Recherche avancée       Liste groupes



      
THRASH METAL  |  STUDIO

Commentaires (7)
Questions / Réponses (1 / 5)
Metalhit
Lexique thrash metal
L' auteur
Acheter Cet Album
 


ALBUMS STUDIO

1989 3 Alice In Hell
1990 3 Never, Neverland
1993 2 Set The World On Fire
1994 2 King Of The Kill
1996 2 Refresh The Demon
1997 3 Remains
1999 2 Criteria For A Black Widow
2001 3 Carnival Diablos
2002 2 Waking The Fury
2004 1 All For You
2005 1 Schizo Deluxe
2007 2 Metal
2010 2 Annihilator
2013 1 Feast
2015 1 Suicide Society
2017 1 For The Demented
2020 1 Ballistic, Sadistic

REMIX/ARRANG.

2022 Metal 2

ALBUMS LIVE

1996 In Command
2003 Double Live Annihilation

COMPILATIONS

1994 Bag Of Tricks

VHS/DVD/BLURAYS

2009 Live At Masters Of Rock
 

1989 Alice In Hell
2013 Feast
2017 For The Demented
 

- Style : Testament, Sulfator
- Membre : Primal Fear, Luca Turilli's Rhapsody, 21 Octayne, Omen, Cyhra, Amerikan Kaos
- Style + Membre : Overkill
 

 Site Officiel (1778)
 Myspace (976)
 Chaîne Youtube (1735)

ANNIHILATOR - Carnival Diablos (2001)
Par FREDOUILLE le 18 Avril 2020          Consultée 3357 fois

Aaaargh ! "Carnival Diablos" méritait bien un petit décrassage et sans aucun doute une petite réhabilitation non ? En effet, et après un retour aux sources, en 1999, quelque peu décevant, avec "Criteria For A Black Widow", album très agressif mais au final terriblement poussif, Jeff Waters revient en cette année 2001 dans une très bonne forme je trouve et qui plus est avec un nouveau chanteur (et oui encore !) ! Autant dire, que le virtuose canadien est du genre persévérant et a véritablement de la ressource. Et personnellement, je trouve que ce "Carnival Diablos" constitue un nouveau départ pour le groupe. Nouvelle et mini ère pour cette entreprise qu’est ANNIHILATOR. C’est aussi la période du chanteur Joe Comeau (ex-OVERKILL et ex-LIEGE LORD), derrière le micro et elle n’est d’ailleurs pas si mal que cela puisqu’outre ce "Carnival Diablos" plutôt vivifiant nous verrons par la suite que l’album "Waking The Fury" (2002) constituera une putain de tuerie.

En attendant, apprécions ce "Carnival Diablos" à sa juste valeur. C’est un bon album, plutôt situé dans la moitié haute de la discographie du combo canadien. Je trouve qu’ANNIHILATOR renaît donc ici de ses cendres, et retrouve par la même occasion une seconde jeunesse, un nouveau souffle, fort de titres pour le moins variés, revigorants ("The Rush" qui fout la patate), et pour le moins étonnants même, tel ce "Carnival Diablos", titre mid tempo relativement calme au refrain léger et mélodique avec quelques belles harmonies au niveau des guitares, et quelques lignes vocales un peu inhabituelles pour du ANNIHILATOR.

On sent que le groupe ne s’est pas vraiment pris la tête et est plutôt allé chercher à se faire plaisir. Avant tout. À l’image de ce titre humoristique caché "Chicken And Corn" lequel termine le disque sur une note aussi légère que stupide, on perçoit un Jeff Waters plutôt enjoué et libéré sur "Carnival Diablos". Dixit quelques riffs très fun que l’on va retrouver sur le très sympathique "The Perfect Virus" morceau qui a justement pas mal de choses à dire, on pourra y noter effectivement pas mal de variations, et qui possède même quelques passages qui déboîtent fort. On retiendra aussi dans le genre décontraction totale cette chanson qu’est "Shallow Grave" qui démontre là que Jeff Waters a une certaine estime non seulement pour le Hard Rock (déjà vu par le passé sur "King Of The Kill") mais aussi pour les Australiens d’AC/DC. Maintenant qu'il a avec lui un chanteur caméléon il aurait tort de se priver de ce genre d’escapade aventureuse. Le rendu est pour le moins intéressant et ANNIHILATOR nous refera d’ailleurs la même sur "Waking The Fury" avec "Nothing To Me".

