Recherche avancée       Liste groupes



      
THRASH METAL  |  STUDIO

Commentaires (8)
Metalhit
Lexique thrash metal
L' auteur
Acheter Cet Album
 


ALBUMS STUDIO

1989 3 Alice In Hell
1990 3 Never, Neverland
1993 2 Set The World On Fire
1994 2 King Of The Kill
1996 2 Refresh The Demon
1997 3 Remains
1999 2 Criteria For A Black Widow
2001 3 Carnival Diablos
2002 2 Waking The Fury
2004 1 All For You
2005 1 Schizo Deluxe
2007 2 Metal
2010 2 Annihilator
2013 1 Feast
2015 1 Suicide Society
2017 1 For The Demented
2020 1 Ballistic, Sadistic

REMIX/ARRANG.

2022 Metal 2

ALBUMS LIVE

1996 In Command
2003 Double Live Annihilation

COMPILATIONS

1994 Bag Of Tricks

VHS/DVD/BLURAYS

2009 Live At Masters Of Rock
 

1989 Alice In Hell
2013 Feast
2017 For The Demented
 

- Style : Testament, Sulfator
- Membre : Primal Fear, Luca Turilli's Rhapsody, 21 Octayne, Omen, Cyhra
- Style + Membre : Overkill
 

 Site Officiel (1744)
 Myspace (945)
 Chaîne Youtube (1686)

ANNIHILATOR - Refresh The Demon (1996)
Par DARK BEAGLE le 20 Avril 2020          Consultée 1179 fois

Forcément, quand on est que deux en studio pour enregistrer un album, le line-up a plus de chances de rester stable, aussi nous retrouvons Jeff Waters toujours accompagné par Randy Black à la batterie au moment d’enregistrer le successeur de l’inégal "King Of The Kill". "Refresh The Demon" arrive dans les bacs en 1996, avec une pochette qui, vue dans son intégralité, fait furieusement songer à celle du superbe "Abominog" de URIAH HEEP. Concernant le forfait d’ANNIHILATOR, le définir par superbe serait exagérer la chose.

Pourtant, ça démarre du feu de Dieu, cet album ! Imaginez un peu, on croirait que le title-track qui ouvre les hostilités est un inédit de la période "Alice In Hell", mais avec Waters au chant. Et mine de rien, le résultat est très concluant. C’est Thrash, c’est nerveux, c’est bien ficelé et surtout, ça avoine bien et le refrain est taillé pour la scène, ce qui n’empêche pas de le scander chez soi ou dans sa voiture tellement il est entraînant. La simplicité a parfois du bon !

Mais "Refresh The Demon" n’est pas un retour aux sources. L’aspect "Alice In Hell" s’efface rapidement pour laisser place à une espèce de compromis entre le Thrash raffiné de "Never Neverland" et l’aspect plus Heavy Metal de "Set The World On Fire", avec un résultat plus ou moins réussi. Les trois premiers titres sont une sacrée promesse en ce sens, "Ultraparanoia" et "Syn. Kill 1" faisant leur office de fort belle manière. Mais on sent que Jeff Waters tente des coups, recycle quelque peu son back catalogue histoire de retrouver de la superbe, comme en atteste ce "Pastor Of Disaster" qui joue dans le style de l’excellent "Knight Jumps Queen" sur "Set The World On Fire", pour un résultat nettement moins bon.

Au niveau des bonnes surprises, "City Of Ice" avec ses riffs dans un esprit plus Punk Rock tire très bien son épingle du jeu et l’ambitieux "A Man Called Nothing" aurait pu être un classique pour le groupe sans certains partis-pris au niveau de certains bruitages en son milieu qui viennent en casser quelque peu la dynamique (quelle idée étrange… Toujours ce manque de recul que j’évoquais déjà sur la kro-x de "King Of The Kill"). Ensuite, il y a toute la fin de l’album qui laisse dubitatif.

En fait, "Refresh The Demon" ressemble à un album d’ANNIHILATOR sur les deux tiers de sa durée, le dernier ressemble à un projet solo de Waters inclus en bonus (vous me direz, ANNIHILATOR ressemble à un projet solo pour Waters, mais arrêtez de chipoter un peu), avec en point d’orgue une ballade assez mièvre, "Innocent Eyes". Mais "Anything For Money" ou "Hunger" ne sont pas des plus motivantes et pour le coup, l’album se termine sur une note franchement molle. Ah ! Il semble lointain le temps des "Human Insecticide", "I Am In Command" ou "Brain Dance" !

Dans sa globalité, "Refresh The Demon" n’est pas si mauvais, il est même plutôt pas mal, si l’on excepte une fin franchement bancale. Il lui manque un ou deux titres plus forts, dans la lignée du title-track pour mériter mieux que le semi anonymat dans lequel il est tombé depuis des années. Il est forgé dans l’acier dont ANNIHILATOR fait ses riffs (putain, c’est débile ce genre de phrases, mais il faut en placer de temps en temps il paraît) et possède un petit charme certain. Mais ça, c’était avant le coup de tonnerre qu’a été "Remains" !

A lire aussi en THRASH METAL par DARK BEAGLE :


HOLY MOSES
Finished With The Dogs (1987)
Nous sommes des os demandant à être rongés




TESTAMENT
The Legacy (1987)
Guerre de synonymes

(+ 1 kro-express)

Marquez et partagez




 
   FREDOUILLE

 
   BIONIC2802
   DARK BEAGLE

 
   (3 chroniques)



- Jeff Waters (chant, guitare, basse)
- Randy Black (batterie)


1. Refresh The Demon
2. Syn. Kill 1
3. Awaken
4. The Pastor Of Disaster
5. A Man Called Nothing
6. Ultraparanoia
7. City Of Ice
8. Anything For Money
9. Hunger
10. Voices And Victims
11. Innocent Eyes
12. The Box
13. Riff Raff



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod