Pour bien recadrer mon propos, je dirais que le ANNIHILATOR - soit le Jeff - des débuts m’animait bien plus qu’à partir de, voyons, "Refresh… " (en fait, j’écoute souvent les quatre premières galettes). Excepté le "Criteria For A Black Widow" qui avait aussi ce parfum de nostalgie qui me plut avidement. Évidemment, pour ce groupe phare, ma préférence va dans son savoir-faire plutôt que dans son évolution. Vous voilà prévenus…

Alors quand notre FREDOUILLE nous livra sa chronique, je me suis dit : cet album éponyme va certainement me plaire ! L’avalanche de soli, les rythmiques qui se combinent - souvent avec cassures, pour mon plus grand bonheur - afin de nous plonger dans une ambiance lorgnant vers 1989-90… Si ce n’est le mixage et la performance vocale, bien sûr, qui redonnent un panache à des vieux briscards comme moi. Pas d’évolution notoire mais des riffs comme nous aimerions qu’il en pisse plus souvent sur notre petite sphère du Thrash, hein les gars !

Sinon, deux titres m’ont un peu déconcerté tels l’intro de "Betrayer", elle me fait énormément penser à "Good Times Bad Times" de … LED ZEPPELIN (!), je sais, c’est bizarre mais c’est comme ça (…) ainsi que "25 Seconds". Dans ce dernier, ce sont les tempos très différents qui m’ont d’abord intrigué puis conquis. Ensuite, la mise en avant de la basse dans "Nowhere To Go" est vraiment vivifiante pour un genre dont certains le disaient mort avant l’heure !

La deuxième moitié de l’album m’intéresse un peu moins. Ben oui, les compos sonnent de manière plus modernes, hi ! Bien que, les trouvailles de plusieurs rythmiques arrivent à m’accrocher (comme dans les années 1996 - 2002, par là). Donc, cet album est au bout du compte très agréable à écouter et je le mets en avant pour son savoir-faire avant le reste, voilà.

Bonne journée !