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DEATH METAL  |  STUDIO

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Lexique death metal
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ALBUMS STUDIO

1995 2 Haunted
1997 2 Warpath
1999 Maximum Violence
2001 1 True Carnage
2003 Bringer Of Blood
2005 13
2007 Commandment
2008 Death Rituals
2012 Undead
2013 Unborn
2015 1 Crypt Of The Devil
2017 Torment
2020 Nightmares Of The Decomposed

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1996 Alive And Dead

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2010 Graveyard Classics 3

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SIX FEET UNDER - Nightmares Of The Decomposed (2020)
Par POSITRON le 2 Mars 2021          Consultée 2450 fois

L'indicible nullité qui telle une puanteur cadavérique... ah non ça c'était une autre chronique mince alors je perds les pédales, comme Chris Barnes. C'est rigolo comme accroche, hein, ha, ha j'ai fait semblant d'être débile. Ah, c'était pas drôle, vous rigolez pas ? Et bien tant mieux parce qu'aujourd'hui on va pas se marrer.

Avant de parler du problème le plus visible, il me faut bien dire qu'instrumentalement, cet album est très mauvais. Je ne veux pas accabler les musiciens qui jouent carré et sont très compétents dans d'autres projets. Ils font manifestement ça pour manger : j'en veux pour preuve qu'il leur arrive parfois de nous sortir ici par accident quelque chose de pas trop médiocre, presque par mauvaise habitude de jouer sur de meilleurs albums. On peut trouver sur "Nightmares..." des fills très appréciables ou des solos très honnêtes, qui sans non plus respirer le génie, ne méritent pas d'être traités comme je vais traiter les autres éléments de cet album.

En dehors de ces brèves illuminations, le disque est de toute évidence composé dans un état que qualifier de pilote automatique constituerait une insulte aux développements de la technologie moderne. Le riffing est incroyablement basique et assemblé sans véritable volonté d'écrire des morceaux. Après une piste d'intro vaguement rapide et qui ressemble presque à quelque chose l'album déroule mid-tempos vides après mid-tempos vides dans une sorte d'architecture de néant remarquable par sa médiocrité. Je ne serais pas étonné d'apprendre que tous les riffs de cet album ont été composés en une journée par un des deux guitaristes devant son téléphone tant la plus grande difficulté dans cet exercice consisterait à se retenir d'avoir une idée intéressante.

Je profite de cette chronique pour faire ma petite promotion : si vous voulez apprendre à composer du Death Metal, je vous garantis que je peux vous apprendre à faire mieux pour une somme modique (contactez-moi sur posiposipositron@gmail.com et n'oubliez pas bien sur de vous abonner à ma chaîne touiche !). Mais alors, me direz-vous, comment puis-je en être aussi sûr ? La réponse est très simple : c'est que faire mieux n'est pas très difficile.

Mais bon, le pire c'est bien évidemment Barnes. Vous l'attendiez il faut bien que j'y consacre deux pleins paragraphes. Voilà : du Chris Barnes que vous avez connu et peut-être aimé il n'y a plus rien. La voix est grotesque, sans énergie, une sorte de grommellement de vieux gobelin constipé sans puissance ou grain. Les tentatives mi-porcines mi-murines de sortir d'un registre grave sont encore plus gênantes et échappent à toute tentative de description non lovecraftienne.

Quand bien même vous commenceriez à chouiner "oui mais moi j'aime bien", déjà je vous prierai de calquer vos goûts sur les miens au lieu de tenter de développer votre esprit critique vous-mêmes parce que visiblement ça ne se passe pas très bien, et ensuite, même rythmiquement Barnes est à l'ouest. Et ne venez pas me dire que c'est un effet, on voit bien qu'il essaye de se caler avec sa diction ravagée et qu'il y arrive pas : c'est pathétique. Même les paroles – même les titres de chansons – dont pourtant on se fout un peu sur ce genre d'album sont parmi les pires paroles de Death Metal que j'ai pu lire.

À la limite vous avez le droit d'apprécier cet album comme on apprécie "The Room" parce qu'il faut bien avouer qu'à certains moments ça en devient limite marrant genre "The Noose" ou "Dead Girls Don't Scream" ça me fait revenir sur mon introduction on rigole quand même un peu, surtout le contraste entre le solo franchement plutôt bon de "Dead Girls" et le reste de la piste qui est un étron fumant.

Voilà c'est tout ce que j'avais à dire sur cet album. Vous trouverez peut-être cette conclusion un peu abrupte, cette chronique acide et lapidaire, sans remise en contexte, sans développement ou fantaisie. Sans respect. Regardez-moi dans les yeux à travers votre écran et dites-moi que cet album méritait plus. C'est bien ce que je pensais. Passez une bonne soirée.

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   POSITRON

 
  N/A



- Jeff Hughell (basse)
- Ray Suhy (guitare)
- Jack Owen (guitare)
- Chris Barnes (chant)
- Marco Pitruzzella (batterie)


1. Amputator
2. Zodiac
3. The Rotting
4. Death Will Follow
5. Migraine
6. The Noose
7. Blood Of The Zombie
8. Self Imposed Death Sentence
9. Dead Girls Don't Scream
10. Drink Blood, Get High
11. Labyrinth Of Insanity
12. Without Your Life



             



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