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LOUDNESS - The Law Of Devil's Land (1983)
Par DARK SCHNEIDER le 21 Novembre 2013          Consultée 3742 fois

LOUDNESS nous avait laissé sur une impression de stagnation avec son second opus, ce qui n’empêcha pas que cet album rencontra un bon succès au Japon. Mais le besoin de passer un cap se faisait ressentir : les Japonais devaient hausser leur niveau de jeu s’ils voulaient perdurer. Et ce cap fatidique, ils l’ont franchi avec ce troisième opus, "The Law Of Devil’s Land", qui marqua une véritable renaissance artistique pour le groupe !

Bien que dès son premier album LOUDNESS affichât déjà une volonté affirmée de faire headbanguer les metalheads japonais avec son Heavy Metal incisif et percutant, cette fois-ci le groupe semble littéralement lâcher les fauves : le Heavy de LOUDNESS rencontre le Speed Metal à peine naissant et se montre pour le moins belliqueux.

Signe de ce nouveau départ, l’album débute sur un "Theme Of Loudness Part II" grandiloquent et rassembleur (par contre, je cherche toujours le Part I, si quelqu’un sait où il se trouve qu’il se manifeste…). S’ensuit une grosse baffe dans la face : le tonitruant "In The Mirror", un classique en puissance au riff explosif et très speed, c’est tout simplement à du Power Metal qu’on a affaire là, et ça défouraille sec. L’album se termine d’ailleurs de la même manière avec un "Speed" dont le titre annonce la couleur d’emblée et dont la vitesse d’exécution laisse l’auditeur scotché sur place, avec des riffs au feeling rappelant un peu MOTÖRHEAD, mais doté d’un solo flirtant avec le néoclassique.
On sent qu’Akira Takasaki veut en mettre plein la vue et bon nombre de ses soli sont des exemples de virtuosité : toutes les techniques de shredder y passent, mais sans jamais trop en faire pour autant, il sait toujours s’arrêter au moment opportun.

Mais ce 3ème opus ne se contente pas de proposer que des titres ultras rapides. LOUDNESS nous sert encore bon nombre de mid-tempi (assez soutenus tout de même) à commencer par la cavalcade "Show Me The Way" dont les lignes de chant mélodiques sonnent typiquement japonaises (de quoi ravir les fans des animes japonais). Moins mémorables, le title track et "Sleepless Night n’en restent pas moins de bons exemples en la matière. Quant à "Black Wall" (et sa belle intro en palm-mute), seul titre écrit par le bassiste Yamashita, il est presque aussi indispensable que "In The Mirror", encore un grand titre donc.

Désormais, LOUDNESS n’a plus rien à envier aux groupes de Heavy occidentaux. Akira Takasaki prouve définitivement qu’il est un guitar hero hors norme ; Minoru Niihara à défaut d’être un exemple de justesse compense largement grâce à une volonté en acier trempé. L’occident n’a qu’à bien se tenir, l’orient est prêt à le faire trembler…

… Mais le tonnerre de l’Est devra encore attendre un peu. L’album pêche encore par quelques défauts d’écriture, "Mr. Yes Man" notamment, titre à rebondissement mal maîtrisé et qui nous égare dans un dédale de changements de rythmes et de riffs. "I Wish You Were Here" se fait quant à lui assez poussif et son refrain finit par être un tantinet agaçant. Le son est également un point faible, tout cela manque de puissance, d’ampleur, ce qui dessert quelque peu le propos. LOUDNESS ne dispose pas encore de moyens conséquents, dommage car il semble évident qu’avec une production digne des meilleurs groupes occidentaux "The Law Of Devil’s Land" aurait été un classique en puissance, au lieu de cela il doit se contenter d’être un bon disque, mais tout de même un album essentiel pour la carrière de LOUDNESS.

La perfection n’est donc pas encore atteinte pour nos Japonais mais on s’en rapproche sûrement. Et puis disons le carrément : cet album, malgré des faiblesses évidentes, a un charme fou ! Très certainement ce feeling typiquement japonais, qui se ressent surtout à travers le chant de Niihara, allié à ce sens du riff certes hérité du Heavy anglo-saxon et de l’emphase à l’américaine mais également de cette volonté typiquement asiatique de se surpasser à tout prix. Rien d’étonnant donc à ce que certains fans préfèrent cet album à ses successeurs pourtant plus réputés.

"The Law Of Devil’s Land" ouvre grande la voie pour un futur succès, le groupe commençant à se faire remarquer un peu partout dans le monde, sa réputation déborde des frontières de son pays insulaire… On sent que l’avenir de ce groupe sera grand, on ne sera pas déçu !

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   DARK SCHNEIDER

 
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- Minoru Niihara (chant)
- Akira Takasaki (guitare)
- Masayoshi Yamashita (basse)
- Munetaka Higuchi (batterie)


1. Theme Of Loudness Part Ii ( ラウӠ
2. In The Mirror
3. Show Me The Way
4. I Wish You Were Here
5. Mr. Yes Man
6. The Law Of Devil's Land ( 魔界曲
7. Black Wall
8. Sleepless Night
9. Speed



             



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