Recherche avancée       Liste groupes



      
POWER METAL  |  STUDIO

Commentaires (18)
Questions / Réponses (3 / 8)
Metalhit
Lexique power metal
L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

- Style : Galloglass, Dragonforce, Blind Guardian, Lovebites, Armory, Heavenly, Insania, Chroming Rose, Zonata, Scanner, Montany, Gaia Epicus
- Membre : The Unity, Holy Moses, Neopera, Unisonic, Iron Savior
- Style + Membre : Metalium, Primal Fear, Symfonia, Helloween, Freedom Call
 

 Chaîne Youtube (1379)
 Myspace (1059)
 Site Officiel (2148)

GAMMA RAY - Insanity And Genius (1993)
Par DARK BEAGLE le 23 Juillet 2018          Consultée 1335 fois

En 1993, GAMMA RAY a renouvelé sa section rythmique, après les départs conjugués de Uwe Wessel et de Uli Kusch, remplacés respectivement par Jan Rubach et Thomas Nack d’ANESTHESIA, qui vont s’avérer être de sérieux atouts pour la direction prise par le groupe sur "Insanity And Genius", à savoir un Power Metal à la fois traditionnel et moderne. Si "Sigh No More" était posé et sombre, "Insanity And Genius" marquera le retour à quelque chose de plus rapide et de plus serein également même si certaines zones d’ombre subsistent encore.

Pour ne pas être très original, je dirai qu’avec les trois premiers titres la messe est dite. Du speed, on en a avec le terrible "Tribute To The Past" où Thomas Nack martèle ses fûts avec une détermination effarante, de la mélodie on en trouve avec le sublime "Last Before The Storm" et du bien Heavy avec "No Return". A la même époque, HELLOWEEN semblait complètement aux fraises en comparaison. Cette trilogie est assez classique dans l’ensemble, mais elle est interprétée de très jolie manière et si Ralf Scheepers pousse un peu plus sa voix que sur "Sigh No More", il se montre encore une fois brillant.

Là, on découvre vers quoi auraient pu évoluer les Citrouilles si Hansen était resté (il est le principal responsable de cette excellente entrée en la matière). Mais si vous avez apprécié le côté atypique de "Sigh No More", vous allez être assez gâtés encore une fois vu que GAMMA RAY va encore se montrer assez hétérogène sur ce disque, se faisant plaisir même si dans l’ensemble, cela part moins dans tous les sens.

Les petits nouveaux se font plaisirs en co-signant le title track, qui s’avère assez déroutant aux premières écoutes vu qu’il s’écarte pas mal du son habituel du groupe mais qui s’avère au final très réussi, tandis que Dirk Schlächter s’éclate sur le punkoïde "Your Torn Is Over" qui tranche complètement avec le reste de l’album et où il va tenir le micro sans la moindre gêne. Kai Hansen n’est pas en reste. S’il a déjà interpelé l’oreille avec "The Cave Principle", sorte de petit frère de "Dream Healer", c’est surtout sur "Heal Me" qu’il va marquer les esprits. Déjà, il récupère le micro. Ensuite, il nous pond une espèce de titre à la QUEEN, avec des changements de mélodie saisissants et des chœurs à l’avenant. Le rouquin a bien raison d’être très content de ces deux titres.

Si l’on tient à chipoter, on pourra dire que "Your Torn Is Over" est quand même une grosse blague, que "18 Years" ne vit que pour son final et que "Brothers", c’est un peu comme "Countdown" sur l’album précédent, un brin dispensable. Mais difficile de faire réellement la fine bouche avec ce que le groupe propose à côté, comme le très, très speed "Future Madhouse" ou encore la reprise du "Gamma Ray" de BIRTH CONTROL, sublimant un titre qui a très mal vieilli et où Ralf Scheepers brille, encore une fois.

En 1993, GAMMA RAY avait le regard tourné vers l’avenir. Sa musique avait certes un pied dans le passé, mais Hansen savait lui donner l’impulsion qu’il fallait pour quelle sonne moderne, dans un genre où il est tellement facile de regarder ce que fait son voisin et de faire pareil (ce que Kai finira par faire quelques années plus tard). Vous l’aurez compris, il est le second album de GAMMA RAY à avoir le plus tourné sur ma platine et même si je le connais par cœur, je n’ai pas hésité un instant à le ressortir pour l’écouter avant de rédiger cette kro express, par pur plaisir.

Note réelle : 4,5/5.

A lire aussi en POWER METAL par DARK BEAGLE :


LOVEBITES
Judgement Day (2023)
Bande de brutasses

(+ 1 kro-express)



LOVEBITES
Electric Pentagram (2020)
Tank girls

(+ 1 kro-express)

Marquez et partagez



Par FREDOUILLE




 
   FREDOUILLE

 
   DARK BEAGLE
   JEFF KANJI
   PIERRE

 
   (4 chroniques)



- Ralf Scheepers (chant)
- Kai Hansen (guitare)
- Dirk Schlachter (guitare)
- Jan Rubach (basse)
- Thomas Nack (batterie)


1. Tribute To The Past
2. No Return
3. Last Before The Storm
4. The Cave Principle
5. Future Madhouse
6. Gamma Ray
7. Insanity & Genius
8. 18 Years
9. Your Torn Is Over
10. Heal Me
11. Brothers



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod