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THRASH METAL  |  STUDIO

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ANNIHILATOR - Annihilator (2010)
Par FREDOUILLE le 5 Juillet 2010          Consultée 14751 fois

La pochette laisse parfois présager du contenu d'un album. C'était le cas pour l'album "All For You" par exemple, délicieusement agressif, sombre et violent.
C'est aussi le cas pour "Annihilator", treizième et nouvel album du groupe canadien. Un chiffre 13 plutôt maléfique à en voir la pochette qui nous saute à la gueule : le visage sombre (d'Alice ?) complètement possédée, les yeux exorbités et avec un "Annihilator" gravé sur le front tel un scalpel aurait pu le faire. Pour le coup, le logo habituel du groupe a complètement disparu (une grande première !).

De quoi en tout cas nous en mettre plein la vue et nous mettre carrément l'eau à la bouche. De quoi aussi nous plonger d'un coup d'un seul dans l'ambiance. On devine alors poindre le disque quelque peu obscur (ce qui ne se vérifie pour le coup pas des masses à de très rares exceptions près, dommage !) mais surtout on sent venir "THE" disque qui va surtout nous envoyer valdinguer comme seule une force démoniaque pourrait le faire.
Et de ce coté là on ne se leurre pas le moins du monde. Car Jeff Waters signe certainement là un des albums les plus virulents de toute sa carrière, tels un "Criteria For A Black Widow" ou bien encore un "All For You"...
Ceux qui avaient d'ailleurs trouvé "Metal" un poil trop gentillet et par trop polissé, en auront pour leurs frais et trouveront certainement de quoi se goinfrer sur "Annihilator", opus nettement plus robuste et plus consistant que son prédécesseur.

Plutôt bon signe non ? Eh bien oui et non. On va dire qu'il y a plutôt du pour et du contre.

Le pour, c'est que ce nouvel album enterre propre et net celui de 1999. Pas trop difficile me direz-vous, quant on connait la lourdeur de "Criteria" et son coté quelque peu bourrin. "Annihilator" n'est pas tout à fait du même acabit.
Fort heureusement d'ailleurs ; il est en cela nettement plus accrocheur, plus mélodique, mieux produit aussi. Mais il est aussi nettement moins ennuyeux et il évite très soigneusement le coté "bourrinage" de la chose.

Le contre ? C'est qu'"Annihilator" n'atteint pas la qualité d'un "All For You", car il est dans sa globalité beaucoup moins inspiré (entendez par là moins riche en ambiances, plus basique aussi) et plus linéaire du coup.

Toujours est-il que pour celles et ceux qui ne savaient pas encore qu'ANNIHILATOR était une méchante machine à riffs (sacrilège !!! Crucifiez les !), eh bien ils seront particulièrement bien servis sur cet album. Car Jeff Waters a décidé de durcir très sévèrement le ton tout au long de l'album en multipliant les agressions tel un "Coward" pas piqué des hannetons, ou un "Ambush" qui, à défaut d'innovation, vous en foutra une en pleine tronche. Bing ! Vous ne l'aviez pas vue venir celle là !

Est-ce d'ailleurs là une certaine motivation de la part du leader compositeur canadien de correspondre au mieux à Earache, sa nouvelle maison de disques beaucoup plus connue pour la signature de ses groupes de Death Metal ?

On ne saurait vraiment l'affirmer.

Il semblerait néanmoins que Jeff Waters ait voulu marquer les esprits pour ce 13e album (pas si anodin que cela ce chiffre !). Au programme donc ???

- Une pochette démoniaque ;
- Un logo (si on peut appeler ça un logo) inhabituel ;
- Un durcissement de ton avec des titres particulièrement très couillus, que ce soit d'ailleurs au niveau des titres speedés tel "Ambush", ou que ce soit au niveau des mid-tempos particulièrement impressionnants et efficaces comme "Betrayed", à l'introduction exotique rappelant d'ailleurs furtivement l'époque "Remains" (certainement un des titres les plus intéressants et réussis de l'album, avec "The Trend", et des plus amusants avec son refrain fédérateur : "Like a Rat" alias "La Carotte"), ou encore "25 seconds" et ses passages à la basse en guise de trame (un titre assez ahurissant là aussi avec des accélérations rythmiques de premier choix et un Dave Padden complètement déchaîné) ;
- 66 soli au compteur (si si je les ai comptés ! Jeff a dû penser que 666 soli sur un album ça ne l'aurait pas fait !) soit 7 soli de moyenne par morceau (on reste cependant assez éloigné de la quinzaine de soli joués sur "Hangar 18" de vous savez qui).

En tout cas, Jeff Waters s'en est donné à coeur joie sur cet album. Il tricote dur le bougre, dans un style toujours aussi caractéristique, et c'est assez ahurissant je dois dire. Et quand il tricote sur des titres, guitares en avant et aux riffs, certes éculés, mais toujours aussi acérés, efficaces et reconnaissables entre mille, c'est purement jouissif !
On soulignera d'ailleurs que certains passages vous rappelleront avec beaucoup de bonheur certains autres issus tout droit de l'album "Alice In Hell" (je pense d'ailleurs aux titres "Alice In Hell" et "Human Insecticid"), notamment sur le phénoménal "The Trend" à l'intro mélodique (en trompe-l'oeil) et presque géniale. Un titre qui vaut tout simplement son pesant de cacahuètes et sur lequel Jeff Waters assiste Dave Padden au chant.

Un Dave Padden qui occupe une nouvelle fois le micro (4 albums consécutifs chez ANNIHILATOR, quel exploit ! Dave va rentrer dans le quid des records !) et de quelle façon ! Dave est une énième fois impressionnant au chant : à la fois hurleur (sur "The Trend"), beugleur (sur "25 seconds" ou sur "Payback"), agressif à souhait comme sur le monstrueux "Death In Your Eyes", ou tout simplement chanteur sur des refrains presque radiophoniques ("Nowhere To Go"). Quelle facilité dites-moi !

"Annihilator" saura en tout cas vous ravir, car à défaut d'innovation et d'étincelles, cet album reste un très bon album de Thrash (un poil linéaire il est vrai), solide et puissant et agrémenté de rythmiques toujours aussi efficaces et bien dans le style du groupe. De pures tueries donc ("The Trend", "Coward", "Ambush", "Betrayed", "25 Seconds", "Payback"), mais aussi quelques titres un poil plus faiblards (je pense notamment à "The Other Side" ou encore à "Nowhere To Go" et son intro à la MEGADETH).

"Annihilator" alors ?

Un album à classer plutôt dans le haut de la discographie d'ANNIHILATOR.


PS : ANNIHILATOR s'essaye à la reprise (une première sur album si je ne me trompe pas) avec un superbe "Romeo Delight" de VAN HALEN qui vient clôturer brillamment l'album. Une nouvelle fois, Dave Padden est impeccable sur ce titre.

PS bis : Les compositions datent de juin 2008.

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   (3 chroniques)



- Jeff Waters (guitare, basse, chant)
- Dave Padden (chant)
- Ryan Ahoff (batterie)


1. The Trend
2. Coward
3. Ambush
4. Betrayed
5. 25 Seconds
6. Nowhere To Go
7. The Other Side
8. Death In Your Eyes
9. Payback
10. Romeo Delight



             



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