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- Style : Raven, Aria, Bruce Dickinson, Dio, Machine Men, Wolf, Saxon, Tokyo Blade
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Blaze BAYLEY - Circle Of Stone (2024)
Par DARK SCHNEIDER le 11 Juillet 2024          Consultée 6504 fois

Si vous avez envie de débattre sur la différence entre l'artiste et l'artisan voici un bon exemple. L'artiste : Bruce Dickinson bien sûr. Allez écouter "The Mandrake Project", comme toute oeuvre d'art elle a ses détracteurs mais difficile de ne pas admettre que l'homme explore, propose, se transcende.

L'artisan : Blaze Bayley évidemment, qui avec ce "Circle Of Stones" publie un énième album qui ne se démarque en rien des quatre précédents. Un artisan qui tend sérieusement à se muer en simple faiseur, entouré par des stakhanovistes tant ses albums sonnent pareil que ceux d'ABSOLVA. Avec donc toujours autant de passages dont les tics de compositions trahissent cette inspiration mal digérée de chez MAIDEN. Le son de guitare est certes un peu plus affiné que sur "The War Within", mais le jeu des guitaristes manque encore de précision. On est parfois à la lisière de l'amateurisme avec les frères Appleton (qui sont pourtant des musiciens compétents), et ce qui était compréhensible à l'époque de la NWOBHM, voire faisait son charme, l'est moins de nos jours. De plus le traitement de la voix de Bayley n'est pas exempt de reproches, voix toujours trop en avant dans le mix d'ailleurs. Ce n'est pas un problème de manque de moyens mais de choix de production, ce manque de liant entre les instruments est très dommageable.

Bien sûr, comme toujours avec Blaze on a droit à quelques bons moments, à ses petits accents médiévaux, celtiques, à des refrains punchy. Mais aussi le rabâchage habituel avec les textes introspectifs mille fois entendu chez lui (j'en regrette l'absence de thèmes SF), la pochette pourrie (et oui ça compte aussi l'impact visuel dans le succès d'un artiste), l'intervention sans intérêt du chanteur de WOLF ou le titre final très cul-cul. De la redite également, ce pré-refrain de "Mind Reader" n'est t-il pas très similaire à celui de "Prayers Of Light" ? Deux titres qui cherchent en vain à refaire un nouveau "Futureal" et qui se vautrent dans un kitsch absolu.

Bref, du Blaze comme d'hab quoi, toujours attachant, toujours entrainant, souvent expéditif, mais toujours aussi moyen depuis trop longtemps. Blaze se contente depuis son alliance avec les Appleton de produire à la chaine un Heavy mélodique très réminiscent de "The X Factor" et "Virtual XI", en plus concis mais manquant d'idées originales. Bien loin en fait du niveau du pourtant décevant "Senjutsu" de MAIDEN. L'énergie ne fait pas tout. Le groupe n'arrive pas à mettre sur orbite des morceaux qui le demandent, comme "The Broken Man" par exemple dont le discours musical durant le solo de guitare n'atteint pas son but et dont les passages en son clair prouvent que les frères Appleton ont bien du chemin à faire avant d'imaginer pouvoir égaler Jannick Gers. On peut faire du Heavy à l'anglaise, avec cette inévitable touche MAIDEN, sans paraitre aussi kitsch et dépassé, SEVEN SISTERS ou DARK FOREST l'ont largement prouvé.

Laissons le mot de la fin à ce commentateur du nom de Dawil, qui, prémonitoire, exprimait en 2011 ses craintes qui désormais s'avèrent être une réalité : "On pouvait en effet craindre que l'homme, au bout du rouleau, ne cède à la facilité en cachetonnant sur sa petite notoriété, avec un Heavy réchauffé et insipide, renvoyant vaguement aux mélodies typiques du plus grand groupe de Heavy Metal du monde, au sein duquel il avait eu brièvement l'honneur d'officier."

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   (2 chroniques)



- Blaze Bayley (chant)
- Chris Appleton (guitare)
- Luke Appleton (guitare)
- Karl Schramm (bass)
- Martin Mcnee (batterie)


1. Mind Reader
2. Tears In Rain
3. Rage
4. The Year Beyond This Year
5. Ghost In The Bottle
6. The Broken Man
7. The Call Of The Ancestors
8. Circle Of Stone
9. Absence
10. A Day Of Reckoning
11. The Path Of The Righteous Man
12. Until We Meet Again



             



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