Superbe transition entre son prédécesseur qui prodiguait un gros Death mégalithique dans "The Karelian Isthmus" (1993) et son accessible successeur Heavy d’"Elegy" (1996). Avec, entre autres, une musique aérée, des apparitions vocales en mode clair et une tentative de fusionner quelques secondes avec des tentatives osées d’électro… qui donnent son effet positif, si si !

Surprenant et, ce qui les arrangera, c’est que le label Nuclear Blast mettra le paquet sur ces nouveaux poulains. Résultat ? Personne ne sera déçu, ni eux, ni l’industrie du disque, ni nous (ben oui, c’est que notre avis compte quand même, non ? M’enfin !).

La recette est appliquée à la lettre : une pincé de riffs facilement assimilables, une voix Death très (trop ?) grave et des leitmotivs "guitaristiques" donnant la marche à suivre d’écoute de chacun des morceaux. Sorte de synthèse entre l’underground et la volonté de le faire découvrir au plus grand nombre de métalleux. Niveau texte, c’est sur base d’un poème épique finlandais qu’AMORPHIS va explorer ses racines, son patrimoine bref, son histoire riche et lourde de conséquences…

Ah oui, tant qu’à faire, sachez que les musiciens avoisinaient les 20 printemps de moyenne… Cela en disait long sur le dépassement de soi que ces jeunes prodiges en herbe allaient explorer quelque 15 ans plus tard ! Ça fait rêver, n’est-ce-pas ?!