Car oui Joe Comeau est le genre de vocaliste assez bluffant. Et le mot caméléon prend tout son sens ici pour qualifier le nouveau vocaliste. En effet, le New-Yorkais possède plusieurs flèches à son arc, et s’il peut chanter du Hard Rock, genre AC/DC avec des intonations à la Brian Johnson ("Shallow Grave" donc !), il est aussi capable de lâcher quelques screams à la manière d’un Rob Halford (sur l’énormissime et entêtant "Time Bomb"), ou bien encore singer Blaze Bailey et surtout Bruce Dickinson sur "Epic Of War" et ses accointances MAIDENiennes. Joe Comeau est plutôt impressionnant sur ce disque et peut donc chanter dans divers registres. Bonne pioche pour Jeff Waters !

Autre point fort de "Carnival Diablos" et outre les multiples et belles harmonies de sieur Waters lesquelles garnissent l’opus, les compositions sont globalement très solides et pour le moins variées (ceci étant je suis un peu moins fan de "Insomniac" un peu trop décousu à mon goût). Outre donc les compositions déjà évoquées un peu plus haut, et "Liquid Oval" instrumental des plus mélodiques et qui rappellera dans l’esprit l’époque de "Set The World On Fire", on va retrouver ici et bien évidemment notre lot de Thrash avec un ANNIHILATOR plutôt inspiré. On se délectera donc de compositions un poil plus agressives telles "Battered" qui ne fait pas dans le détail, l’assommant "Denied" et ses riffs qui marquent d’entrée de jeu ou bien encore ce "Hunter Killer" et ses riffs ultra speedés et dans la plus pure tradition ANNIHILATORienne.

Donc, à tous ceux qui croyaient que ANNIHILATOR était fini, terminé, rincé, après ce passage à vide (et là on ne parle pas de "Remains" mais bien de "Criteria For A Black Widow"), et bien vous vous êtes foutus le doigt dans l'œil. Et bien profond ! Car avec "Carnival Diablos" (et enfin une belle pochette !), Jeff Waters nous démontre magnifiquement qu'il a encore bien des choses à dire. Les pendules sont remises à l'heure et de quelle façon ! L'inspiration est véritablement au rendez-vous ici et "Carnival Diablos" marque d’une certaine manière le grand retour d'ANNIHILATOR (qualitativement parlant). Un ANNIHILATOR gonflé à bloc, avec un Heavy / Thrash haut de gamme, hyper varié au final, énergique et mélodique comme il faut. Un vent de fraîcheur souffle de nouveau du côté du combo de Vancouver. C'est un véritable soulagement que de voir en cette année 2001 le groupe canadien accoucher d'un album d'aussi bonne facture. L'ère Joe Comeau vient de débuter.

Note réelle : 3,5/5 arrondi à 4/5.

Morceaux préférés : "Time Bomb", "Denied", "Shallow Grave", "Hunter Killer".

A lire aussi en THRASH METAL par FREDOUILLE :


ANNIHILATOR
Waking The Fury (2002)
Thrash metal

(+ 2 kros-express)



ANNIHILATOR
Never, Neverland (1990)
ANNIHILATOR - La Confirmation après Alice in Hell

(+ 3 kros-express)

Marquez et partagez




 
   FREDOUILLE

 
   DARK BEAGLE
   FENRYL
   STEF

 
   (4 chroniques)



- Joe Comeau (chant)
- Jeff Waters (guitare)
- Dave Davis (guitare)
- Russell Bergquist (basse)
- Ray Hartman (batterie)


1. Denied
2. The Perfect Virus
3. Battered
4. Carnival Diablos
5. Shallow Grave
6. Time Bomb
7. The Rus
8. Insomniac
9. Liquid Oval
10. Epic Of War
11. Hunter Killer



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod