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- Membre : Tad Morose, Silent Force, Serious Black, Michael Bormann, Twilight Force
 

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BLOODBOUND - Book Of The Dead (2007)
Par DARK SCHNEIDER le 21 Mai 2007          Consultée 7495 fois

Est-il possible en 2007 de sortir un album de heavy metal traditionnel en ressassant tous les poncifs du genre sans paraître anecdotique voire profondément inutile, et donc chiant? Car à force de vouloir suivre les traces de leurs aînés des 80’s, certains groupes sombrent dans une caricature agaçante et ne font que saturer le marché ; les exemples, qu’ils soient Américains, Allemands, Suédois ou même Français ne manquent pas ! BLOODBOUND, avec son premier album, Nosferatu, sorti il y a tout juste un an, semblait tout droit s’inscrire dans cette lignée avec son heavy metal mélodique d’obédience Maidenienne (et parfois Helloweenesque). Et pourtant, Nosferatu fut sans aucun doute l’une des plus belles surprises de l’année 2006, tant il était inspiré. Finalement, les influences flagrantes furent même une des forces de cet album et ne remettaient pas en cause une identité certaine et affirmée de la part du combo suédois.

Tout juste un an après, BLOODBOUND sort donc son second album. La rapidité de cette sortie étonne quand on sait que le groupe a subi pas mal de changements de line-up entre les deux opus. Et pas des moindres puisque, outre des changements de guitariste rhytmique et de bassiste, ce n’est ni plus ni moins que Urban Breed, excellent chanteur ayant déjà fait ses preuves au sein de TAD MOROSE, qui a claqué la porte ! Un coup dur pour le groupe, d'autant plus que ce second album devait asseoir leur notoriété naissante, pas facile quand l’on change de frontman.

C’est Michael Bormann, chanteur de JADED HEART qui a décroché le poste. J’avoue que j’avais peur qu’il ne soit pas à la hauteur du challenge, force est de constater qu’il s’en sort plutôt bien. Evoluant dans un registre différent de son prédécesseur, la voix de Bormann rappelle un peu celle d’un Johnny Gioeli (AXEL RUDI PELL), en un peu moins bon tout de même. D’ailleurs, le titre d’ouverture, « Sign of the devil », aurait pu sans problème figurer sur un album d’AXEL RUDI PELL.

Quant à la musique, le style de BLOODBOUND n’évolue pas, tant mieux après tout car c’est ce qu’on attendait d’eux. Comme je l’ai déjà fait remarquer, les influences restent toujours présentes et facilement identifiables. Le title track par exemple, hymnesque de bout en bout, au rythme martial et martelé, rappelle sans équivoque le ACCEPT de Balls to the walls, même les chœurs sont de la partie. Dans un registre beaucoup plus mélodique, comment ne pas citer IRON MAIDEN à l’écoute d’un « Flames of purgatory » ou de la sublime pièce épique « Seven angels » : cavalcades, mélodies harmonisées à la tierce, hohoho de circonstance, tout y est, et c’est que du bonheur ! Et même le MAIDEN de ces dernières années les a inspirés puisque l’intro de « Lord of battle » est une réminiscence de celle de « Paschendale », la suite du morceau prend cependant un chemin tout autre, nettement orienté speed metal.

Alors BLOODBOUND, vilain copieur ? Oh que non, comme je l’ai déjà dit, BLOODBOUND s’inspire, certes, mais en aucun cas ne plagie. Ils utilisent des recettes éprouvées mais ô combien efficaces. Et à ce jeu là, pour que ça fonctionne il faut avoir du talent et de l’inspiration, ce que nos musiciens ne manquent pas. Ainsi, à l’écoute de ce second album, il est évident qu’un style personnel se forge. D’ailleurs l’on remarquera que les lignes de chant de Michael Bormann sont dans la lignée de celles d’Urban Breed, en fait composées par le guitariste et leader Tomas Olsson, un style propre est là, c’est une certitude.

Il serait fastidieux de décrire plus en avant le reste de l’album, de faire un track by track inutile. C’est simple, si vous êtes fan d’IRON MAIDEN, du bon vieux heavy metal traditionnel et mélodique, mais aussi, et c’est important de le souligner, de speed mélodique (le refrain joyeux de « Into eternity » est là pour en témoigner), cet album est fait pour vous ! Ne passez pas à côté de ce groupe !

On notera également que BLOODBOUND joue sur les clichés et fait preuve d’humour par le biais de son imagerie satanique de pacotille (non mais regardez moi cette pochette !?) et des musiciens qui arborent fièrement des corpse paint de black métalleux, juste retour des choses après tout. Si ça vous dis, vous pouvez même télécharger sur leur site officiel des fonds d’écrans au format 666x666. La panoplie du parfait trou ivol !

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   DARK SCHNEIDER

 
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- Michael Bormann (chant)
- Tomas Olsson (guitare)
- Henrik Olsson (guitare)
- Fredrik Bergh (basse, claviers)
- Pelle Åkerlind (batterie)


1. Sign Of The Devil
2. The Tempter
3. Book Of The Dead
4. Bless The Unholy
5. Lord Of Battle
6. Flames Of Purgatory
7. Into Eternity
8. Black Heart
9. Black Shadows
10. Turn To Stone
11. Seven Angels



             



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