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HEAVY METAL  |  STUDIO

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 Overkill Wreckingcrew (1624)

OVERKILL - I Hear Black (1993)
Par CANARD WC le 22 Août 2007          Consultée 11675 fois

J’étais quasi certain de retrouver des traces de PANTERA dans cet album. On sous-estime beaucoup l’influence qu’a eu PANTERA sur le Metal des années 90. Mais bon, sur ce 6ème album des new-yorkais, faut avoir de l’imagination pour trouver des traces de Power Metal sur la galette. A la limite, quelques soupçons éparses. Ces grattes implacables, ce mid-tempo lourd et ce « son » compact peuvent éventuellement faire croire en une vague convergence. Et encore, faut chercher loin. Les esprits chagrins diront que ces éléments étaient déjà (plus ou moins) présents dans les précédents opus. Conclusion : OVERKILL et PANTERA, c’est pas la même crèmerie.

OVERKILL fait son petit bonhomme de chemin et continue dans la voie que le groupe avait tracée lors d’ « Horrorscope ». Soit un Metal plus Heavy que Thrash, axé sur les ambiances sombres et la cohabitation du lourd, du véloce et du mid-tempo. OVERKILL ralentit la cadence, cherche des atmosphères (et les trouve). L’ensemble fait parfois penser à du BLACK SABBATH (période « Sabotage ») – particulièrement flagrant sur « Spiritual Void ».

Pourtant, l’album débute comme un trompe l’oreille : OVERKILL est en pleine forme. Ils ont la patate, donc ça déboule comme jamais. Les trois premiers titres s’enchaînent à un rythme d’enfer et synthétisent à eux seuls la « patte » made in OVERKILL.

Rapide passage en revue :

- « Dreaming in Columbia » arrache le papier peint d’entrée de jeu,
- puis « I Hear Black » nous rappelle les influences très Metalliquesques du groupe,
- et « World of Hurt » donnerait envie de headbanguer à une nonne.

A priori, on n’est pas dépaysé : 100 % OVERKILL pur jus élevé au grain.

Je dis bien « a priori ». En réalité, c’est un changement de cap qui couve.

Depuis une poignée d’albums, on savait que le groupe avait le cul entre deux tendances : Heavy couillu ou Thrash speedé ? Telle est la question. Cet album marque le début d’une affirmation / un positionnement ouvertement Heavy. On abandonne les sentiers du Thrash poisseux pour tendre vers un Heavy lancinant (assez pêchu tout de même). Même les titres les plus « musclés » s’avèrent moins puissants, moins furieux. Est-ce à mettre sur le compte du nouveau batteur ? Hypothèse peu probable. Non, nous avons là un album simplement moins Thrash, diablement plus Heavy. Donc ouvertement moins « violent ». Point barre. Ca va pas chier plus loin. Arrêtez un peu de vouloir faire passer des vessies pour des lanternes.

Comme souvent avec le groupe, la « clé » de l’album est dans son titre. Avant de composer cet opus, les mecs d’OVERKILL ont dû pas mal écouter le Black Album de vous-savez-qui et ça s’entend. Ils ont entendu le Black Album (« They hear Black »). Je sors. Quoi je suis mauvaise langue ? Me dîtes pas qu’il n’y a pas un je-ne-sais-quoi à la « Sad but True » dans le morceau « I hear Black » ? Ni dans le tempo de « Feed my Head » ? Vous êtes de mauvaise foi. Vous commencez à m’énerver à tout discuter.

En réalité, le principal problème de ce « I hear Black » saute aux oreilles au beau milieu de la galette : le manque de « mordant ». Même si ce revirement « Heavy » est réussi – comme en témoigne la ballade « Shades of Grey » - faut avouer que, placée en plein milieu du skeud, bah ça casse un peu le rythme de l’album. On avait ptet un peu trop l’habitude qu’OVERKILL explose tout. Si on ajoute à cela la production un peu pataude, vous comprendrez que ce manque de pêche est le principal défaut de cet album. Du coup, la majorité des fans ont été déçus. Les pauvres choupinous.

Moi je dis qu’il faut pas se plaindre.

Succéder à « Horrorscope » n’était pas facile. Même carrément mission impossible. Pour un album soi-disant décevant, OVERKILL nous a pondu une moitié de titres qui bastonnent « comme il faut », dont une finale dantesque avec les terribles « Weight of the World », « Undying » et « Just Like you ». Si on fait le bilan, ça nous fait quoi... 6 titres qui arrachent et le reste qui alterne entre le « moyen » et le « mou du genou ». C’est pas si mal.

...

Ah oui et j’allais oublier de le dire : même s’il est moins bien, j’adore cet album. Comme quoi.

Note : 3,5/5

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   CANARD WC

 
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- Bobby 'blitz' Ellsworth (chant)
- Rob Cannavino (guitare)
- Merrit Gant (guitare)
- D.d. Verni (basse)
- Tim Mallare (batterie)


1. Dreaming In Columbian
2. I Hear Black
3. World Of Hurt
4. Feed My Head
5. Shades Of Grey
6. Spiritual Void
7. Ghost Dance
8. Weight Of The World
9. Ignorance & Innocence
10. Undying
11. Just Like You



             



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