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THRASH METAL  |  STUDIO

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2001 3 Carnival Diablos
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2004 1 All For You
2005 1 Schizo Deluxe
2007 2 Metal
2010 2 Annihilator
2013 1 Feast
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ANNIHILATOR - Carnival Diablos (2001)
Par DARK BEAGLE le 27 Avril 2020          Consultée 909 fois

Les choses vont toujours très vite avec ANNIHILATOR. Rampage était de retour pour un "Criteria For A Black Window" qui voulait renouer avec un passé glorieux mais sans arriver à l’approcher et avec un chanteur qui ne semblait pas aussi frappadingue que sur "Alice In Hell". En 2000, il prend la direction de la sortie, laissant à nouveau la place de frontman vacante. Allions nous suivre une espèce de logique perverse qui verrait le retour de Coburn Pharr ? Non, c’est Joe Comeau, qui était alors guitariste au sein d’OVERKILL, ancien chanteur de LIEGE LORD, qui va hériter du micro. Et Waters va vite se rendre compte des capacités vocales du père Comeau et il va les exploiter de façon assez opportuniste.

Derrière cette pochette assez affreuse qui ressemble à un mélange entre "The X-Factor" de Vous-Savez-Qui (non, pour Voldemort, c’est "The HP-Factor") et des trucs un peu kraspek comme certaines vieilles jaquettes de BEHEMOTH se cache un album qui montre de très belles choses. Le son se fait plus incisif, plus tranchant, mais ANNIHILATOR ne propose pas que du Thrash, il explore également des voix plus Heavy Metal, voire complètement Hard Rock. Waters va faire resurgir bon nombre d’influences à travers sa musique, que ce soit IRON MAIDEN, JUDAS PRIEST ou AC/DC et Comeau va se livrer à un show de caméléon électrique.

Aussi, l’étrange impression d’entendre plusieurs chanteurs différents au sein du même album se fait ressentir, mais c’est bien Joe Comeau qui s’amuse comme un petit fou. Le Patrick Sébastien du Metal en fout pourtant plein les oreilles, il se livre à des imitations très convaincantes (on croirait vraiment entendre le Rob Halford de "Painkiller" sur "Time Bomb") quand ce n’est pas Jeff qui nous livre un riff à la Assedesse sans la moindre vergogne ("Shallow Grave"). Et force est d’admettre que c’est quand même bien foutu dans l’ensemble.

Mais que l’on se rassure, le son ANNIHILATOR est toujours bien présent, comme en atteste un "Devied" dévastateur idéalement positionné en opener. Énorme riff bien Thrash, rythmique de fou, chanteur qui cherche l’agressivité en sacrifiant toute subtilité sur l’autel de la dévastation (avec un petit côté Priestien, non ?)… Du très bon ANNIHILATOR en somme et la perspective de passer un bon moment qui se dessine et qui est rapidement confirmé par "The Perfect Virus" qui ne fait pas dans la dentelle non plus. Et il est intéressant de voir que Waters laisse pas mal de latitude à Comeau pour composer ses paroles.

On peut se poser des questions sur le punky "Chicken And Corn", ghost track absolument débile (mais drôle), mais force est de constater qu’ANNIHILATOR revient avec de très bonnes intentions même si l’album manque clairement d’identité. La ligne directrice n’est pas toujours très claire (trop d’hommage sent parfois le manque d’inspiration) et ce qui aurait pu être un grand album n’en sera qu’un bon, à cause d’une personnalité qui se délite à mesure que les clins d’œil trop appuyés s’accumulent et que le disque perde un peu en cohésion.

ANNIHILATOR fait un retour assez remarqué et sera très bien accueilli par le public et la critique et c’est tant mieux pour le groupe. Mais à ce petit jeu, "Walking The Fury" sera bien mieux construit et plus maîtrisé. "Carnival Diablos" est un bon disque, mais il ne faut pas lui donner plus d’ambitions qu’il n’en a réellement. Cela sent plus l’éclate au sein des musiciens que l’envie de frapper un grand coup.

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   (4 chroniques)



- Joe Comeau (chant)
- Jeff Waters (guitare)
- Dave Davis (guitare)
- Russell Bergquist (basse)
- Ray Hartman (batterie)


1. Denied
2. The Perfect Virus
3. Battered
4. Carnival Diablos
5. Shallow Grave
6. Time Bomb
7. The Rus
8. Insomniac
9. Liquid Oval
10. Epic Of War
11. Hunter Killer



             



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