Le retour du son crasseux.
Les rythmiques plus organiques (moins complexes).
Bref, l'essentiel remonte à la surface : mid-tempo et accélération à l'ancienne...

C'en est fini du "modernisme sonore" des deux albums précédents "Unborn" et "Undead".
Nous retrouvons CB, non pas forcément inspiré - rien de neuf, en fait - mais un retour aux affaires qui va plaire aux vieux briscards, point n'en faut !

Lourdeur, nous sentons la boue (et non plus le côté froid/clinique de 2012/13).
Par contre, à l'instar de la chronique principale, je ne ressens pas ce côté technique (qui d'ailleurs m'agaçait sur les 2 "Un...") :

C'est efficace car intros minimalistes & riffs courts qui facilitent les hochements - et non prises... - de tête, constate-je. Ensuite, le côté du CANNI(BAL/BIS !), je ne le goûte pas non plus... En fait, j'aborde cet album avec un regard plutôt focalisé sur le parcours de SFU plutôt que d'y voir une association de musiciens, question de point de vue en somme (rien de GRAVE... euh, ok vanne pourrie mais burp, à la fin !).

Bah, l'essentiel est finalement ce qui nous fait vibrer, n'est-ce-pas ?
Hé bien justement, lorsque j'écoute SIX FEET UNDER, j'ai besoin de ressentir un son granuleux, des guitares qui suintent, un "chant" pesant, pestilentiel et poussiéreux (ou alors sans âge, si vous préférez), des rythmiques simples, lourdes et lancinantes avec, évidemment, le groove estampillé SFU.

Un retour qui montre qu'avec l'identité d'un Chris Barnes, on ne peut se tromper :
les zombies aiment la terre, la terre aiment les asticots
et les asticots n'attendent que vous pour participer au festin, z'êtes partant ?

Et comme dirait l'autre : "Yaaaaaaaaaark hiiiiiii hhhhhhhhhhhhiiiiiii Hiiiiiiiiiii" et autres borborygmes de bon aloi ! Bonsoir.