque pâle figure face à "Easy Livin’", sur lequel URIAH HEEP prouve qu’il peut se montrer frénétique et lyrique à la fois. Un titre d’anthologie, demandez donc à Blackie Lawless ce qu’il en pense. Et il y a également ce "Rainbow Demon", lourde, menaçante, où David Byron se veut inquiétant derrière le micro. En termes d’ambiance, nous sommes quasiment sur du BLACK SABBATH, là. Et oui, il ne faut pas oublier Byron. Un très grand chanteur, qui n’aura pas su se réinventer après son départ du HEEP mais qui aura laissé des chefs d’œuvres lors de son passage très remarqué dans le groupe.

En 1972, il y a eu "Vol. 4" ainsi que "Machine Head". Mais il y a également eu ce "Demons And Wizards" qui est au moins aussi essentiel que le second. Il s’agit ni plus ni moins de l’un des disques importants, forcément fédérateur (on pourrait presque avancer que les musiciens étaient en avance sur leur temps) du Hard Rock de la part d’un groupe à qui rien ne résistait à cette époque, sinon un véritable succès mondial bien que les ventes soient tout à fait honorables. Si vous aimez le son des ’70, foncez sur cet album, vous ne devriez pas être déçus.

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   DAVID

 
   DARK BEAGLE

 
   (2 chroniques)



- David Byron (chant)
- Mick Box (guitare)
- Ken Hensley (claviers, guitare)
- Gary Thain (basse)
- Lee Kerslake (batterie)


1. The Wizard
2. Traveller In Time
3. Easy Livin'
4. Poet's Justice
5. Circle Of Hands
6. Rainbow Demon
7. All My Life
8. Paradise/the Spell



             



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