Recherche avancée       Liste groupes



      
AMORPHIS PUISSANCE 1000  |  STUDIO

Commentaires (10)
Questions / Réponses (1 / 2)
L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

- Style : Sentenced, Hooded Menace, Paradise Lost, Katatonia, Rapture
- Membre : Ajattara, Abhorrence, Shape Of Despair, Silver Lake
- Style + Membre : Barren Earth
 

 Site Officiel (1033)
 Myspace (823)
 Chaîne Youtube (1441)

AMORPHIS - Queen Of Time (2018)
Par VOLTHORD le 12 Juin 2018          Consultée 2262 fois

AMORPHIS a été un groupe mouvant, caméléon des genres, jamais fixé sur la direction que prendrait son chemin, pour le mielleux et pour le pire. On a tendance à l’oublier, cette distance stylistique immense qu’il y avait ne serait-ce qu’entre le généreux Death Mélodique de "Tales From The Thousand Lakes" et le mélodique, rockisant "Elegy". Depuis "Eclipse", l’identité sonore d’AMORPHIS s’est stabilisée, voire même formatée. Pour la majorité des fans, "Under The Red Cloud" était le bec hors de l’eau. Pour moi, pas totalement...

Sur "Queen Of Time", l’envie d’honorer le passé se ressent encore davantage. Entre la solidité clean mais désormais imbattable de ses compositions, l’incroyable charisme que quasiment n’importe quelle mélodie et n’importe quelle ligne de chant clair peut dégager, AMORPHIS retombe dans ses premières amours, soli de claviers, de saxo, composante orientale ultra maîtrisée et mise au goût du jour "à la ORPHANED LAND" (mais n’oublions pas que de nombreux titres du AMORPHIS des 90s portaient une grosse influence orientale). Détricoter chaque composition en terme d’influences passées et de zyeutages sur les voisins serait une entreprise chronophage mais passionnante.

Toujours est-il qu’AMORPHIS retombe vite dans ses automatismes. "Wrong Direction" comme titre "émotionnel" de l’album est l’exemple le plus évident d’un groupe qui a toujours cette incroyable talent à savoir faire du banal exquis. Moins évident : malgré ses innombrables variations, "Message In The Amber" demeure structuré par une mélodie folki-prout peu recherchée, ce qui m’en ferait presque oublier l’incursion excellente de chœurs (et l’apparition moins heureuse de ces chants vocodés incompréhensibles) et de synthés au feeling "Am Universum"-ien. Autre étrangeté, le quasi-parfait "We Accursed", plus sombre et orageux, qui se voit court-circuité par un pipeau à la fois banal mais venant rajouter une gaieté étrange et sans-transition-aucune avec le reste.
La nouveauté qu’apporte les invités est agréable mais pas désarmante : "Amongst Stars" est difficile à détester, comme Anneke crée un contrepoids parfait au chant Death de Tomi, en revanche la mélodie triomphante, très Holopainen-esque, nous rabat vers les impératifs commerciaux du groupe.

Tout cela n’est que chipotage et chipolatas, "The Heart Of A Giant" et son riff épique jusqu’à la moelle est cependant le retour du ressenti que j’avais à l’écoute de "Tales Of A Thousand Lakes" tout en rappelant les "pics" épiques de ces dernières années ("Nighttime Birds" sur "Circle", par exemple).

AMORPHIS réussit à convoquer son passé, chose qui n’était pas apparu depuis un bon bout de temps (bordel, j’ai la nostalgie des soli de clavier !). Mais il le fait avec un périmètre de sécurité prudemment balisé pour créer un pont trèèèèèèès logique avec "Under The Red Cloud". Plutôt habitué à cela venant des Finlandais, la justification de ma note se fera sur un point ma foi plutôt subjectif : hormis cet incroyable riff de "The Heart Of A Giant" et le final incroyable qu’est "Pyres On The Coast" (ambiance de tous les instants), aucune autre mélodie ne me donne de gros frissons, sorte de melting-pot de ce qui a déjà été battu et rabattu depuis les cinq derniers albums.
Forcément frustrant, comme l’album avait les moyens d’être ce qui s’est fait de mieux en dix ans d’AMORPHIS, peut-être que ma note est également un peu provocatrice... Allez, un "gros" 3.

A lire aussi en METAL MÉLODIQUE :


PRETTY MAIDS
Wake Up To The Real World (2006)
Album solide et inspiré de pretty maids




RAINTIME
Psychromatic (2010)
Chant du cygne d'un mutant : remarquable.


Marquez et partagez









 
   CHAPOUK

 
   DARK BEAGLE
   VOLTHORD

 
   (3 chroniques)



- Tomi Joutsen (chant)
- Esa Holopainen (guitare)
- Tomi Koivusaari (guitare)
- Santeri Kallio (claviers)
- Jan Rechberger (batterie)
- Olli-pekka Laine (basse)


1. The Bee
2. Message In The Amber
3. Daughter Of Hate
4. The Golden Elk
5. Wrong Direction
6. Heart Of The Giant
7. We Accursed
8. Grain Of Sand
9. Amongst Stars
10. Pyres On The Coast
- bonus Tracks
11. As Mountains Crumble
12. Brother And Sister



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod