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SAVATAGE - Dead Winter Dead (1995)
Par DARK BEAGLE le 10 Novembre 2018          Consultée 1796 fois

"Dead Winter Dead" est l’album de la discorde. Pas au sein de SAVATAGE, non, mais entre Jeff et moi. Vous avez été nombreux à lire sa kro-x, vous connaissez son point de vue concernant ce disque en particulier. Le problème, c’est que même s’il est loin d’être parfait, il est mon préféré. Au début, les échanges ont été polis, mais crispés, entre Jeff et votre serviteur. Puis le ton est monté jusqu’à ce jour fatidique où tout a dérapé. Comme sur Nightfall, on ne cache rien, vous trouverez ci-dessous cet échange, d’une rare violence :

Jeff : Tu n’es qu’un gros gougnafier !
Moi : Quoi ? Mais… Pourquoi ?
Jeff : "Dead Winter Dead" est ton SAVATAGE préféré !
Moi : Et ?
Jeff : Ben, il est pas bon.
Moi : Et toi t’as des roubignoles de Leprechaun !
Jeff : Mais… Pourquoi tant de haine ? Espèce de Bisounours avarié !
Moi : Que… quoi ? Je… Je… Toi-même !
Jeff : C’est celui qui dit qui est !
Moi : Je le dirai à ma mère !
Jeff : Fayot !

Oui. Désolé d’avoir eu à blesser vos sensibilités avec ce débat houleux mais très argumenté de part et d’autres, chaque avis se défendant. Ce qui ne m’empêche pas de trouver que "Dead Winter Dead" possède un charme aujourd’hui suranné, qui avait beaucoup plus de poids au moment des faits, quand la musique était au diapason de l’Histoire avec un grand H. Son poids, il le trouvait à l’origine des événements. L’opus est sorti en 1995, le conflit de l’ex-Yougoslavie avait rempli les cœurs du monde entier d’horreur, à la vue des charniers, des victimes innocentes qui tombaient dans les rues, parfois des enfants qui contemplaient leur vie qui s’échappaient en des ruisseaux de sang de leurs yeux morts.

Pour revenir à des choses plus personnelles, ce conflit avait beaucoup marqué l’adolescent que j’étais et qui ne comprenais pas que l’Europe s’embrasait si peu de temps après la chute du Mur de Berlin et à peine quelques décennies après un conflit où l’humanité avait touché le fond. "Dead Winter Dead" a été acheté à sa sortie et les frissons qu’il a procurés sont restés dans la chair, ils refont surface dès que je repose la galette sur la platine.

Le groupe se repose ici sur de nombreuses parties instrumentales qui reprennent des airs de MOZART ou de BEETHOVEN, réinterprétés à la guitare par le revenant Chris Caffery et le petit nouveau Al Pitrelli qui fournissent un excellent travail tout du long. Pourtant, "Dead Winter Dead" n’est pas un album à riffs. La facette Heavy n’est pas la plus présente, elle règne quand Jon Oliva sort de son silence pour donner la réplique à Zak Stevens. Nous sommes dans l’idée d’un Opéra Rock qui suit une histoire, qui garde une porte ouverte pour l’espoir malgré son contexte fort pessimiste. Mais contrairement à "Streets", "Dead Winter Dead" est moins alambiqué, moins baroque, il se tient sur l’ensemble. La partition est juste, efficace pour peu que l’on rentre dans l’histoire.

"Dead Winter Dead" se vit pleinement quand on se laisse emporter par l’émotion qu’il procure. Il reste encore aujourd’hui difficile d’accès, il est peut-être le plus difficile d’accès du groupe et il ne parlera pas à tout le monde (le disque qui murmurait à l’oreille des auditeurs), mais quand il commence à se rendre intelligible, quand il devient bavard, il se transforme en un voyage magnifique, mais ardu, dans une contrée désolée par la main et la folie de l’homme, mais où résonne parfois les ultimes notes d’un violoncelle qui brave le danger pour apporter du réconfort à ceux qui l’entendent.

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   (4 chroniques)



- Zak Stevens (chant)
- Chris Caffery (guitare)
- Al Pitrelli (guitare)
- Johnny Lee Middleton (basse)
- Jeff Plate (batterie)


1. Overture (instrumental)
2. Sarajevo
3. This Is The Time
4. I Am
5. Starlight
6. Doesn't Matter Anyway
7. This Isn't What We Meant
8. Mozart And Madness (instrumental)
9. Memory (dead Winter Dead Intro) (instrumental)
10. Dead Winter Dead
11. One Child
12. Christmas Eve (sarajevo 12/24) (instrumental)
13. Not What You See



             



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