Recherche avancée       Liste groupes



      
HEAVY METAL  |  LIVE

Commentaires (3)
Lexique heavy metal
L' auteur
Acheter Cet Album
 


ALBUMS STUDIO

2010 7 Opus Eponymous
2013 1 Infestissumam
2015 3 Meliora
2018 1 Prequelle
2022 3 Impera

E.P

2013 If You Have Ghost
2016 Popestar
2023 Phantomime

SINGLES

2017 He Is
2019 Seven Inches Of Satanic Panic
2021 Hunter's Moon

ALBUMS LIVE

2017 1 Ceremony And Devotion
 

2010 Opus Eponymous
2013 Infestissumam
  If You Have Ghost
2015 Meliora
2016 Popestar
2017 Ceremony And Devotion
2018 Prequelle
2019 Seven Inches Of Satanic ...
2022 Impera
2023 Phantomime
 

- Style : Path Of Samsara, Spiral Skies, Blue Öyster Cult, The Devil's Blood
 

 Site Officiel (2072)
 Myspace (1793)
 Chaîne Youtube (1666)

GHOST - Ceremony And Devotion (2017)
Par T-RAY le 7 Janvier 2018          Consultée 7221 fois

Et s’il fallait un album live pour prouver que GHOST est bel et bien un groupe de Heavy Metal, dans le fond ? Ce que le groupe suédois n’est pas, ou plus forcément, en studio, il l’est résolument sur scène. Et depuis que le Heavy Metal est Heavy Metal, c'est-à-dire depuis la fin des années 1960 et le début des années 1970, bon nombre de groupes ont vu leur musique qualifiée de Heavy Metal bien qu’elle fut moins lourde et moins “agressive” que celle de GHOST. Et je mets le mot agressif entre guillemets car, entendons-nous bien, l’orchestre damné de Papa Emeritus n’est en rien un modèle d’agression sonore : je parle ici d’agressivité relative.

Oui, GHOST joue du Heavy Metal, et ça s’entend lorsqu'il est sur scène ! Son style personnel y retrouve toute sa puissance, sa pesanteur, le tranchant de ses riffs. L’orchestre maudit fait partie de ces artistes dont le son est plus léger, plus fin sur les enregistrements studio que sur les captations live. Et en concert, c’est tout le carcan de la production millimétrée qui saute. Ceux qui ont pu assister à un show du combo scandinave le savent : GHOST est un groupe qui lâche les chevaux sur les planches. Il ne se transforme pas en bête féroce ni en chien fou, car tout est toujours sous contrôle avec l'exigeant et omnipotent Papa Emeritus. Mais il lâche la bride de ses musiciens qui, eux, sont de vrais metalheads. Et ils envoient le pâté !

“Do you want heavy music ? Do you want to hear a really heavy song ? Do you know that we do have a really heavy song on our setlist ?”, lance le leader au public de San Francisco venu acclamer le groupe, au moment d'introduire "Mummy Dust". Et c’est vrai que cette version est plus Heavy que jamais ! Mais ce serait mentir de dire que seul ce morceau-là fait preuve de “heaviness”. Le riff quasi PRIESTien de "Absolution" envoie du bois sévère. Des titres comme "From The Pinnacle To The Pit", sacrément bluesy au passage avec ses nombreux soli, "Con Clavi Con Dio", avec son bourdonnement de basse et son orgue Hammond, "Per Aspera Ad Inferi", très cérémonial, "Cirice", le menaçant "Year Zero", ou "Ritual", respirent un Heavy Old School, presque SABBATHien parfois, les claviers en plus.

L’on comprend mieux pourquoi, en écoutant tous ces titres et la façon dont la formation les interprète ici, GHOST avait pu être qualifié de Doom Metal à la sortie de son premier album studio. L'étiquette s’est totalement décollée depuis et des morceaux plus radiophoniques sont là pour en témoigner. Ils sont joués sur ce Live et remportent sans difficulté l'adhésion du public américain, que GHOST a gagné à sa cause depuis bien longtemps déjà, et pas qu’au moment d’Halloween. Le tube intersidéral "Square Hammer", arme de destruction, ou plutôt d’adoration, massive fait aujourd'hui plus que figure de cartouche dans l'arsenal des Suédois.

