Le 19 Juillet 2022 par MR G

Troisième album de MERCYFUL FATE marquant sa reformation après quelques années de séparation, troisième chef d'œuvre on peut le dire ! J'ai découvert le groupe avec cet album à sa sortie et cela m'a permis d'entrer dans l'univers du King dont les interviews me faisaient m'interroger sur sa personnalité à l'époque ! J'ai tout de suite adoré l'univers musical et la voix particulière de cet excellent chanteur ! Avec une production meilleure que sur les précédents albums, le groupe allait marquer à nouveau de quelques albums de haut niveau la sphère métallique ! Rien à jeter encore une fois ici. Du titre d'ouverture "Egypt" à la nouvelle version de "Return Of The Vampire" en passant par l'excellent "The Old Oak" et ses changements de tempo bienvenus, l'album est à nouveau hanté par les histoire de King Diamond qui sont superbement orchestrées par les musiciens d'un très haut niveau, Hank Sherman et Michael Denner étant complémentaires et d'un très bon niveau de shredding ! Mélodique, Doomesque, Heavy, théâtral, "In The Shadows" a tout d'un très grand album de Heavy, d'ailleurs c'est un très grand album !

Le 18 Juillet 2022 par CLANSMAN57

Là aussi, je ne suis pas totalement conquis avec une seule écoute.
Différent du suivant, que je trouve monstrueux.
Peut-être est-ce pour cela que je suis relativement déçu ? Je ne retrouve pas ces superbes mélodies de guitare, le chant clair et les chœurs sont peu employés.
Les parties Black Metal sont très low-fi et les autre éléments sont davantage audibles (ambiant, psyché ou que sais-je encore).
C'est original cependant et mon avis peut encore changer.

Fin.

Le 18 Juillet 2022 par CLANSMAN57

Pas super convaincu après une seule écoute.
À voir avec les prochaines.

Note non définitive.

Le 18 Juillet 2022 par BLUEMASK

Le début de la fin du groupe... Jusque là, le groupe avait commis des faux pas, des albums moins inspirés, mais avait gardé cet esprit Rock n' Roll sans être Heavy pour cacher la misère. Seul "Orgamastron" avait eu un son vraiment lourd(ingue), épais, mais rapidement "1916" avait été un retour en grâce...

Avec "Bastards", pas mauvais en soi, MOTÖRHEAD établit le son qui ne les quittera plus: plus Heavy, plus violent, plus 'Metal' en fait. Pour ma part, cela devient moins bon et sert surtout à masquer des compositions qui ne sont plus des évidences mais du savoir-faire...

"Bastards" est un bon album de ce MOTÖRHEAD là, mais pas forcément un bon MOTÖRHEAD.

Le 18 Juillet 2022 par LAIHOVARIUS

Je viens en effet de jeter une oreille sur le nouveau single de SABAT'...euh POWERWOLF...on croirait le GAMMA RAY du début des années 2000 qui pompait sans vergogne le PRIEST...
Pas mauvais mais alors pas original ni inspiré pour deux sous.

(je serais SABATON je demanderais des royalties 😁)

Le 18 Juillet 2022 par SNAKEPIT

Un grand, très grand merci à Fred pour son coup de gueule sur RATM : ça fait rudement plaisir de lire enfin un commentaire qui ne brosse pas ce groupe dans le sens du poil en décrivant ses membres tels qu'ils sont réellement.

Du coup, je n'ai plus grand-chose à dire sur cet album dont j'en pense le plus grand mal. Pour compléter les propos de Fred sur RATM, on peut aussi ajouter qu'en 2009, le groupe a ressorti en single son tube "Killing In The Name" afin de contrer un personnage de télé-réalité dans les charts britanniques. C'est d'une débilité affligeante ! Sans compter que lors de leur récente reformation, avant le confinement dû au Covid-19, le groupe a posé ses conditions pour participer à certains festivals en exigeant une certaine somme. Voilà là toute l'étendue de la subversion de RATM !

Aujourd'hui, je ne suis pas loin de penser que ce groupe est la plus grande escroquerie du Rock au sens large. D'ailleurs, le fait que la bande à Tom Morello ait toujours été dans les petits papiers de la presse musicale est assez parlant et devrait en faire réfléchir plus d'un : dans les interviews, pas une seule fois les membres du groupe ont été contredits ; aucun journaliste n'a relevé leurs contradictions et leurs titres ont toujours été accueillis à bras ouverts sur MTV et les radios musicales du pays. L'escroquerie RATM aurait pu être mise en lumière à la face de tous dès le milieu des 90s : il aurait suffi pour cela de les confronter à des dissidents ayant été contraints de fuir le régime communiste de leurs pays (des pays de l'Europe de l'Est au Cambodge, en passant par Cuba, la Corée du Nord, la Birmanie, entre autres) ou ayant connu les goulags et là, ils auraient été bien embarrassés.

À bien y regarder, les messages de Fred sur RATM ont mis le doigt sur un des problèmes majeurs qui caractérisent les groupes et musiciens emblématiques des 90s : le décalage entre le message qu'ils délivraient et leurs faits et gestes. Ils étaient en première ligne pour dénoncer le système, traiter de vendus tous les artistes à succès, mais ne se privaient pas de s'en mettre plein les fouilles et profitaient eux aussi au maximum (certains d'entre eux, en tournée, logeaient dans des hôtels 5 étoiles, voyageaient en jet privé) de ce système censé les déranger.

Outre RATM, il y a Eddie Vedder qui vit aujourd'hui dans un manoir, a plusieurs autres résidences secondaires et, d'ailleurs, de nombreux musiciens issus de la scène Grunge vivent aujourd'hui exactement comme les bobos parisiens des beaux quartiers, totalement déconnectés du monde réel, hors-sol. En gros, ils sont devenus des caricatures de tout ce qu'ils détestaient (ou étaient supposés détester) il y a trente ans et le pire, c'est qu'ils ne s'en rendent même pas compte.

En y regardant de plus près, plusieurs des acteurs majeurs de la scène Rock/Metal des 90s sont la parfaite incarnation de la bourgeoisie d'extrême-gauche : toujours prompts à faire la morale aux autres, à s'ériger en parangons de la vertu, en chantres de l'intégrité (il y a fort à parier que plusieurs d'entre eux ont envoyé leurs gosses dans des écoles de prestige en Suisse). "Faites ce qu'on dit, mais (surtout) pas ce qu'on fait". Pour ces raisons et bien qu'ayant été un enfant des 90s, j'ai vraiment de plus en plus de mal à être tolérant envers de nombreux groupes ayant animé cette décennie. En passant, on peut constater qu'ils ont été bien silencieux pendant les deux mandats d'Obama aux USA entre 2008 et 2016 (alors qu'il a ouvert plusieurs conflits dans le monde et paupérisé son pays comme aucun autre président américain avant lui ; plusieurs sites Internet et livres en parlent d'ailleurs) et qu'on ne les entend pas du tout actuellement concernant les dérives du wokisme et autres idéologies débiles qui sévissent depuis quelques années ou encore la mainmise des GAFAM dans le monde. La bourgeoisie d'extrême-gauche dans toute sa splendeur, vraiment !

Au final, j'estime qu'un groupe comme WARRANT (que je ne porte pourtant pas dans mon cœur), tête de turc de pas mal de monde ici, est moins pire qu'un RATM (que ces mêmes "haters" évitent soigneusement de critiquer, en passant) car eux, au moins, à ma connaissance, n'ont jamais prétendu changer la face du monde, appartenir au "Camp du Bien" ou fait du prosélytisme socio-politique débile. Dans cette optique, j'ajouterais aussi que j'ai infiniment plus de respect pour des groupes d'AOR comme TOTO, JOURNEY, FOREIGNER (dont je ne suis pourtant pas fan, loin de là) que pour les membres de RATM et quelques-uns de leurs confrères contemporains (la vache : si quelqu'un m'avait dit en 1994 que je tiendrais ce genre de discours en 2022, j'aurais ri au nez de mon interlocuteur !).

