"Hate Crew Deathroll" est le premier album de musique extrême que j'ai aimé, chéri, adoré et même adulé.

A partir de là tout est dit, inutile de faire de longs discours, j'ai déjà atteint le moment où chaque riff prends sa signification hors de tout jugement objectif, où chaque refrain et chaque prise de parole nerveuse de Laiho, aussi maladroite puisse-t-elle être dans l'absolu me foutent la chair de poule et une envie de me trémousser les aisselles jusqu'au torticolis, où chaque soli éveille en moi une fureur, une énergie des plus intenses.

Contrairement à d'autres albums qui m'avaient émerveillé lors de mes premières années métalliques et qui me paraissent désormais plutôt moyens (mais jamais mauvais), je n'arriverais jamais à me décrotter des compositions incomparablement jouissives d'"Hate Crew Deathroll".

Et même si l'album est un peu court, et même si certains morceaux comme "Chikehold", "Bodom Beach Terror" ou "Lil Bloodred Robin'Hood" sont bien loin d'entrer dans les plus grandes pépites du groupes, je ne peux que rester admiratif devant des "Needled 24/7", "Angels Don't Kill", "You're Better Off Dead" ou bien entendu le morceau éponyme. De vrais tueries immortalisées un beau jour sur scène, le genre de musiques qui vous rentrent dans la tête et deviennent comme inhérentes à votre personne.

Je vais loin, peut-être, mais je pense que les vrais passions ne demandent aucunement à accepter des mots tels qu' "objectivité" ou "raisonnable"... Allez, un 5/5 dans ta face, sans hésitation.