CANNIBAL CORPSE commence à prendre corps avec lui-même. La symbiose entre les différents musiciens s’illustre assez bien au sein de cet opus vicieux.
« Tomb of the Mutilated » représente un pas en avant. Le son est moins grossier. Le pinceau remplace la truelle. Tout se clarifie mais s’intensifie encore plus. Brutal et caverneux il est l’opus le plus vile de leur discographie. De la pochette bien gore à la syntaxe glauque (« necropedophile »), le combo floridien prend rendez-vous avec l’histoire. Il est fort à parier que les groupes actuel de Brutal Death ont du, se pencher sur l’art des cannibales de Tampa un moment ou un autre. La basse de Alex Webster apparaît ce coup-ci et démontre une certaine dextérité dans la rythmique (l’excellent « I Cum Blood »). Tandis que cette voix, sortie des abysses, guident nos pas dans cet enfer cannibale qui mérite une grande attention. C’est très brutal et ça se construit au fur et à mesure dans une esthétique qui devient de plus en plus personnelle. Une des références de Brutal Death, à mettre dans votre top 5.