Pour se recentrer sur l'aspect musical de RATM, si Tom Morello est considéré comme un des guitaristes majeurs des 90s ; je pense avec du recul que c'est dû au fait que dans le Metal mainstream de cette décennie, il y avait très peu de six-cordistes valides (de mémoire, Jerry Cantrell d'ALICE IN CHAINS, Dimebag Darrell de PANTERA) et ce vide lui a permis de bénéficier de plus de couverture médiatique, d'être perçu comme un "guitar-hero par défaut". Si RATM est désigné comme la figure emblématique du Rap Metal, c'est surtout parce que les autres représentants dans ce style ne valent pas tripette et la barre est placée tellement bas...

C'est simple, si tous les styles de Rock et de Metal ont leurs cahiers des charges, le Rap Metal a plutôt une demi-feuille de charge vu que le tour du propriétaire est fait de manière express. D'ailleurs, il faut voir qui sont les groupes qui ont été influencés par RATM : LIMP BIZKIT, LINKIN PARK, CRAZY TOWN, une grosse partie de la scène Nü-Metal, HOLLYWOOD UNDEAD, FEVER 333 : en gros, une ribambelle de groupes pauvres ou inexistants sur le plan mélodique et même les membres de RATM en personne les trouvent nazes, c'est dire. RATM a changé le Metal US de l'intérieur, et pas en bien. Je trouve déplorable le fait qu'ils aient eu plus de succès que FAITH NO MORE, mais aussi que LIVING COLOUR, FISHBONE qui ont chacun une palette musicale plus large, plus intéressante. En fait, la seule fois où les membres de RATM (enfin, trois d'entre eux) ont montré un visage un peu plus sympathique, c'était lorsqu'ils ont monté le projet AUDIOSLAVE au début des 00s. Là, ils ont mis de côté leur "aspect politisé", se sont davantage focalisés sur la musique avec, en prime, un vrai chanteur (Chris Cornell, c'est quand même autre chose que Zack De La Rocha), ayant clamé à qui voulaient les entendre que le Rap Metal, c'était fini, mort et enterré. Mais bon, chassez le naturel, il revient au galop et RATM n'a pas pu s'empêcher de se reformer (deux ou trois fois, il me semble).

Bref, RATM fait partie du peloton de tête des groupes les plus surestimés de tous les temps et qu'il convient de désacraliser d'urgence.

1/5 parce qu'il n'y a pas moyen de noter en-dessous.

Le 18 Juillet 2022 par FRED

Comme disait la pub, "une bonne claque aux mauvaises odeurs" !
POISON fait du bien, ne se prend pas la tête, c'est fun, bien écrit, bien joué !
Où est l'insouciance de ces années dorées ?

Le 17 Juillet 2022 par BAKER

Le son et la mise en place sont très limites, mais cet EP est une borne, une révolution.

Certes DEEP PURPLE et plein d'autres ont avant essayé de forniquer sauvagement avec un orchestre symphonique, mais c'était toujours du Hard Rock, du Heavy Rock, de l'AOR sophistiqué. Mais jamais du pur metal n'avait été aussi étendu avec des orchestrations somptueuses.

Peavy, son nom, c'est WAGNER.

Cela s'appelle le destin, et non seulement ce petit disque non dénué de défauts a révolutionné le monde du Metal, mais il a carrément posé les jalons pour un style qui depuis est devenu chose courante.

Le 17 Juillet 2022 par BLUEMASK

LE disque à ecouter en 1991, en marge de l'enterrement de Gn'R avec UYI...
Le parfait barycentre entre ACDC et LYNYRD SKYNYRD.

Les Four Horsemen étaient malpolis, sales, vulgaires, mais jouaient un Rock n'Roll quintessentiel, sauvage, brut, mélodique. Celui qui ne tape pas du pied sur 'Rockin' Is My Business' ou 'Let Is Rock' est cul de jatte, celui qui ne hurle pas de joie sur le refrain de "Can't Stop Rockin" est muet.

Mais ce disque n'est pas monolithique, les "Wanted Men", "Tired Wings" à dominante acoustique et Country aèrent le disque...

En ce début des années 90, the Four Horsemen, CINDERELLA sur son 3eme LP , les BLACK CROWES et LITTLE CAESAR montrent que POISON, WARRANT et DOKKEN n'ont pas tué le Rock n' Roll. La vague Punk de Seattle confirmera la chose dans un autre registre parfois tout aussi talentueux (pas toujours) mais tuera malheureusement ce courant.

