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HEAVY METAL  |  STUDIO

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ACCEPT - Restless And Wild (1982)
Par CANARD WC le 1er Novembre 2009          Consultée 17496 fois

Marrant qu’on continue de parler autant de Heavy Metal de nos jours, alors qu’il en est finalement si peu question. Bah oui depuis le temps (plus de 30 ans tout de même), l’eau a coulé sous les ponts et le genre a tellement évolué, s’est tellement redéfini au gré des humeurs et des modes… Tour à tour speed (GAMMA RAY), mélodique (SAVATAGE), fonctionnarisé (IRON MAIDEN), endurci (MANOWAR), symphonique en carton (RHAPSODY ON ICE)… Peut-on encore parler de « Heavy Metal » après le passage à la moulinette que le genre a subi ? Cette recette a tellement été triturée… On a tellement délavé les couleurs, tiré sur les draps dans tous les sens pour en puiser la substantielle moelle qu’à l’aube des années 2000 je pose cette question presque candidement et sans arrière pensée :

« Que reste-t-il aujourd’hui de la recette originale ? »

En vérité, je vous le dis : pas grand-chose. Le genre a absorbé tant de chapelles qu’il ressemble désormais à une espèce de norme indistincte, une sorte d’AOC confus qui fait dodeliner de la tête, basse grondante sur chant plus ou moins énervé. Et basta.

Pourtant, il y a eu un commencement. Une sorte d’alpha béta où les bases ont été posées à coups de Spandex et de cuirs cloutés. Il a bien fallu qu’une poignée d’albums aient touché à cet idéal de pureté - conforme à l’Idée même du genre – dénué de toutes les nuances salissantes que l’histoire du Metal lui collera au visage. A peine une dizaine d’albums intransigeants et irréductibles pour exprimer cette volonté de puissance qui ferait plier n’importe qui sous le poids du riff en acier trempé et la lourdeur implacable du son. "Sabotage", "British Steel", "Sign of the Hammer", "Powerslave"… C’est la cohorte des albums “parfaits” du Heavy Metal, les pierres angulaires qui ont permis au genre de tenir debout et de toiser du regard les décennies futures.

Et il y a le "Restless and Wild" (R&W) d’ACCEPT. L’album qu’on oublie de mettre dans le lot, celui qu’on sait perfectible mais qui provoque un bonheur indicible, au sein duquel la maladresse la plus attendrissante croise la grâce d’un titre à l’autre. Le voici donc ce « porteur de germes » mésestimé, ce soldat inconnu du Heavy Metal qu’il convient de réhabiliter. R&W nous renvoie à l’essence même du genre - dans son ACCEPTation la plus vigoureuse et intransigeante - celui d’un « son » réellement Heavy qui tranche de l’héritage du Hard Rock (1), une définition du genre où le mid tempo est implacable, où le chant est vociféré sans ménagement. ACCEPT est au Heavy Metal ce que la rébellion est à l’adolescence : une furia imprécise, une décharge de décibels maladroite et fulgurante. ACCEPT transpire sang pour sang le Heavy Metal pour un résultat primaire, colérique, orageux et imprévisible.

Plongé dans cet univers de Metal en fusion, ACCEPT ne se ménage pas et explose à chaque coin de riff. De cette débauche d’énergie, le groupe ne réussit cependant pas l’album parfait, mais un maître étalon du style. Canevas d’un genre où la lourdeur du riff l’emporte sur tout, où tout n’est qu’excès et volonté de puissance. Cette « surenchère » implique du gras à jeter : quelques titres presque mauvais ("Get Ready", "Demon’s Night") cohabitent avec de pures tueries ("Fast as a Shark", "Neon Nights"…) et l’ordinaire ("Shake your Head") côtoie l’extraordinaire ("Princess of the Dawn").

On pourrait balayer l’album dans tous les sens et acter les faiblesses pour en minorer la force. Il suffit d’un "Neon Nights" pour tout oublier, pour tout pardonner. Un solo déclamatoire, cliché parfait du Metal 80’s, sur un riff mid tempo qui se suffit à lui-même. Chaque note est posée avec la légèreté d’un parpaing et ACCEPT vous cloue au sol. C’est moi ou vous sentez – vous aussi - cette espèce de boule dans la gorge ? Malgré cette emphase quelque peu maladroite, ACCEPT se transcende et vous contraint à céder sous le poids de sa "Princess of the Dawn" majestueuse. Un riff qui impose le respect, solo magistral comme on n’en fait plus, final à pleurer épique au possible…

R&W, le Heavy Metal qui n’existe plus. Malheureusement.


Note : 4/5.


Morceau préféré : "Princess Of The Dawn"
Tueries bestiales : "Fast As a Shark", "R&W", "Neon Nights"
Le détail qui tue pas : "Flash Rockin’ Man" (le riff d’introduction vous rappelle pas un certain « 2 minutes to Midnight » d’un petit groupe de Heavy ?)



(1) Même si on retrouve un coté « AC/DCien » puissance 10 sur certains titres comme sur "Don't Go Stealin' My Soul Away"

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- Udo Dirkschneider (chant)
- Wolf Hoffmann (guitare)
- Herman Frank (guitare)
- Peter Baltes (basse)
- Stefan Kaufmann (batterie)


1. Fast As A Shark
2. Restless And Wild
3. Ahead Of The Pack
4. Shake Your Heads
5. Neon Nights
6. Get Ready
7. Demon's Night
8. Flash Rockin' Man
9. Don't Go Stealing My Soul Away
10. Princess Of The Dawn



             



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