Dès que ses premières notes retentissent, l’auditoire explose de bonheur, de joie, d’excitation – cochez le terme qui vous convient le mieux – et la machine GHOST est lancée sur les rails d’un excellent concert. Ceux qui ne connaissent de GHOST que son côté tubesque et radio-friendly sont servis puisque le sextette propose également SA power-ballade, "He Is", dont le Single sorti en août 2017 avait pu servir de teaser à ce "Live In The U.S.A." inattendu il y a encore quelques semaines. "Body And Blood", "Ghuleh/Zombie Queen" ou "Monstrance Clock" satisferont le public le moins Metal de GHOST, qui pourra toutefois déplorer l'absence de l’efficace "Death Knell" de cette setlist devenue tracklist une fois le show mis en boîte et transformé en album.

Ce qu’il manque certainement à "Ceremony And Devotion", que l’on soit Metalleux où que l’on aime GHOST pour sa face plus Pop, c'est l’image. S’il est un groupe des années 2010 qui a érigé le visuel, l’apparence, le paraître en totem, c'est bien lui. Ce qui lui a valu et lui vaut encore une palanquée de critiques. Même si la sincérité de la démarche interroge et divise, même si nombreux sont ceux qui l’accusent de mercantilisme, GHOST avance dans cette voie sans jamais dévier. Et à raison : pourquoi n’en jouerait-il pas quand de glorieux aînés du Hard et du Metal n'ont jamais arrêté de se grimer, de “shocker”, de se draper dans un mystère de pacotille, dans une mystique de foire ? Seulement, cette accroche visuelle manque à ce Live. GHOST aurait été bien inspiré de sortir un DVD de ce superbe concert car l'expérience de sa musique en live ne peut décemment pas se passer du visuel.

"Ceremony And Devotion" n’est certes sorti, le 8 décembre dernier, qu’au format numérique et il faudra attendre la mi-janvier 2018 pour que l’on puisse enfin se délecter de ce double-album Live sur support physique… Mais aucun enregistrement vidéo ne figure au programme des Suédois et d’Universal, leur Major. Un digipack avec les deux CD assortis d’un petit DVD des familles aurait permis de se délecter d’une expérience totale de GHOST. Une expérience immersive digne de ses concerts. Néanmoins, ce très bon "Live In The USA" a déjà le mérite de pouvoir réconcilier ceux à qui le groupe a plu à ses débuts, qui s’en sont éloignés suite à l'exacerbation de son côté Pop, et ceux que cette facette-là a conquis. Étymologiquement, la religion “relie” les Hommes. Cette grand-messe de GHOST, elle, permet à Papa Emeritus et ses apôtres de rapprocher leurs fans anciens et récents. Amen !

A lire aussi en HEAVY METAL par T-RAY :


ENFORCER
Live By Fire 2 (2021)
Une synthèse enthousiasmante




BLOOD STAR
The Fear (2020)
N'ayez pas peur !


Marquez et partagez




 
   T-RAY

 
   JEFF KANJI

 
   (2 chroniques)



- Papa Emeritus Iii (chant)
- Nameless Ghoul (guitare lead)
- Nameless Ghoul (guitare rythmique)
- Nameless Ghoul (basse)
- Nameless Ghoul (batterie)
- Nameless Ghoul (claviers)


1. Square Hammer
2. From The Pinnacle To The Pit
3. Con Clavi Con Dio
4. Per Aspera Ad Inferi
5. Elizabeth
6. Body And Blood
7. Devil Church
8. Cirice
9. Ghuleh / Zombie Queen

1. Year Zero
2. Spöksonat
3. He Is
4. Mummy Dust
5. Secular Haze
6. Absolution
7. Ritual
8. Monstrance Clock



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod