Recherche avancée       Liste groupes



      
THRASH METAL  |  STUDIO

Commentaires (7)
Metalhit
Lexique thrash metal
L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

- Style : Divine:decay, Exumer, Destruction, Bonded By Blood, Merciless Death, Fueled By Fire, Megadeth, Metallica, Testament
- Style + Membre : Generation Kill, Slayer

EXODUS - Exhibit B: The Human Condition (2010)
Par BIONIC2802 le 19 Juillet 2010          Consultée 15815 fois

Intro mélancolique de… 53 secondes…
(- Hé ho, l’chroniqueur El’Bio ! Tu parles bien d’EXODUS là ???)
… brisée par un premier riff « mélodique »…
(- C’est pas possible, il est où mon Canard powersylvien, djûûû ?!)
… stoppé net à 1 minute 50...
(- Mais on va où, là !!!)
…avec un suspense intenable de… 2 secondes…
(- Chou, prend la p’tite, on va aller manger une glace !)
… et ensuite, ça pète !
(- Ah, ben voilà, poursuit gamin, je sens que cela va me plaire. Chou ? Laisse tomber… Hey, pas la p’tite, merde !).

Vous voulez un grand cru avec des innovations (à tout le moins des choses surprenantes de la part de nos lascars) qui tiennent la route ? Car oui, EXODUS se bonifie en prenant de l’âge. Nous dégustons un breuvage des plus exquis pourvu que le Thrash coule dans vos veines…

Plus fort, plus long et plus fouillé que son prédécesseur "A", "Exhibit B" est un digne représentant du mouvement de la première heure avec une évolution visible - audible, hein, sot - et donnant espoir contre les médisants qui prétendent que l’engouement de cette deuxième vague n’est faite que pour les nostalgiques. Non ! Définitivement, non. Beaucoup d’émotions au sein d’un même album qui conjugue hargne, feeling, justesse et bombardements sonores. Ok, c’est un peu longuet et certaines plages sont un poil trop longues. Il n’empêche qu’au-delà d’une écoute passive pour les amateurs de Metal en général, les fans vont non seulement s’y retrouver - depuis la période Rob Duke - et en même temps apprécier l’évolution constante, par petites touches, de-ci, de-là, de trouvailles judicieusement placées. Au final, plusieurs écoutes sont indispensables mais la première vous étonnera en simultané avec votre soulagement de constater qu’EXODUS est un monstre sacré qui mérite - encore et toujours - le support indéfectible de son public grandissant. C’est vrai ça, maintenant que j’y pense, le groupe a su garder sa « fan-base » mais en plus - pour l’avoir constaté dernièrement au Hellfest 2010 - les gamins se trémoussent comme des vers de terre devant un Gollum - pas moi : EXODUS, m’enfin ! - plus que satisfait de voir de la chair « fraîche » à se mettre sous la dent.

Gros gros travail sur les soli, de plus en plus mélodiques - sans trahison pour autant du genre adulé de la Bay Area. M’est avis que l’excellente santé affichée du guitariste Lee Altus sur son récent "The Evolution Of Chaos" d’HEATHEN a su enrichir l’étoffe de notre Gary (afin de vous en convaincre, comparez l'"Intro" du dit album avec celle de "Democide". Vous voyez où je veux en venir ?). Oh, n’y voyez aucun plagiat, mais bien un vent frais qui ne dénoterait en rien sur ces deux groupes, du moins en ce moment. Disons que le feeling grimpe, grimpe, et là où nous pourrions éructer que « ouais les papys savent jouer, ok, mais bon, ça vaut pas les jeunots actuels » ! Ah ouais ? Et mon "Class Dismissed (A Hate Primer)" , tu le veux dans la gueule ? Et ma "marche des Sycophantes", t’y as déjà goûté, hum ? Put 1, zut, quoi… Autre fait hautement appréciable : le travail de Tom concentré sur ses fûts. Festival de trouvailles plus qu’appréciable sans déroger au genre. C’est à souligner comme sa prestation sur "Burn, Hollywood, Burn", pour s’en convaincre. Même Rob présente la face bien cachée de son « chant » - attention, moins que sur le "Children Of A Worthless God" de 2007, cependant -, certes courte et mélange étrange avec sa voix éraillée ! Tu m’crois pas ? Écoute le refrain de "Democide" .

Surprenant et rafraîchissant. En tout cas, cet album est bien une évolution tranquille mais efficace du groupe. Au grand jamais ne dites que les deux derniers albums sont identiques. Ici, de plus en plus de cassures en tout genre et de breaks - même courts - qui donnent de l’expansion à l’œuvre et cette "Condition Humaine" qui prend tout son sens quand on sait que les sentiments de chacun d’entre-nous passent par différents stades, aussi éloignés les uns que les autres, mais toujours au sein d’une même personne qui respire le Thrash depuis plus d’une vingtaine d’années.

Déconcertant également ce final de "Good Riddance" qui clôt "Exhibit B". Comme son intro (et sa fin aussi, entre parenthèses), tout en arpèges, pratiquement joli à l’oreille. Bien sûr, nous connaissons tous l’intro de "No love" de "B.b.B." mais avouez votre surprise à sa première écoute. N’ais-je point raison sur ce coup-là ?

Bref, voici la suite de "The Atrocity Exhibition". Complémentaire, donc différente à mes yeux sans pour autant dénaturer ce que EXODUS a de mieux à nous offrir.
Beaucoup d’écoutes attentives relèveront les qualités artistiques de géants n’ayant certainement pas dit leur dernier mot…

P.S. : mort à l’album de 2009 qui n’est qu’une répète enregistrée à la va-vite… Le vrai et l’unique ? 1985, 1985, 1985, …

A lire aussi en THRASH METAL par BIONIC2802 :


CHANNEL ZERO
Live (1997)
Adrénaline de taureaux par 40° à l'ombre sans vent




KREATOR
At The Pulse Of Kapitulation - Live In East Berlin 1990 (2008)
Live historique, preuve d'honnêteté !

(+ 1 kro-express)

Marquez et partagez






Par BIONIC2802




 
   BIONIC2802

 
   DARK BEAGLE
   FENRYL

 
   (3 chroniques)



- Gary Holt (guitare)
- Lee Altus (guitare)
- Tom Hunting (batterie)
- Rob Duke (chant)
- Jack Gibson (basse)


1. The Ballad Of Leonard And Charles
2. Beyond The Pale
3. Hammer And Life
4. Class Dismissed (a Hate Primer)
5. Downfall
6. March Of The Sycophants
7. Nanking
8. Burn, Hollywood, Burn
9. Democide
10. The Sun Is My Destroyer
11. A Perpetual State Of Indifference
12. Good Riddance



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod