"Transilvanian Hunger" ou comment diviser un monde métallique en deux. D'un bord, on a les puristes, ceux qui ne jurent que par le crado pour définir un style, un mode de vie, une religion Black ; t'as aussi les autres, qui se contrefoutent du caractère trve de la chose et qui se demandent s'ils ne pourraient pas, eux aussi, enregistrer un accord et un beuglement, entrer ça dans un programme et peser sur la touche "repeat" pendant quatre, cinq minutes. Devinez dans quelle catégorie de fans je me situe ?

Non, sans déconner, cessons d'invoquer Satan ou de louer le génie de DARKTHRONE avec ce skeud et concentrons-nous avant tout sur la musique et ce qu'elle dégage. Prod' pourrie, ça on sait, fuzz omniprésent, redondance d'atmosphères, de rythmes... C'est ça être culte ? Eh ben. Et qu'imagine-t-on à son écoute ? Une folie aux saveurs forestières, une démence hivernale, un suicide assisté ?

J'apprécie cet album une fois aux 3 ans, c'est le maximum que je peux endurer. Car j'y reviens, ça oui, et je l'ai acheté comme vous tous. Je ne suis pas du genre à lever le nez sur ce qui me dégoûte et à snober ce que je n'aime pas. Mais à chaque 3 ans, c'est le même ostie de constat.

C'est pour cela que je donne 2 belles étoiles scintillantes à ce puits d'immondices.