Surprenant et récréatif, bien que le sérieux plane tout de long, - Alain te salue ! - ce "Metal" a un son qui tue ! Déconcertant également. Pourquoi un tel titre ? Si ce n’est les nombreux invités du milieu qui donnent de leur art sur ce disque… Mouais, y autre chose. Mais quoi donc ? Sans révolutionner notre petit monde de métalleux, l’idée d’offrir une vision du Metal vue par Jeff "ANNIHILTOR" Waters est suffisamment intéressante pour s’y attarder.

Si la patte du Canadien est indéniable, le fait d’interagir avec des voix et des jeux de guitaristes assez différents de sa marque de fabrique, permet d’alléger et d’ainsi rafraîchir les compos du Jeff. Moins complexes mais autant rentre-dedans que ses prédécesseurs (à l‘exception du troisième et du sixième albums), les dix titres sont tantôt lourds, tantôt rapides mais toujours joués comme s’il fallait enfoncer des portes ! Oui, la hargne du Metal nous gagne instantanément et nous nous prenons au jeu.

L’originalité n’est donc pas dans les structures musicales, vous l’aviez bien compris, mais bien dans le (très léger, il est vrai ! ) lâché prise de sieur Waters. Donc, fans d’ANNIHILATOR, vous vous y retrouverez et pour ceux qui avaient mis de côté ce Thrash de bûcherons (Bhaaa, c’était facile, pfff ), retournez-y voir un peu, ça pourrait vous émoustiller un brin !