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HEAVY THRASH METAL  |  STUDIO

Commentaires (3)
Metalhit
Lexique thrash metal
L' auteur
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ALBUMS STUDIO

1989 3 Alice In Hell
1990 3 Never, Neverland
1993 2 Set The World On Fire
1994 2 King Of The Kill
1996 2 Refresh The Demon
1997 3 Remains
1999 2 Criteria For A Black Widow
2001 3 Carnival Diablos
2002 2 Waking The Fury
2004 1 All For You
2005 1 Schizo Deluxe
2007 2 Metal
2010 2 Annihilator
2013 1 Feast
2015 1 Suicide Society
2017 1 For The Demented
2020 1 Ballistic, Sadistic

REMIX/ARRANG.

2022 Metal 2

ALBUMS LIVE

1996 In Command
2003 Double Live Annihilation

COMPILATIONS

1994 Bag Of Tricks

VHS/DVD/BLURAYS

2009 Live At Masters Of Rock
 

1989 Alice In Hell
2013 Feast
2017 For The Demented
 

- Style : Testament, Sulfator
- Membre : Primal Fear, Luca Turilli's Rhapsody, 21 Octayne, Omen, Cyhra
- Style + Membre : Overkill
 

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ANNIHILATOR - For The Demented (2017)
Par DARK BEAGLE le 8 Juillet 2020          Consultée 1042 fois

Jeff Waters est un génie. Ou plutôt était. Le Canadien s’est forgé sa légende, souvent noire si nous nous attardons un peu trop sur les moult changements de personnel au sein d’ANNIHILATOR durant toutes ces années. Bien sûr, un line-up n’est jamais vraiment verrouillé, mais Waters a usé plus d’un musicien et rares sont ceux à avoir tenu aussi longtemps que Dave Padden. Ce dernier s’en est allé après un "Feast" qui se tenait bien et le Jeff est revenu au chant, comme dans ces folles années entre 1994 et 1997. Et quand on gratte un petit peu, quand on se penche sur ces années révolues, c’est peut-être bien là que son génie créatif s’est étiolé.

"Alice In Hell" fut un coup de boule ; "Never Neverland" l’uppercut que l’on n’avait pas vu venir ; "Set The World On Fire" le genou dans les joyeuses, comme une trahison ou comme un coup bien vicieux, que l’on n’avait pas vu venir non plus. Sur ces trois albums, Waters pose sa sémantique Thrash et à partir de là, à peu de choses près, chaque album deviendra une resucée de ces trois-là. Le champ lexical reste le même, les mélodies sont toutes aptes au recyclage et certains gimmicks sont appelés à être répétés, comme s’ils avaient le moyen de conjurer le sort (une basse plus marquée comme sur "Knight Jumps Queen").

Et ce "For The Demented" ? D’après vous ? Rien de bien neuf à l’horizon, nous retrouvons toujours cette guitare Watersienne classique, aux relents gentiment passéistes, qui sont là pour faire à la fois vibrer la fibre nostalgique des vieux fans et créer une espèce de fil rouge mélodique qui représenterait une continuité de l’œuvre. Alors non, il n’y a rien de neuf sur cet album qui a le mérite d’être très bien fait, avec un engagement de la part de l’artiste que l’on ne retrouvait pas forcément sur "Suicide Society" stéréotypé au possible.

Après, si les points forts sont toujours les mêmes, les points faibles sont tout aussi immuables. Les ballades ne sont pas le fort de Waters et ce dernier s’obstine encore et toujours à en proposer, au ton souvent trop mielleux pour ne pas être une gêne dans la continuité de l’album. Vous imaginez SLAYER faire de même, ou même le METALLICA de la grande époque ? Chez ses derniers, la ballade se fondait toujours à merveille dans le décor et proposait toujours une incartade dans la violence la plus sournoise qui soit. Chez ANNIHILATOR, c’est une mayonnaise qui ne prend pas. Et il y a "Dark", le genre de délire qui passe parfois comme une étoile filante dans la tête de Waters, mais que ce dernier capte malgré tout.

Inutile de s’acharner sur la bête, inutile de tirer sur l’ambulance : "For The Demented" est un album de plus, qui remplit soigneusement tout le cahier des charges de Waters, écrit à la fin des années 80 et au début des années 90, d’une écriture appliquée. Mais de cette époque, ce serait peut-être mieux de conserver l’idée de ces effets de surprise dont le Canadien s’était fait l’émissaire. Un bon album malgré tout, plus fluide et agréable à l’écoute de son prédécesseur, mais pas de quoi hurler au génie non plus. Mais y-at-il encore lieu de le faire avec ANNIHILATOR ?

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   FREDOUILLE

 
   DARK BEAGLE

 
   (2 chroniques)



- Jeff Waters (guitare, chant)
- Rich Hinks (basse)
- Aaron Homma (guitare)
- Fabio Alessandrini (batterie)


1. Twisted Lobotomy
2. One To Kill
3. For The Demented
4. Pièces Of You
5. The Demon You Know
6. Phantom Asylum
7. Altering The Altar
8. The Way
9. Dark
10. Not All There



             



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