Un must have pour ceux qui considèrent à raison qu'ACDC est mort avec Mitterrand et que CREEDENCE est le plus grand groupe Rock du monde.

Le 17 Juillet 2022 par BALAAM

Remplacer Didier Delsaux, c'est, toute proportion gardée, comme remplacer Bruce Dickinson, il y aura forcément des déçus. Je n'en fais pas partie car je suis totalement convaincu par la prestation de Carine sur cet album. Elle a de la personnalité et ne manque pas d'expressivité. Ecoutez "Au Portes De L'oubli" sans a priori et vous aurez un bon aperçu de ses qualités vocales et de l'émotion qu'elle arrive à faire passer.

Quant à la musique, elle est d'une efficacité redoutable. Le Heavy Metal comme je l'aime, puissant et accrocheur avec de vraies pépites comme "De Vos Outrances" et "Légendaire Survivant" pour n'en citer que deux.

Le 17 Juillet 2022 par NY JETS

Retour du Hellfest 2022, une nouvelle fois j'ai vu mon groupe de Metal préféré: set-list impeccable, un "Painkiller" mortel, bref le top même si Rob affichait un visage marqué par ses gros problèmes de santé.

Du coup, j'avais deux heures de route pour le boulot et je me suis dit "tiens, je me ferais bien un live de JUDAS".
J'ai ressorti ce "Live Meltdown", parce que j'aime bien l'époque Ripper.
Bah putain, même si l'accordage des grattes est franchement Drop-D, l'ensemble est énorme. Ripper chante bien, le public suit.

C'est classieux, et encore une fois je me demande bien pourquoi Rob ne s'est jamais frotté au répertoire 1997-2001 de JUDAS. Putain, respecte l'histoire de ton groupe et balance un p'tit "Feed On Me" ou un "Blood Stained"!

J'espère que ça arrivera un de ces jours.

Le 16 Juillet 2022 par BLUEMASK

Très bel album d'Henry et son groupe, dans un trip Hardcore psychédélique on va dire. On entend beaucoup parler d'accents Jazz dans cet album, il est difficile de définir le Jazz, mais en tout cas, des musiciens qui jamment ensemble est une définition un peu large... Pas de Coltrane ou de Mingus à l'horizon mais un Heavy-Hardcore qui laisse les instruments se développer sur une rythmique souple et bétonnée. Rollins hurle, crie, parle, n'a pas l'air bien joyeux mais l'ensemble tient la route.
Mais, c'est le syndrome 90s, encore une fois, un disque un peu long pour retenir l'excitation sur toute sa durée...

Le 16 Juillet 2022 par FRED

Merci pour ces précisions, Jeff.
Mais reconnaissons quand-même que ça le fait sur le CV, ça a de la gueule !
Après, concernant SCORPIONS, on n'est jamais sûr, non plus : confère le remplacement fantôme de la section rythmique sur Love at First Sting (ou pas), l'enregistrement d'un disque de reprises de SWEET en allemand sous un autre nom, les raisons précises de l'éviction de Buchholz, et j'en passe.
Enfin, tu as l'air mieux renseigné que moi, néanmoins !
Et merci pour ta chronique très précise de ce disque, qui montre bien les liens entre ce groupe américain et l'Europe, ainsi que les conséquences heureuses de ce fait sur leur très bonne musique, qui atteindra son apogée sur le référentiel et indispensable "Under Lock And Key".

	Par Nightfall In Metal Earth Ah c'est sûr que l'absence d'Internet rendait beaucoup plus de choses mystérieuses... Et ils s'en passaient bien davantage. Des fois c'est pas grand-chose. Mais juste pour citer un exemple que je connais bien, va savoir dans les années 80 quel membre de QUEEN joue de la guitare ou du clavier selon les morceaux... Jeff Kanji

Le 16 Juillet 2022 par FRED

Un Heavy Metal de bas étage, fatigant, musicalement pauvre et très bas du front.
Presque une insulte au bon goût et à l'intelligence, à l'image de cette pochette imbécile et mal dessinée.
Cela m'irrite les tympans, c'est tellement primaire et mal joué ! Remettez-moi NIGHT RANGER ou THIN LIZZY !

Le 16 Juillet 2022 par FRED

Sans doute le meilleur disque de ce groupe au succès phénoménal, véritable détonateur de l'explosion du Hard au États-Unis avec son premier album et la reprise vitaminée des Britanniques SLADE.
Petit tournant FM, cette fois-ci, et pas de reprise !
Aucun filler ici et on sent que le groupe a bossé, j'en veux pour preuve la superbe ballade "Twilight Hostel". Un must-have de ces années où le Rock savait être mélodique et intelligent... Avant l'ère Metal et le début des années 90...
Hélas, peu de succès à la clé ! Les Hardos préféraient alors les pitreries de Blackie Lawless et ses lancers de viande en concert sur fond de torture de femme quasi-nue, ou les frasques extramusicales de MÖTLEY ! Deux bons groupes mais qui, en 1986, faisaient artistiquement du sur-place et compensaient par des numéros de clowns, alors que QUIET RIOT atteignait la maturité de son art ! Indispensable !

Le 16 Juillet 2022 par FRED

Non, je ne juge pas qu'à l'aune du côté "poseur", confère mon avis sur Morello.

Mais quand même, quand le même Morello déclare qu'une excellente chanson, "c'est celle qui vous donne envie de brûler une voiture de flics", je me dis que ce sont quand même de sacrés connards. Parce qu'on a vu deux/trois exemples en France. Et dans les voitures de patrouille des flics, il y a des gens. Des "flics", souvent de base, souvent non titulaires ou même non fonctionnaires ("adjoints de sécurité", emplois précaires de la fonction publique, merci Sarko), très jeunes, assez souvent issus des minorités... confère les vidéos sur YT.

Pendant que Morello et De La Rocha se la jouent révolutionnaires milliardaires, ils incitent des imbéciles, souvent étudiants à la fac, issus de milieux plutôt favorisés, à cramer des prolétaires. Je parle pas des "jeunes de quartier", eux n'écoutent pas de Rock, mais souvent du Rap avec le même discours débile et poseur, à visée stupidement mercantile.

En plus, maintenant, RATM ( ou "RATP", "fonctionnaires" de la fausse subversion, comme le postier de Neuilly ?), ils ont quel âge ? 55 ans ? Non mais, sérieux ! Il n'a pas honte, le Zach, avec ses textes prépubères ? La vraie vie, c'est pas un jeu vidéo, mec...

Et c'est tout le problème de cette musique dite "revendicative", "anti système". Je kiffais ces groupes quand j'avais vingt ans. Maintenant, je trouve ça naze à deux niveaux : déjà, ces groupes font partie intégrante du système capitaliste qu'ils pourfendent pourtant, confèrent les analyses du sociologue communiste Michel Clouscard, en particulier sur "La marginalité devenue consommation de masse". RATM en est un excellent exemple. Ensuite, je trouve cela pauvre au niveau musical. METALLICA, par exemple, groupe autoproclamé "antisystème" à ses débuts, ne m'apporte plus rien musicalement. Et quand en plus j'ai compris à quel point leur révolte était bidon, tu auras compris mon indifférence pour ces types.

Petite citation de louscard, pour finir : "Le Rock se prétend subversif mais n’est que soumission à l’ordre capitaliste, jusque dans son rythme et sa composition, découpé en tranches répétitives, conformiste, doté d’un rythme conservateur, réactionnaire. En comparaison avec la profondeur (prolétaire) du Swing, du Blues dont se réclament les rockeurs (blancs), ils ne récupèrent rien de plus qu’une subversivité factice ». N'oublie jamais, mon gars : les disques "antisystème" de RATM, tu les achètes ! Du coup, mes préférences vont à des groupes aux aspirations commerciales assumées, qui ne ne prennent pas pour des révolutionnaires mais se concentrent sur la pratique de leurs instruments !

Le 16 Juillet 2022 par BLUEMASK

Un disque exhutoire, nul et formidable. Les titres sont courtissimes, heureusement, chaque titre individuellement est limité... et pourtant, le disque s'écoute et s'apprécie. Pour sa franchise viscérale, pour ses accélérations rythmiques qui soulèvent le cœur, pour sa capacité à ordonner le chaos... Plus Punk que Metal, ou peut être le plus extrême Metal si l'on considère (à raison) que le Death Metal ou le Black sont des impasses où finalement rythme et groove ont été bannis.

