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STRYPER - When We Were Kings (2024)
Par JEFF KANJI le 28 Mars 2025          Consultée 614 fois

Rares sont les groupes qui dépassent les trente ans de carrière et qui se bonifient avec le temps. Quarante ans après "The Yellow And Black Attack", STRYPER est toujours vivant et semble avoir trouvé le parfait équilibre entre tradition et modernité depuis deux albums. Encore aujourd’hui "Even The Devil Believes" et "The Final Battle" sont deux disques que je fais tourner régulièrement et qui n’ont toujours pas réussi à me lasser. Et je sens que je vais en ajouter un troisième de rang à la liste.

Il faut bien me rendre à l’évidence, depuis le début des années 2010, le groupe fait un quasi sans-faute, avec une productivité qui ne faiblit pas (surtout si on inclut les efforts solo de Michael SWEET qui sont presque un prolongement de STRYPER). Et deux albums auront été essentiels dans cette réussite des trois derniers opus : "Fallen" qui rétablissait toute la gloire passée des Américains après un très beau "No More Hell To Pay" qui tentait plusieurs choses, et "God Damn Evil" où le groupe a poussé la modernisation plus loin. Et contrairement aux errements des années 2000, STRYPER a trouvé là son point de référence, et à partir de là, doser tous ses ingrédients.

Alors on pourra arguer du manque de surprise de "When We Were Kings", mais on ne pourra pas critiquer sa qualité. Car écrire des titres comme "When We Were Kings", "Trinity" ou "Grateful" demande un talent indéniable, et encore plus après quarante ans de carrière. Pour les fans c’est vraiment l’idéal, car STRYPER n’oublie aucune des facettes qui font son ADN, entre les mid-tempi en majeur remplis de bonnes intentions et qui dégagent une sérénité que les vocaux de Michael Sweet soulignent toujours très bien, les titres Heavy à l’ancienne mais bien modernisés notamment par l’accordage un poil plus grave ou les hymnes garnis de chœurs.

La synthèse réside au sein de pistes comme "End Of Days" dont la lyric vidéo vient un peu diminuer l’impact je trouve, ou encore plus "Loves Symphony" où les contrastes entre un riffing volontiers offensif et des parties mélodiques très posées et ouvertes servent le titre dont les parties sont parfaitement imbriquées. Mais du côté des morceaux modernes, comme "Trinity" une de mes préférées ou très classiques - "When We Were Kings" est un hymne indiscutable – STRYPER frappe juste, et comme je le disais plus haut, c’est le troisième album d’affilée où il y parvient, même si on notera la plus grande agressivité générale de ce treizième LP.

Si via son titre et sa pochette, STRYPER jette de façon évidente un coup d’œil vers son passé, il va de l’avant musicalement et artistiquement, cherchant à toujours proposer des compositions abouties, soignées, catchy, heavy, sans faiblir. Michael Sweet semble dire en interview que la composition est un processus qui ne lui prend pas beaucoup de temps (même si quand il parle d’écrire un morceau par jour, il en rajoute peut-être un peu, même si au vu des nombreux albums dans lesquels il a été impliqué ces dix dernières années, ça pourrait être crédible), ce qui me rend vraiment admiratif. Signe de sa réussite, STRYPER propose pour la tournée de ses quarante ans deux sets : un très axé sur ses classiques et un sur son répertoire moderne, et les réactions du public tendent à confirmer mon sentiment envers le groupe : il ne se fout clairement pas de ses fans et soigne chaque sortie, et surtout il parvient à rester ce très bon groupe de Heavy Mélodique qui ne dépend désormais plus des audaces vocales ou du contenu de ses textes pour marquer les esprits. Quel malheur qu’il soit si rare en Europe.

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   JEFF KANJI

 
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- Michael Sweet (chant, guitare)
- Robert Sweet (batterie, percussions)
- Perry Richardson (basse, chœurs)
- Oz Fox (guitare, chant)
- -
- Paul Mcnamara (claviers, orgue, synthétiseur)
- Charles Foley (chœurs)
- Keith Pittman (chœurs)


1. End Of Days
2. Unforgivable
3. When We Were Kings
4. Betrayed By Love
5. Loves Symphony
6. Trinity
7. Rhyme Of Time
8. Raptured
9. Grateful
10. Divided By Design
11. Imperfect World



             



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