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VIKING METAL  |  STUDIO

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Lexique viking metal
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ALBUMS STUDIO

1994 1 Vikingligr Veldi
1 Frost
1997 1 Eld
1998 1 Blodhemn
2000 1 Mardraum : Beyond The Withi...
2001 2 Monumension
2003 1 Below The Lights
2004 1 Isa
2006 1 Ruun
2008 1 Vertebrae
2010 Axioma Ethica Odini
2012 1 Riitiir
2015 1 In Times
2017 2 E
2020 1 Utgard
2023 Heimdal

E.P

2011 The Sleeping Gods
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2021 Caravans To The Outer Worlds

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1992 Yggdrasill
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2023 Heimdal
 

- Style : A Forest Of Stars, Voluptas, Naðra, Ihsahn, Bathory, Windir, Negură Bunget, Primordial
- Membre : Tartaros, Emperor, Skuggsjá, Drott, Blood Red Throne, Gehenna, Borknagar, Audrey Horne, Demonaz, Trinacria, God Seed, Ov Hell, Red Harvest, Evig Natt, Thundra, Aura Noir, Djevel
 

 Site Officiel (3283)
 Page Myspace (986)

ENSLAVED - Blodhemn (1998)
Par UDUFRU le 11 Mai 2005          Consultée 11619 fois

Il existe des groupes dont la discographie n’est entachée d’aucune faute de goût, dont la conduite et l’éthique sont irréprochables, dont le line-up stable montre une véritable cohésion et dénote une volonté commune de proposer une musique différente, à l’identité forte. ENSLAVED, vous l’aurez compris, est de ceux-là.

Après nous avoir transportés de fjords nordiques en batailles épiques dans leurs précédents efforts à la saveur Viking metal très prononcée (et délectable, cela va sans dire), les Norvégiens ont judicieusement choisi, pour leur ultime album du genre, de venir nous chercher en drakkar, sous un ciel spectral d’une terrifiante beauté sepia, que vient parfaire le regretté logo mythologique du groupe. Un artwork des plus réussis, sans doute le meilleur que s’est offert la formation à ce jour, mais le contenu de la galette qui l’accompagne est-il à la hauteur de ce que l’on est en droit d’attendre du quatrième album d’un des piliers du metal septentrional ? That is the question, comme dirait l’autre…

Intercalé entre « Eld » et « Mardraum », « Blodhemn » (traduisez « Vengeance Sanglante ») jouit de la difficile position de transition entre deux périodes créatives aussi intéressantes que distinctes l’une de l’autre. A ce titre, l’opus est exceptionnellement réussi, et parvient du même coup à dire adieu (définitivement ?) aux sublimes mélodies typiquement scandinaves, et à accueillir un surcroît de ténèbres qui viendra assombrir l’album suivant, le tout dans la douceur…

Douceur ? Voilà un adjectif qui se prête peu à l’ensemble de l’album, dont la violence, bien que subtile, préfigure de l’orientation que prennent les Norvégiens en vue de leur excellent et brutal « Mardraum ». Seule l’intro, aérienne et grandiose, permet à l’auditeur de respirer librement, sans haleter entre deux mouvements de tête incontrôlés. Dès "I lenker til Ragnarok", Dirge Rep s’acharne sur ces fûts à la manière d’un Berserker frénétique martelant un crâne ennemi à coup de hache. Son jeu est rapide et précis ; on peut seulement déplorer que le son produit est trop clair, ce que l’on reprochait déjà aux précédents albums où il l’était encore davantage.

Les guitares ont eu plus de chances, et se voient offrir ici une véritable qualité sonore qui permet aux riffs, nombreux et originaux, d’argumenter sur la richesse caractéristique des compositions de l’entité musicale ENSLAVED. L’utilisation presque équivalente de voix black et de chant clair, tous deux réverbérés par un écho bienvenu, finit de convaincre l’auditeur exigeant qu’il détient entre ses oreilles un album techniquement abouti et plutôt bien produit, comparativement à ses aînés.

C’est cependant la qualité des morceaux, et leur nature d’hybrides entre le passé et l’avenir de la formation, qui fait de cet opus une œuvre charnière dans l’évolution du groupe. En effet, on peut l’écouter longtemps sans parvenir à distinguer un titre supérieur aux autres. Forts de riffs entêtants, et d’un chant qui ne cesse de se bonifier avec le temps (en Norvégien, s’il vous plaît), c’est le taux de violence qui diffère d’une piste à l’autre. Quasi nul dans "Suttungs Mjod", final lyrique aux accents grégoriens, il trouve son apogée dans "Blodhemn", qui pourrait sans peine figurer dans « Mardraum » tant il est sombre et énervé. Gratifiée d’un superbe solo de guitare, cette vengeance sanglante fait froid dans le dos autant qu’elle émerveille.

Dès ce moment, comment ne pas adorer un album qui, non content de s’insérer parfaitement au tournant décisif d’une discographie sans faille, contient des titres furieux et mélodiques à la fois, dépositaires d’un savoir-faire inimitable en matière de Viking metal ? Un seul regret cependant vient ternir l’appréciation de cette œuvre : sa durée, qui n’atteint pas les quarante minutes, nous laisse un peu dépité au terme de l’écoute, mais quel plaisir, alors, de relancer cette machine à rêve grâce au bouton « play » !

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   (2 chroniques)



- Grutle Kjellson (basse, chants)
- Ivar (guitare)
- Dirge Rep (batterie)
- Roy Kronheim (guitare)


1. Audbumla
2. I Lenker Til Ragnarok
3. Urtical Gods
4. Ansuz Astral
5. Nidingaslakt
6. Eit Auga Til Mimir
7. Blodhemn
8. Brisinghamen
9. Suttungs Mjod



             



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