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Axel Rudi PELL - Kings And Queens (2004)
Par BAST le 14 Avril 2004          Consultée 8760 fois

« Kings And Queens » est le dixième albums studio d’AXEL RUDI PELL. Cela ne le rajeunit pas, lui qui sévit sous son propre nom depuis 1989. Dix albums studio ajoutés à quelques best of et un live en 15 ans d’existence, cela montre une véritable boulimie de travail de la part du guitariste allemand. Une aubaine pour les fans. Maintenant, force est de constater qu’en terme d’évolution, la succession rapprochée des albums d’ARP ne semble pas lui laisser suffisamment de recul pour faire évoluer un tant soit peu son style. De la part d’ARP, inutile donc de s’attendre à de la nouveauté. Le seul paramètre à bénéficier d’une réelle évolution entre chaque album, c’est la production, de plus en plus puissante. Pour le reste, RAS. Même la structure des albums reste identique, avec un ou deux titres speed, deux ou trois ballades et trois ou quatre pièces épiques.

Si vous ne connaissez pas le guitariste allemand, ne faites pas l’erreur de le comparer au guitar-hero suédois, MALMSTEEN, vous vous tromperiez. Car si MALMSTEEN fait considérablement évoluer sa musique autour d’une succession de soli ultra rapides, ultra techniques, ultra tout ce que vous voulez, ARP se concentre d’avantage sur les ambiances. La démonstration n’est pas vraiment la tasse de thé d’ARP. Son truc à lui, s’il fallait schématiser aussi sommairement que je le fais pour MALMSTEEN, c’est d’apposer de longs soli pleins de feeling sur des ambiances au clavier envoûtantes. Il existe d’autres différences entre les deux guitaristes, mais elles sont nettement plus anecdotiques, comme par exemple la capacité d’ARP de garder un line-up assez stable, sa simplicité, son absence d’autosuffisance ou encore le fait qu’il exclu le lever de jambe de sa chorégraphie, en concert. Bref, quoique j’éprouve un certain respect pour le suédois eu égard à l’élan qu’il a permis d’initier dans la scène heavy de ces dix dernières années, je dois avouer qu’AXEL RUDI PELL paraît éminemment plus sympathique.

J’évoquais un peu plus haut le manque évident d’évolution d’ARP sur ses opus. En contrepartie, il convient de garder à l’esprit que le guitariste allemand a su se forger un style qui lui est propre et qui est reconnaissable entre mille. Grand fan de RAINBOW, il mêle sur ses albums des influences sorties tout droit des années 80, hard FM (le chant, le jeu de guitare) ou, dans une moindre mesure, speed mélodique (la rythmique sur certains passages, les lignes vocales). J’avais découvert ARP avec « Oceans Of Time » (1998), un magnifique album doté de surcroît d’une pochette somptueuse. Ce qui m’avait alors frappé, c’était l’ambiance épique, réussie comme rarement. Le meilleur album d’AXEL RUDI PELL, à mon sens. A côté, ce « Kings And Queens » a du mal à tenir la comparaison. Il est du même acabit que ses deux prédécesseurs (« The Masquerade Ball », qui succède à « Oceans Of Time », puis « Shadow Zone »), c’est à dire agréable, avec son lot d’ambiances épiques, de ballades, de longs soli où chaque note a son importance. Maintenant, force est de constater qu’ARP ne parvient pas à égaler en qualité « Oceans Of Time ».

Quelques titres forts sont contrebalancés par d’autres, plus anecdotiques, desquels ne se dégagent pas assez de moments de satisfaction. Entre la fantastique pièce épique qu’est « Legions Of Hell » et le moyen « Take The Crown », par exemple, on se rend bien compte de l’irrégularité de cet album. De même, la superbe et longue ballade « Sea Of Evil » est opposée à la moyenne « Sailing Away ». Au final, « Kings And Queens » laisse un sentiment mitigé. On navigue entre le très bon et le moins bon et l’on ne retient guère plus de quatre ou cinq titres sur les dix qui composent cet opus.

AXEL RUDI PELL revient avec un album correct, sans être un indispensable du genre. Les fans seront ravis, les autres feront la fine bouche face à un opus travaillé, mais pas assez accrocheur. ARP continue de voguer en marge de cette scène heavy menée par RHAPSODY, BLIND GUARDIAN, STRATOVARIUS et consorts, dans une mer tranquille, qu’aucune vague ne vient plus agiter et qui garanti à ARP de garder ses fans, tout en le privant d’étendre comme il le mérite son auditoire. Reste que cet album est accompagné d’un événement de marque : La venue du guitariste allemand et de ses comparses à Paris, pour leur premier concert en France. Voilà au moins qui a le mérite d’être souligné !

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   BAST

 
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- Johnny Gioeli (chant)
- Axel Rudi Pell (guitare)
- Volker Krawczak (basse)
- Mike Terrana (batterie)
- Ferdy Doernberg (claviers)


1. The Gate (intro)
2. Flyin´high
3. Cold Heaven
4. Strong As A Rock
5. Forever Angel
6. Legions Of Hell
7. Only The Strong Will Survive
8. Sailing Away
9. Take The Crown
10. Sea Of Evil



             



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