Troisième présentation publique sur bandes (après celle d’Eindhoven en 1987 et une autre beaucoup plus courte en 1993) et c’est un TESTAMENT en formation de guerre qui débarque avec du Thrash, du vrai - exit l’aventure "The Ritual" et souhaitons la bienvenue à la plus qu’heureuse remise en forme qui soit, la bien nommée "Low" qui fait mordre la poussière à son prédécesseur ! En effet, TESTAMENT se devait de redorer son image avec l’essentiel. Aussi, les musiciens (y a James "OBITUARY-DEATH" Murphy !)démontrent leur savoir-faire avec - entre autres - les nouvelles compos : visez-moi cette ode à la basse et aux riffs qui percutent juste où il faut dans "Urotsukidôji" ou encore le méchamment salivant penchant Death d’"Hail Mary", de "Low" et surtout celui du renversant "Dog Face Dog" !

Mais c’est pas tout. Outre le festival de classiques issus des 4 premiers albums - dont la part belle revient à "The New Order" - c’est en bout de piste qu’une petite bouffée d’air nous emmènera revisiter les ballades du groupe en acoustique. Contrasté et en même temps découvertes inattendues de la part de Chukky et sa bande (le morceau "The Ballad" manque à mes lobes car son potentiel n’est pas - encore ? - exploité, dommage).

Mention 6/5 pour l’intro "A Dirge" (l’Instrumentale par excellence) couplée à "Eerie Inhabitants" qui tue salement (en même temps, pour du Thrash, nous n’en attendions pas moins…). Et puis? Bhâââ, une ‘tite dernière avec un de mes titres préférés de TESTAMENT - dont ici c’est la seule fois qu’elle sera présente sur un live officiel - qu’est cette bouffée d’oxygène vivifiante de ce putain d’"Alone In The Dark", oh yeah man !

P.S. : pendant très longtemps, j’ai cru que j’avais acheté un bootleg tellement la "pochette" faisait (fait toujours !) office de bricolage et qu’en plus, à l’époque, internet n’existant pas à la maison, je n’arrivais pas à croire que la chose fusse officielle !