Le 16 Juillet 2022 par BLUEMASK

WASP aurait pu faire partie de ces tâcherons du Hard US, avec QUIET RIOT, DOKKEN et consorts, mais voilà, il y a la voix de Blackie Lawless. Une voix hargneuse, mais éraillée et voilée qui bizarrement transcende chaque ligne de chant. Une voix mélancolique, blessée...

Ce live couvre la première partie de carrière de WASP. À partir de "Headless Children", Blackie allait exploser son cahier des charges et s'ouvrir en tant qu'artiste, sa voix étant en parfait accord avec le propos. Pour l'heure, c'est étrange d'écouter cette voix désespérée sur des odes prépubères, à la gloire de la pipe, de la chatte et des femelles, pas des femmes, bien sûr... L'intro de l'inédit "Manimal" est assez poilant à ce titre...

Côté musique, ce n'est pas le Live du siècle : manque criant d'énergie dans la prise de son, setlist trop homogène... mais voilà, c'est WASP, pas DOKKEN et son affreux "Beast From The East" et cela reste donc un bon Live de Hard Rock US des années 80...

Le 16 Juillet 2022 par FRED

Bon premier album du plus européen des "Glamsters" US.
Il y a du SCORPIONS chez ce groupe, en particulier dans les déjà superbes parties de guitare de l'excellent G. Lynch et dans la voix chatoyante de Don DOKKEN, d'ailleurs un temps pressenti pour remplacer Klaus Meine sur "Blackout", album pour lequel il enregistra quelques maquettes avec le groupe d'Hanovre.
Ce qui frappe, plus de quarante ans après, c'est la musicalité de DOKKEN, ce don inné pour faire sonner son Hard Rock énergique tout en restant mélodique, voire mélodieux. À la SCORPIONS, mais dans un style plus américain, ce Rock de caractère sait se montrer néanmoins velouté lorsqu'il le veut, un aspect que le groupe saura développer et perfectionner tout au long d'une carrière couronnée de succès.

Respect !

	Par Nightfall In Metal Earth Précision utile, car on entend ce refrain depuis plus de trnte ans, de la même manière que Marc Storace n'a jamais été pressenti pour remplacer Bon Scott chez AC/DC, Don Dokken a seulement filé un coup de main à Dieter Dierks pour que SCORPIONS puisse avancer la conception de "Blackout". Il n'a rien écrit, n'a jamais été approché pour remplacer Klaus. C'est juste qu'il enregistrait et jouait en Allemagne à ce moment-là avec DOKKEN, et que vu l'importance qu'avait Dieter Dierks dans le processus, c'était de l'échange de bons procédés. Jeff Kanji

Le 16 Juillet 2022 par NATEAG666

Les chroniqueurs se sont emballés sur cet album.

Déjà, la marque de fabrique du groupe a disparu, cet album est homogène !
Un exploit pour WALTARI qui, d'habitude, part dans tous les sens et pratique dix genres musicaux différents, du plus extrême au plus doux.

Ensuite, la courte durée (44 minutes) et le petit nombre de titres (10), ça ne leur ressemble pas.

Mais bon, ce qui nous intéresse, c'est la musique. Et là aussi, je suis déçu.

Ce n'est pas mauvais mais à part les deux tubes "I Hear Voices" et "In The Cradle", le niveau n'est pas stratosphérique.

Pour aller dans le sens des commentateurs les plus nuancés, on sent il est vrai une influence KORN époque "Untouchables". Et le début de "Below Zero"? la chanson, est une repompe d'un riff d'IN FLAMES, suivi d'une partie à la SOILWORK.

Trop court et pas assez bon, "Below Zero" se complait dans un Metal à consonances Indus, un peu Néo mélodique et ne décolle jamais vraiment.

Ils nous avaient habitués à beaucoup mieux dans le passé (avant 1997) et les deux suivants (et derniers en date) sont également une renaissance artistique en comparaison.