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DEATH PRESQUE MELO  |  STUDIO

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1997 2 Warpath
1999 Maximum Violence
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2007 Commandment
2008 Death Rituals
2012 Undead
2013 Unborn
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SIX FEET UNDER - Unborn (2013)
Par CHAPOUK le 21 Juin 2015          Consultée 2422 fois

"Unborn", vous l'aurez deviné, est la suite logique de "Undead" : le skeud sort un an après son petit frère, les pochettes sont étrangement ressemblantes, le titre d'opus également. Bref on est en droit de penser, quand on est possession de ces éléments-là, que SIX FEET UNDER a sorti le jumeau de "Undead" avec toutes les chutes de de ce dernier (oui parce que même sans faire ma langue de pute, on connaît quand même la tendance du groupe à pencher vers la facilité…).

Moi je dirais plutôt qu'il faut voir le duo "Undead"-"Unborn" comme une forme de dualité du style Yin-Yang. "Undead" représenterait le Yang (n'allez pas chercher pour autant d'histoires de pureté ou de positivisme dans cet album, on écoute du Death là quand même) et "Unborn" le Yin. Pourquoi ? Parce que je l'ai décidé ! Et puis aussi parce que "Unborn" est quand même beaucoup plus empreint d'une ambiance malsaine, écrasante et torturée que son frangin.

On l'entend dans la surprenante introduction qu'est "Neuro Osmosis". Pourquoi surprenante ? Parce que je l'ai décidé là aussi ! Et puis surtout parce qu'on n'a pas vraiment l'habitude d'entendre des intros acoustiques chez SIX FEET UNDER, ni même des riffs aussi ambiancés et mélodiques qui tendraient à se rapprocher du style AMORPHIS. Pourtant c'est très bien fait, mais c'est aussi une des rares fois où vous allez entendre ce genre de choses sur cet album malheureusement. Les seuls autres élans mélodiques que vous pourrez capter sont présents sur "Decapitate", qui reste néanmoins un titre assez bateau, le pont bordélique de "Fragment" où growls, manifestations des cancrelats de l'enfer, riffs bien lourds et basse bourdonnante viennent tous en même temps, et sur le même plan sonore, accompagner les envolées mélodiques des guitares. Seul "Zombie Blood Curse" est vraiment convaincant avec son Death'N'Roll accrocheur qui nous replonge avec grand plaisir dans l'époque "Warpath". Le riff a beau être d'une simplicité extrême il fonctionne tout de même bien grâce à un batteur réglé comme une horloge qui vient le seconder, puis ce passage plus Doomy qui apparaît à 1 minute 57 laisse apprécier une basse qui se fait mystérieuse et tragique en même temps ainsi qu'une guitare plaintive et aérienne. Et puis c'est tout !

Vous pouvez éventuellement vous consoler avec le sympathique riffing de l'intro de "Prophecy", la mélodie glauque de "The Sinister Craving", soutenue par de grands coups de double pédale, mais attention ce sont des pièges : les titres tournent vite en rond autour de ces éléments ! C'est là tout le problème de cet album, des titres comme "Psychosis" ou "Incision" ont un potentiel headbang élevé mais finissent par lasser l'auditeur à cause de cette boucle infinie et non inspirée qu'ils forment en tournant sur eux-mêmes sans jamais décoller… Néanmoins ils sont toujours plus intéressants que "Inferno" qui était carrément dispensable.

Le seul morceau qui pourrait vous réveiller après avoir subi le côté hypnotique de certains de ces titres c'est "Illusions" (bonus-track) qui démarre avec un chœur d'hommes puissant et inquiétant en guise d'introduction pour un morceau de Black/Death revigorant ! Le blast-beat est à l'honneur et ça fait plaisir, les hurlements Black sont convaincants et se marient parfaitement aux growls, l'ensemble des deux contribue d'ailleurs à former cette chape de plomb qui recouvre le morceau en entier. Son seul bémol, c'est que mis à part l'intro, on le croirait produit avec les pieds. Le gros son présent jusqu'à maintenant sur l'album a complètement disparu : les graves sont quasi inaudibles, seuls les riffs abrasifs se font distinctement remarquer. Dommage car sans cette désagréable impression, ça aurait sûrement été encore plus jouissif.

Bilan mitigé donc pour ce "Unborn" : j'ai beaucoup aimé les efforts mélodiques produit de ci-de-là, notamment sur l'intro, ainsi que le titre "Zombie Blood Curse" mais à côté de ça, les autres morceaux ne retiennent pas vraiment l'attention. Je soupçonne le groupe de s'être un peu précipité dans sa conception de son propre Yin (éhé faut suivre !), l'idée est bonne mais pas assez travaillée…

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   CHAPOUK

 
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- Chris Barnes (chant)
- Steve Swanson (guitare)
- Ola Englund (guitare)
- Jeff Hughell (basse)
- Kevin Talley (batterie)
- Rob Arnold (guitare sur 10)
- Ben Savage (guitare sur 1,4,6, 8)


1. Neuro Osmosis
2. Prophecy
3. Zombien Blood Curse
4. Decapitate
5. Incision
6. Fragment
7. Alive To Kill You
8. The Sinister Craving
9. Inferno
10. Psychosis
11. The Curse Of Ancients



             



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