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METAL GOTHIQUE  |  STUDIO

Commentaires (23)
Metalhit
Lexique metal gothique
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ALBUMS STUDIO

1990 1 Lost Paradise
1991 2 Gothic
1992 2 Shades Of God
1993 2 Icon
1995 4 Draconian Times
1997 4 One Second
1999 2 Host
2001 3 Believe In Nothing
2002 3 Symbol Of Life
2005 3 Paradise Lost
2007 3 In Requiem
2009 3 Faith Divides Us, Death Uni...
2012 1 Tragic Idol
2015 1 The Plague Within
2017 1 Medusa
2020 1 Obsidian

DEMOS

2009 Drown In Darkness - The Early ...

ALBUMS LIVE

2003 1 Live At The Bbc
2008 The Anatomy Of Melancholy
2015 Symphony For The Lost

COMPILATIONS

2013 Tragic Illusion 25

VHS/DVD/BLURAYS

2002 Evolve
2008 The Anatomy Of Melancholy
2011 Draconian Times MMXI

ALBUMS TRIBUTE

1998 As We Die For... Paradise Lost
 

2015 The Plague Within
2017 Medusa
 

- Style : Anathema, Tomorrow's Rain, Joy Division, Arð, Wintereve, Sang Froid, On Thorns I Lay, Madrigal, Amorphis, Orphaned Land, Empire Drowns
- Membre : At The Gates, Cradle Of Filth, Vallenfyre, Bloodbath
- Style + Membre : Host, My Dying Bride, Strigoi
 

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PARADISE LOST - Paradise Lost (2005)
Par POSSOPO le 3 Mai 2005          Consultée 14428 fois

Host a été un incroyable échec commercial pour PARADISE LOST. Emi pensait peut-être faire du groupe un nouveau DEPECHE MODE, ils se sont retrouvés avec un artiste lâché par un public metal déjà effarouché par le planant One Second et qu’aucun critique rock n’a épaulé afin de le faire connaître d’une autre audience. Du coup, le changement de cap adopté sur Believe In Nothing était des plus prévisibles. Les guitares, noyées sous les effets sur l’album précédent, sont devenues rock et les expérimentations se sont faites plus discrètes.
Et voilà que quatre ans plus tard, la rumeur court d’un nouveau virage de Nick Holmes et de ses sbires. Cette fois-ci, c’est enfin décidé, le groupe revient à ses amours les plus rentables et le cru 2005 aura un bouquet aussi subtil que Draconian Times (ben voyons!). Pour être sûr que le message circule bien, la galette tant attendue (ah bon?) sera baptisée Paradise Lost, titre éponyme symbole de rajeunissement, voire de résurrection (le coup a déjà été fait mille fois).

Maintenant que l’album est sorti, contentons-nous d’analyser les faits.
Les premières notes de piano, subtilement caressées par une nappe synthétique, sont, depuis plusieurs années déjà, la patte de PARADISE LOST. Rien ici de bien neuf, ni nouvelle avancée, ni retour aux sources. La voix de Nick Holmes, légère, presque éthérée, se pose poliment sur ce parterre en nous faisant plus penser aux dernières réalisations du groupe qu’aux sauvageries conçues au début des années quatre-vingt-dix. Mais il suffit de soixante-dix petites secondes pour comprendre que les bruits qui trottinaient ne se nourrissaient pas que d’atomes d’azote et d’oxygène. Le couple guitares-batterie (l’instrument le plus cher aux amateurs de coupes afro ne servant toujours que de faire-valoir) effectue une entrée remarquée. Le binôme a pris du poids et a délicatement gagné en musculature.
Le deuxième titre confirme ce nouveau gabarit, le troisième paraphe le texte, le quatrième appose sa signature. Les huit suivants n’auront qu’un suffisant hochement de tête approbateur.

Finalement, la montée en régime a été assez constante depuis Believe In Nothing et cette puissance retrouvée ne suit que très tranquillement une voie tracée depuis plus de cinq ans. Et si je dis tranquillement, c’est que je me réfère finalement autant au grain des guitares qu’à la trame générale de l’album. La grisaille sublime de Draconian Times, le crachin incessant de la campagne anglaise que l’auditeur sentait à chaque écoute de ce monumental album a cessé depuis longtemps. Les nuages se sont éclaircis et un soleil, certes timide, réchauffe les âmes.

Avec Host, les rockeurs du Yorkshire ont quitté leur native et nordique Halifax pour descendre à la capitale, symbole indécent du renouveau britannique, de l’énergique coup de balai Thatchérien. PARADISE LOST ne parvint jamais à briller comme il l’avait rêvé et n’atteint pas le top de la pop. L’expérience tourna court, Believe In Nothing et Symbol Of Life sonnaient la retraite et le retour au point de départ. Mais la provinciale Halifax avait changé. Les économistes du dimanche après-midi vous expliqueront que ces murs repeints, ces échoppes flambant neuves et ces commerces bien achalandés ne sont que la conséquence logique du miracle économique britannique qui, parti de Londres, a essaimé sur l’ensemble de l’île. Pas étonnant que cette atmosphère de belle santé économique nuise quelque peu à l’inspiration d’artistes qui se nourrissaient avec délectation de cette mélancolie propre à Albion, plus présente encore au septentrion du pays, mélange soyeux d’un climat brouillardeux et d’un environnement post-industriel en mal de mutation.

La galette associe assez élégamment un rock triste mais, à mon sens, nullement gothique, à des effets électroniques polis. Cette formule, nettement plus proche de Symbol Of Life que du diamant taillé en 1995, avance à pas légers, fonctionne tranquillement, ne révolutionne rien.
Sans prétention ni arrogance aucunes, PARADISE LOST poursuit sa route et ne connaîtra certainement jamais plus l’effervescence qui l’avait ébranlé il y a déjà plus de dix ans. Cela n’est pas forcément un mal, ceux qui n’ont pas, au détour des différentes expérimentations du combo, tourné le dos à leurs idoles peuvent accueillir cette nouvelle rondelle chaleureusement. Mais en tout logique, le disque ne conviendra probablement pas aux nostalgiques de l’âge d’or du quintette (admettons que Jeff Singer, qui vient de remplacer Lee Morris derrière les fûts, fait partie intégrante de l’aventure). Les soli de Gregor Mackintosh sont discrets, le climat nullement pesant, la voix de Nick Holmes toujours apaisée.
Les amateurs des dernières livraisons des Anglais acquiesceront, les déçus du virage électronique continueront à détourner le regard : Paradise Lost est une nouvelle source de plaisir, la dixième déjà jaillissant de la même montagne. Ce plaisir est retenu, se fait presque simple contentement et n’ébranlera pas le monde la musique et ce, qu’elle que soit la version de l’album, cristal ou digipack agrémentée de deux remix évanescents et d’une vidéo.

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   DARK BEAGLE
   KARL VON KARL
   POULPI

 
   (4 chroniques)



- Aaron Aedy (guitare)
- Stephen Edmondson (basse)
- Nick Holmes (chant)
- Gregor Mackintosh (guitare)
- Jeff Singer (batterie)


1. Don't Belong
2. Close Your Eyes
3. Grey
4. Redshift
5. Forever After
6. Sun Fading
7. Laws Of Cause
8. All You Leave Behind
9. Accept The Pain
10. Shine
11. Spirit
12. Over The Madness
13. Don't Belong (string Dub Mix)
14. Over The Madness (string Dub Mix)



             



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