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Metallica
Metallica

le 10 Juin 2010 par FIFIX


Bon, faut faire remonter la note de cet album. 3/5 au "Black Album" ? C'est une blague ?

Évidemment, je vois déjà le genre. "Ouais mais c'est pas aussi agressif, rapide qu'avant." En effet, le "Black Album" divise les fans. Certains le comparent à "Load" et "Reload". Il y a deux sortes d'avis. Soit les "c'est différent MAIS c'est bien" et les "c'est différent DONC c'est nul". Pour ma part, j'adore cet album ! Plus "joyeux", plus lent et limite plus rock'n'roll que les premiers, il n'en reste pas moins un grand album de l'âge d'or de METALLICA, et un classique de la musique Metal.

4/5.

le 02 Février 2010 par KINGKILLING


L'album parfait n'existe pas, c'est une évidence. 12012 n'en est cependant pas passé loin en cette année 1991, en donnant naissance à ce qui est aujourd'hui encore l'un des disques les plus fédérateurs de l'histoire du Metal. Notez que je ne parle pas de fédérateur à la manière d'un "De Mysteriis Dom Sathanas", qui rassemble tous les amateurs de Black mais reste imperméable à ceux que ce style rebute ; non plus la manière d'un "Reign In Blood", acclamé par les métalleux en tous genres mais qui fait fuir les non-initiés à la violence thrash. Non, il s'agit ici de fédérateur au sens massif du terme ; le "Black Album" attire à lui, depuis quinze ans, les métalleux de tous poils, les rockers, les ados en manque de ballade langoureuse, et fait même l'unanimité chez les publics les moins réceptifs aux grosses guitares (même les journalistes qui tiennent la rubrique musique de Télérama reconnaissent le génie de ce disque, c'est dire !). 12012 a accouché de l'album qui jette un pont entre la scène Metal et le grand public, et a vu bon nombre de ses fans lui tourner le dos pour cela. Personnellement, je ne crois pas à l'équation "underground = qualité", et j'estime que si l'on se consacre à la musique, c'est pour que celle-ci soit entendue par le plus grand nombre possible ; et dans ce domaine, aucun disque de Metal n'a frappé aussi fort que celui-ci.

Les qualités du "Black Album" sont innombrables. Aucun morceau n'est à jeter, ce qui n'est jamais arrivé au groupe dès lors que ses albums dépassaient les huit compositions. Sur ces douze tueries, on trouvera forcément quelque chose à se mettre sous la dent quels que soient ses goûts musicaux; gros Metal qui tache ("Sad But True", "Don't Tread On Me", "The God That Failed"), Thrash rapide et enervé ("The Struggle Within", "Holier Than Thou", "Through The Never"), hymnes heavy en puissance ("Enter Sandman", "Wherever I May Roam", le monstrueux "Of Wolf and Man"), moments de calme ("The Unforgiven", "Nothing Else Matters") et même un morceau brillant, ambiancé et prenant ("My Friend of Misery").
L'interprétation est sans faille, les guitares lourdes à souhait, les soli lumineux, comme on est en droit d'attendre de la part de ce duo de génie que forment messieurs Hammet et Hetfield. Évidemment, la basse est en retrait, mais ce sera toujours le cas tant que Jason Newsted jouera avec ses trois compères, lesquels ne l'ont jamais vraiment mis en valeur. Lars Ulrich, s'il n'est pas un batteur surdoué, donne une assise rythmique de qualité à défaut d'être étincelante. Derrière la console, Bob Rock, qui collaborait pour la première fois avec le groupe, a doté les musiciens d'un son à la fois lourd et chaud, qui tranche avec la production rêche qui massacrait "...And Justice for All" et se révèle tout à fait adapté à ces douze perles noires.
Ajoutons que la pochette, d'une sobriété presque excessive (les musiciens de Spinal Tap ne l'avaient-ils pas refusée ?), s'est révélée un coup de maître sur le plan marketing, et l'on comprendra aisément que ce disque à tout de la référence absolue.

Album emblématique par excellence, qui signa à la fois l'explosion commerciale et médiatique de 12012 et le début de la longue traversée du désert dont le groupe cherche encore à sortir, ce "Black Album" est un incontournable, une oeuvre qui a marqué au fer rouge -noir plutôt- les années 90 et permit de porter le Metal à la multitude. Chapeau bas, messieurs!

le 24 Décembre 2009 par YEC'HED MAT


Un classique! METALLICA prouve une fois de plus sa capacité à s'adapter et à briser les carcans. C'est peut-être l'album le plus conforme à leurs racines Heavy Metal, avec "Kill 'em all". Non, METALLICA n'était pas qu'un groupe de "Thrash": il fut l'inventeur du style mais après quelques albums, basta! Laissons ça à SLAYER qui n'a sans doute pas les capacités musicales pour jouer autre chose! J'aime le côté "sledge" du disque, avec une production somptueuse. Les musiciens sont divins et le tout est irréprochable.

le 23 Décembre 2009 par LUDOVICO


Avec cet album, METALLICA prouve qu’il est encore possible de composer et de jouer des classiques, vingt ans après la naissance du Heavy Metal, genre musical d’une richesse et d’une variété inégalée.

Avec le "Black Album", il n’est plus question de Thrash Metal (même si quelques passages sur certains titres ne coupent pas totalement les ponts avec leurs opus précédents comme sur "Holier Than You", "Through The Never", "Of Wolf And Man" et "The Struggle Within"), mais en ralentissant le rythme, METALLICA devient le chef de file des formations Heavy Metal et prend, avec cet album, une longueur d’avance quasi définitive sur ses coreligionnaires.

"Enter Sandman", "Sad But True", "Wherever I May Roam", "Don’t Tread On Me", "The God That Failed", "My Friend Of Misery": vingt ans plus tard, je ne parviens toujours pas à les départager tant ces titres sont tous plus merveilleux les uns que les autres.

Mais là où METALLICA frappe un grand coup, ce sont avec les titres "The Unforgiven" (LA power ballade) et "Nothing Else Matters". Les membres du groupe s’aventurent en dehors de leur terrain de prédilection comme s’ils y avaient toujours été. "Nothing Else Matters" est une ballade, et bien que j’ai eu du mal à l’accepter au début, il faut bien reconnaître qu’elle explose la gueule aux maîtres du genre (SCORPIONS et consorts…). Ce titre, d’ailleurs, sera malheureusement greffé pour l’éternité sur la set-list de METALLICA en concert. Ce morceau me gave la plupart du temps mais quelques fois je me surprends à l’apprécier malgré moi.

Rarement un disque aura laissé autant éclater le talent de musiciens en pleine possession de leurs moyens et confirmer avec autant de panache tout leur potentiel.

Avant de s’envoler vers d’autres cieux, METALLICA est l’auteur du plus grand album de transition de toute l’histoire du Heavy Metal en opérant une mutation indispensable pour pouvoir survivre dans les années 90.

le 03 Octobre 2009 par HAWKMOON


METALLICA quitte le monde du metal avec un album de Heavy ?

Pas très pertinente l'analyse Nick.

Oui, METALLICA a changé de style, il a même tourné sa veste si l'on se base sur les arrangements de "Nothing Else Matters". Mais bon, le disque est suffisamment bon pour que de nombreux groupes de thrash décident de se mettre au heavy par la suite, comme MEGADETH, TESTAMENT (enfin là, c'est une question de maison de disques...).

En s'approchant du Heavy, METALLICA se préserve momentanément de l'état de crise. Ils avaient tout dit dans le Thrash, ils ont essayé de chercher ailleurs, d'inclure une certaine finesse d'écriture dans leur style. Ce n'est pas toujours réussi, mais parfois, ça le fait et même très bien.

Mais ce n'est pas leur meilleur album.













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