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THRASH METAL  |  STUDIO

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Lexique thrash metal
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1983 Suicidal Tendencies
1987 Join The Army
1988 How Will I Laugh Tomo...
1990 Lights Camera Revolu...
1992 The Art Of Rebellion
2013 13
2016 The World Gone Mad
2017 Get Your Fight On!
2018 Still Cyco Punk After...
 

- Style : Municipal Waste, Dr. Living Dead!
- Membre : Infectious Grooves, Jerry Cantrell , F5, Metallica, Black Label Society, Cyco Miko, Slayer
- Style + Membre : Cro-mags
 

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SUICIDAL TENDENCIES - Lights... Camera... Revolution (1990)
Par POSSOPO le 8 Octobre 2006          Consultée 16913 fois

Qu’est-ce que le skate Rock ?

Personne ne l’a jamais vraiment su, pas même ces plus dignes représentants, surtout quand ils officient tous dans des registres totalement différents. En prenant la définition la plus communément admise, on comprendra immédiatement le nœud du problème et l’impossibilité de le défaire. Le Skate Rock n’est ni plus ni moins que la musique écoutée par les skaters. Et qu’écoutent donc les skaters ? En premier lieu, ce qu’écoute le reste de la population, avec une légère disposition à éviter le pire, Dieu merci. Donc pas mal de Hip-Hop, et ce depuis que le magazine Noway a pris un parti positif pour le genre à la belle époque de la compilation Rapattitude, un soupçon de Techno (très appréciée des locaux du Palais De Tokyo à la belle époque), et pas du tout Jean-Jacques GOLDMAN ni Pierre BACHELET. On n’est pour l’instant guère avancé.

Ensuite la musique produite par d’autres skaters. Et là, on tombe dans une niche de la taille d’un timbre-poste, inutile alors de s’étaler ici sur la Surf Music de Tommy GUERRERO ou Ray BARBEE, encore moins sur ODD MAN OUT, parrain du Skate Rock uniquement connu des admirateurs de Steve Caballero. Et puis après ? Bah, les bandes originales de vidéos de skate, en commençant par les délices instrumentaux de Chuck Treece (longtemps acoquiné aux BAD BRAINS) inondant les plus célèbres vidéos Powell Peralta, en passant par le Hardcore mélodique de chez New Deal (on citera ici BAD RELIGION et surtout NOFX) en terminant par tout et n’importe quoi.

Mais le Skate Rock, c’est aussi et avant tout l’emblématique SUICIDAL TENDENCIES, symbole d’un Hardcore West Coast qui s’est fortement metallisé avec les années et qui trouve en DRI ou les CRO-MAGS des acolytes dispersés sur l’ensemble du territoire américain. SUICIDAL TENDENCIES car son positionnement géographique est idéal, que ses membres ont caressé la planche à roulettes, que les textes de l’artiste parlent aussi de cet engin incompris des autorités et des grands-mères, que, sous l’impulsion d’un maître à penser soucieux de conserver, malgré des évolutions stylistiques majeures au fil des années, le respect des origines, l’attirail vestimentaire n’a jamais changé et porte la marque évidente de l’appartenance à un monde particulier et codifié (admirons le sweat-shirt Dog Town arboré par Robert Trujillo à l’intérieur du livret de The Art Of Rebellion).

Et par où débuter l’aventure SUICIDAL TENDENCIES quand on est jeune, metalleux et un tant soit peu motivé ? Par le quatrième album, le premier avec le néo-METALLICA Robert Trujillo, l'avant-dernier avec les follicules pileux de Mike Muir. Et "Lights… Camera… Revolution", c’est le titre du disque, c’est quoi ?

Une intro tout en guitares courtesy of Rocky George et Mike Clarke, un arpège en son clair englué dans une réverbération devenue caractéristique du groupe, une pédale de volume jouant d’une saturation soyeuse. Une harangue de Cyco Miko et la machine démarre. "You Can’t Bring Me Down!". La troupe conserve le flot de rage dont il se nourrit depuis toujours dans les rues de Venice Beach. Pour mieux étayer et populariser son discours, il se fend d’un son puissant, d’un clip qui tourne en boucle sur Headbanger’s Balls, la fameuse émission de MTV présentée par la partenaire de couche de monsieur The ALMIGHTY.
L’amalgame n’a jamais autant pris. Des riffs thrash aiguisés, un chant toujours très particulier qui se permet quelques aventures mélodiques, une basse ronflante à souhait performée par comme il se doit par l’athlétique Robert Trujillo, officiellement adoubé sur le dansant "Send Me Your Money", qui lui aussi deviendra un clip réputé, des interventions cristallines des guitares associées à un usage malin du tremolo, l’ensemble empaqueté dans un esprit 100% crossover.

À moins de dénigrer totalement tout ce qui ressemble de près ou de loin à du Metal, difficile de ne pas considérer "Lights… Camera… Revolution" comme le grand classique de SUICIDAL TENDENCIES. Attirance totalement assumée pour l’art magnifié par SLAYER, METALLICA ou MEGADETH, amour conservée pour un Hardcore qui a toujours son mot à dire, mise en place carrée conséquence d’un professionnalisme total (ce qui n’était pas gagné à l’écoute des débuts de la formation), Line-up historique (mais qui de la poule ou de l’œuf…), propension de plus en plus importante au groove permanent…

Je n’ai fait là que lister, sans même une tentative de réelle écriture, l’ensemble des éléments qui doivent suffire à convaincre les derniers oublieux de l’absolue nécessité de l’écoute d’un disque bêtement monumental, bêtement parfait, bêtement indispensable.

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   (2 chroniques)



- Mike Clark (guitare)
- Rocky George (guitare)
- Rj Herrera (batterie)
- Mike Muir (chant)
- Robert Trujillo (basse)


1. You Can't Bring Me Down
2. Lost Again
3. Alone
4. Lovely
5. Give It Revolution
6. Get Whacked
7. Send Me Your Money
8. Emotion No 13
9. Disco's Out, Murder's In
10. Go'n Breakdown



             



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