C'est le premier album de Metallica que j'ai jamais écouté. Ce fut en 2005, suite au documentaire "Metal : A headbanger's journey", et je m'étais dit : Allez, je comble mes lacunes, je me mets au Metal" (je n'y connaissais rien, juste Korn et Slipknot).
Bref, je l'ai écouté deux ou trois fois, et je n'ai pas du tout accroché. Lourd, lent, avec un chant pas top et quelques soli pas dégueu de temps en temps pour sauver la mise. Je me suis donc dit : "ok, le Thrash, c'est pas pour bibi". Le même exercice pour Slayer, avec "Reign in Blood", m'a définitivement convaincu de passer à autre chose, même si je ne comprenais pas trop le lien entre les deux albums.
Trois ans plus tard, devenu fan de Children of Bodom, Death, Maiden et Mastodon, j'ai retenté l'aventure Metallica, mais avec "Master of Puppets". Et là, la claque, je l'ai écouté 20 fois en un week-end. Tout comme "Kill'em all". Et "Seasons in the Abyss". Et plus encore "Rust in Peace" Bref, j'ai compris que j'avais mal commencé ma démarche.
Je me suis donc réécouté le fameux Black Album. Et là... rien. Je me suis à nouveau ennuyé, comme à sa première écoute. Pas de sensations ni d'émotions, un son trop lourd et trop compressé, un rythme trop binaire. A la limite, "Nothing else matters" pour faire des câlins avec madame. Mais c'est tout. Et NIME m'a ouvert les yeux : le Black Album ce n'est pas du thrash. AAAAAHHHH. Tout s'explique.
Si je vous ai raconté ma vie, c'est juste pour vous dire que je n'ai pas jugé cet album en comparaison avec les précédents, pas plus qu'en réaction au tapage médiatique qui a entouré la sortie de l'album, et que je n'ai pas vécu. Et j'ai toujours du mal à comprendre pourquoi aujourd'hui encore cet album est réputé "légendaire" ou "indétrônable".
En revanche, Master of Puppets...
