Cette kro-express était à l'origine la chronique principale avant d'être réécrite par DARK BEAGLE

Pour une surprise, c'est un sacré cadeau que nous font là nos amis en noir. Shades Of God avait initié la démarche, Icon sera l'album de la révélation européenne et même internationale. Cette album est une pure merveille. Que dire ? Tel le papillon qui déploie ses ailes en sortant de son cocon, PARADISE LOST a terminé enfin sa métamorphose : on retrouve sur cette quatrième offrande les ambiances lourdes, mélancoliques et parfois malsaines de la musique du combo, mais le côté death-metal (déjà moins présent sur l'opus précédent) a disparu, la voix de Nick Holmes étant la plupart du temps semblable à … à … bon, imaginez un James Hetfield avec une voix plus grave et légèrement plus lourde chantant sous les voûtes d'une cathédrale. Ca y est, vous y êtes ? La production est carrément à la hauteur cette fois, tout est sous-pesé et les instruments sont parfaitement à leur place. Pour ce qui est de la musique, elle donne toujours autant de frissons (le magnifique "Embers Fire", le désespéré "Joys Of The Emptiness", le single "True Belief", la gratte sur les couplets de "Remembrance"), avec la rythmique en plomb renforcée par la guitare d'Aaron Aedy, les soli de Greg Mackintosh étant réellement majestueux …
Beau, beau à en pleurer (les voix et les guitares planantes de "Deus Misereatur" … un délice !), cet album est fait pour s'évader, pour ceux qui aiment la puissance et la mélodie comme moi. Fabuleux !