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METALLICA
SOME KIND OF MONSTER


Le 01 Juillet 2023 par LEGOS


Le plus marquant, c'est la pauvreté intellectuelle de ces milliardaires californiens.
C'est assez tragique, souvent comique, mais au final très instructif.





EVER AFTER
FUCKIN' PHOENIX


Le 01 Juillet 2023 par ALUCARD


Une belle découverte, merci à Nightfall !
Ceci dit, si la production est très bonne, les compositions bien ficelées, je ne peux pas dire que j'ai vraiment accroché à la chanteuse.
En particulier il faudrait que les groupes français arrêtent de vouloir à tout prix chanter en anglais quand ils ont un accent franchouillard aussi prononcé, c'est horrible et ça gâche tout.





RIVAL SONS
DARKFIGHTER


Le 01 Juillet 2023 par METALHEAD


Il était difficile pour RIVAL SONS de passer après un référentiel "Feral Roots" gavé de soul et organique à souhait. C'est pourtant ce que le groupe a réussi à faire : beaucoup plus sombre et grave, mais toujours aussi profond dans son propos et riche dans ses arrangements (quelle qualité d'écriture !), "Darkfighter" s'impose d'emblée comme une pierre angulaire de la discographie des Américains et très certainement un des disques de l'année 2023 - en attendant la sortie de son petit frère ! Un sublime voyage musical sur les routes du Rock, fin et racé. Vivement la suite !





MYSTIC PROPHECY
HELLRIOT


Le 29 Juin 2023 par JULIEN G.


Du très bon et très solide Heavy Metal, pas de (mauvaise) surprise avec MYSTIC PROPHECY.

C’est carré et puissant, sacrément bien fichu.
La voix très reconnaissable de RD Liapakis assure le travail avec conviction.

Dommage que ce groupe méritant ne soit pas très connu en France.





BON JOVI
SLIPPERY WHEN WET


Le 29 Juin 2023 par BLUEMASK


Ça y est, en 86, BON JOVI a perdu sa fraîcheur et pris le melon. Quel écart avec le premier album, vif, frais et insouciant...
Alors bien sûr du positif: les 2 hits interplanétaires, qui sont effectivement très bons mais déjà une version choucrouteuse du talent passé. Un "Without You" ultra putassier, mais efficace et qui brille par sa saine simplicité. Un jeu fin et élégant à la guitare.
A part ça... j'ai du mal. Du Hard Rock FM sans éclat "Let It Rock", "Raise You Hands" proprement insupportable, de la ballade sans intérêt "Wanted Dead Or Alive", un slow au Nutriscore G "I'll Die For You" etc... mention spéciale à "Wild In The Streets", n'est pas Bruce Springsteen qui veut, alors cette mauvaise imitation flagrante laisse pantois.
Bef... Le genre d'album célébré pour ses 2 hits.





ACCEPT
OBJECTION OVERRULED


Le 29 Juin 2023 par CPEJ


J'ai mis longtemps à assimiler cet album mais finalement il se révèle très bon. Les titres sont puissants et sont un mélange de HARD ROCK, HEAVY METAL ET SPEED METAL des années 80. Le reproche que je ferai, c'est que certains morceaux sont hétérogènes, j'aime les couplets et le solo mais pas le refrain ou inversement, "Protectors Of Terror" par exemple.
Udo Dirkschneider pousse aussi un peu trop dans les aïgus, ce qui gâche certains moments. Un des point forts sont les solos de Wolf Hoffmann, il délivre de belles parties de lead guitare tout le long de l'album, il joue aussi la guitare rythmique, pas en même temps bien sûr. Morceaux préférés : "Amamos La Vida", "Donation" très AC/DC, "Bulletproof" et "This One's For You" avec son solo qui rappelle SCANNER.





QUEEN
DEEP CUTS


Le 27 Juin 2023 par BAKER

Jeff je peux t'embrasser pour ton laïus sur la comparaison CD / vinyl ?

...Et comme tu as deux joues , double peine pour ce que tu as écrit sur "Greatest Hits III". Quant à ces "Deep Cuts", je suis très circonspect. Entre les greatest hits, les compiles thématiques et les best-ofs, en fait si on achète les albums c'est pareil mais plus rapide, non ?





BON JOVI
BON JOVI


Le 26 Juin 2023 par BLUEMASK


Dans le supermarché du Metal, le Hard FM est le rayon bonbon, et cet album est un petit paquet de petit dragibus, avec 9 boules de plaisir immédiat, acidulés. Faut pas plus, après on peut être écœuré et ça colle aux dents, mais dans ce format de petit paquet, c'est parfait.
Par la suite, BON JOVI restera dans le rayon confiserie, mais perdra ce côté pétillant et acidulé, pour virer plutôt guimauve et gros croco.
Idéal pour accompagner un cours d'aérobic avec guêtre, Veronique et Davina, ou plus prosaïquement un beau matin d'été.





THEM CROOKED VULTURES
THEM CROOKED VULTURES


Le 25 Juin 2023 par I AM THE GROWL


QUEENS OF THE STONE AGE est sympa mais un peu bateau. Je trouve ça pas très original au niveau sonore, émotionnellement pas très vif, et leurs albums ont tendance à m'ennuyer, ça fait un peu trop musicos professionnels et tacherons de studio pour moi. Par contre, THEM CROOKED VULTURES, j'accroche à fond, parce que non seulement les chansons sont imparables, mais parce que John Paul Jones vient ramener le meilleur de ses arrangements chez LED ZEPPELIN sur chaque morceau et grâce à lui, le disque parvient à lier le meilleur des 70, des 90 et des 2000 en un seul éclair de génie que je vois mal avoir de suite plus de dix ans après l'exploit. Rappel que le Stoner n'est pas qu'un dérivé sous marijeanne de BLACK SABBATH mais que le dirigeable a aussi eu une influence quand il se mettait à voyager ("No Quarter", "Kashmir" c'est du psychédélisme sec, même quand ça sonne comme si c'était enregistré au fond de l'océan) sur le genre. Et que les accroches Pop et Folk des années 60 ont survécu chez NIRVANA, KYUSS, et les très fades FOO FIGHTERS et QUEENS OF THE MACHIN. THEM CROOKED VULTURES parvient à être radiophonique comme les mauvais projets de Dave Grohl et de Josh Homme et aventureux comme tout ce qu'a touché le magicien de LED ZEPPELIN, lequel pourtant n'utilise que de vieilles recettes, mais tellement étranges qu'elles donnent encore un ton original à un projet un peu trop beau pour être honnête de prime abord. La saveur, ça ne s'achète pas.





BLACK SABBATH
BETWEEN HEAVEN AND HELL


Le 25 Juin 2023 par ALEX F

Tout comme I Am The Growl, j'ai découvert le groupe grâce à cette compil' empruntée à la médiathèque au milieu des années 90. Au début je me suis dis que ça sonnait comme LED ZEPPELIN en plus bizarre. Et puis à force d'écouter je suis devenu fan. Et ça m'a permis de découvrir DIO, notamment l'album "Holy Diver" qui reste à mes yeux son meilleur album. Bref, pendant l'année 1996 j'étais à fond dans BLACK SABBATH.





ELEGANT WEAPONS
HORNS FOR A HALO


Le 25 Juin 2023 par ALEX


Je pense la chro un peu sévère, mais pertinente en tous cas. Je n'ai pas encore le CD entre les mains, mais je l'ai déjà pas mal écouté sur le net. Perso j'aime beaucoup, mais je suis fan du Faulkner en question.

Je les ai vu en live au Graspop et je dois dire que ça marche d'enfer sur scène. Carré, fun, heavy sans prise de tête et authentique... contrairement à tous ces groupes trop proprets qui jouent avec des bandes voir en playback complet.

À noter que pour rejoindre la conclusion de la chronique et aller plus loin, il faut préciser qu'effectivement c'est un album écrit par un guitariste. Ils sont d'après Richie, déjà en train d'écrire le suivant, sauf qu'ici ce sera bien plus un effort de groupe. Nul doute que Ronnie pourra y apporter sa contribution et permettre d'apporter ce plus un peu manquant ici.

Dans l'ensemble un album fort plaisant je trouve. 3,5 pour moi.





BLACK SABBATH
BETWEEN HEAVEN AND HELL


Le 25 Juin 2023 par I AM THE GROWL


Ouh là là moment nostalgie pour moi, j'ai découvert SABBATH avec cette compile empruntée à la médiathèque quand j'avais quinze ou seize ans, et ça a été le choc au début avec ce "Hole In The Sky" super élancé et en toute-fin de course avec le morceau éponyme, son tempo hyper lent et son riff noir de chez noir. À l'époque, j'écoutais tout LED ZEPPELIN parce qu'on me disait que c'était le truc le plus lourd des années 70, et en écoutant ça, je n'en croyais pas mes oreilles. Ça a été une vraie ouverture, une ouverture vers un monde occulte et fermé, sombre et magique. Je me souviens aussi que j'adorais "Supernaut" et ses percussions. "Wicked World" avec ses traces jazzy me prenait bien la tête aussi. Par contre, je trouvais déjà "Iron Man" plutôt bête avec son air de guitare à trois balles et son chant calé dessus en mode berceuse sur amplis. Pour le reste, c'est vrai qu'elle a de gros manques cette compile. Pas de "Symptom Of The Universe" et son riff proto-Thrash qui charcle, c'est juste incroyable avec le recul. Pas de "Children Of The Grave" et ses cavalcades sur trois temps qui ont inspiré tout le monde. Mais bon, on s'en fout, au pire, on prend les albums originaux et on se régale. 5/5 parce que c'est BLACK SABBATH et 5/5 pour le souvenir.





CJSS
WORLD GONE MAD


Le 24 Juin 2023 par IRON BLAZE


Tombé sur ce disque à 5 € en foire aux disques y a quelques mois. Vu le cours du vinyle en ce moment je n’ai pas hésité longtemps même si je ne connaissais que très vite fait le groupe CHASTAIN (celui avec la chanteuse Leather Leone). Voyant le nom DAVID T. CHASTAIN en gros sur la pochette je pensais que c’était le même groupe mais le vendeur a eu l’honnêteté de me dire que c’est un autre projet du prolifique guitariste mais que c’est très bien également.

Après recherche plus tard j’ai découvert que CHASTAIN, DAVID T. CHASTAIN et DAVID T. CHASTAIN’s CJSS sont trois groupes différents ! D’ailleurs Nightfall s’emmêle même les pinceaux car les albums classés dans CHASTAIN sont catalogués dans DAVID T. CHASTAIN par Metal Archives. Quel bordel !

J’ai une édition du label français BLACK DRAGON RECORDS de 86 très sympa avec en pochette intérieure deux dessins réussis de Eric LARNOY dans le style METAL HURLANT. La pochette est différente de celle de LEVIATHAN RECORDS. Elle représente une guitare transparente (avec un visage de jeune femme dessus) frappée par la foudre. Rien à voir avec la pochette d’origine donc qui me parait assez futuriste pour l’époque car elle ressemble plus à des pochettes fin 90’. A noter que cet album n’a été sorti en CD qu’en 2020 d’après DISCOGS !

Bref pour en revenir à l’album je ne regrette pas du tout l’achat. On a affaire à du Heavy somme toute classique mais de qualité. Je trouve la production bonne. Très satisfait du son sur ma platine en tout cas. Tous les morceaux sont bons y a pas de temps faible. Je me prononcerai pas sur la reprise de LED ZEPP’ car je ne connais pas le morceau d’origine.
En morceaux à mettre en avant je mettrai le titre éponyme et son refrain entêtant mais surtout "Run To Another Day" (qui commence lentement et accélère ensuite avec une rythmique classique du heavy mais qui fait toujours mouche) et enfin "Living In Exile" qui comporte notamment un (trop) court passage twin guitare/basse magnifique. La basse est d’ailleurs bien présente sur tout l’album ce qui n’est pas toujours évident dans un groupe avec un « guitar hero ».

"Destiny" qui lorgne vers le FM et "Welcome To Damnation" méritent d’être cités également. Mais comme le dit la chronique franchement tout est très homogène.

David T. Chastain a composé tous les morceaux mais sur la face A il n’a pas écrit les textes (les 3 premiers sont du chanteur et le 5ème sont du bassiste). En revanche sur la face B il est seul maître à bord (hormis un certain Ron Coy, non-membre du groupe, qui participe au texte de "Welcome to Damnation"). A explorer peut-être un peu plus mais je n’ai pas trouvé que ça faisait de différence flagrante entre les deux faces plutôt équilibrées. Mais mon niveau d’anglais n’est sans doute pas assez poussé pour déceler une différence de style/de niveau dans les paroles.

Bref si vous aimez le heavy et que vous tombez dessus n’hésitez pas, c’est du classique mais du bon.

Ps : pourquoi CJSS ? Ben c’est la première lettre du nom de famille de chaque membre. Il ne fallait donc pas qu’il y ait de changement de personnel sinon il fallait changer le nom du groupe ! Mais heureusement ça n’est jamais arrivé. Malgré la brève existence du groupe (un autre album est sorti en 2000 et un show réunion a eu lieu en 2015) les membres doivent toujours bien s’entendre car le bassiste et le batteur collaborent toujours avec Chastain sur ses albums les plus récents.





SLIPKNOT
MATE FEED KILL REPEAT


Le 24 Juin 2023 par DAV


Avant de conclure avec "The End, So Far" ma rétrospective sur SLIPKNOT, j'aimerais consacrer un petit avis à "Mate. Feed. Kill. Repeat." (abrégé MFKR), un album aussi mystérieux et obscur que sa pochette.

Par ailleurs, en parlant de format, quel est celui de ce MFKR ? Est-ce donc un "vrai" album ? Ou un EP ? Une démo ? Officiellement, d'après le groupe lui-même, il s'agirait d'une démo. Cela peut se comprendre d'un point de vue commercial, dans la mesure où "MFKR" est une production très confidentielle, quasiment introuvable dans le commerce donc, que ce soit en magasin ou en ligne, ce qui explique sa rareté (un millier d'exemplaires physiques tirés seulement paraît-il).

Toutefois, d'après moi, "MFKR" mériterait d'être considéré comme un véritable album à part entière, et ce pour diverses raisons. Déjà, quand le groupe, ou plutôt son line-up actuel, affirme qu'il s'agit d'une démo: "Sans blague!" voudrais-je lui répondre, car compte tenu du fait que les membres actuels de SLIPKNOT ne sont pas les mêmes que ceux ayant participé à la réalisation de MFKR, à l'exception de Shawn le "clown", seul membre survivant du line-up originel depuis que tous les autres sont partis ou décédés carrément comme dans les cas de Paul Gray et Joey Jordison, il est normal que le groupe actuel éprouve une certaine forme de snobisme voire de rejet à l'égard de "MFKR" (et qu'il ne joue jamais la moindre chanson issue de ce dernier en live), car quoi de plus naturel que d'aimer ses enfants davantage que ceux des autres ? C'est quelque chose de vieux comme le monde, et ce n'est pas un jugement mais un simple constat.

Ensuite, mon deuxième argument concerne le fait que "MFKR" ne ressemble pas à une démo ou un EP mais à un album entier compte tenu de sa durée qui dépasse la barre, symbolique en quelque sorte pour moi, des 40 minutes. Ce n'est pas une vulgaire démo de trois ou quatre titres avec 20 minutes au compteur, enregistrée un lendemain de cuite avec un son garage tout pourrave (pour donner une image caricaturale). Et par ailleurs, en parlant de son, celui de "MFKR" est très correct avec les instruments bien audibles, notamment les guitares qui, ironie du sort, disposent d'un son meilleur que dans l'album éponyme car plus limpide, ce qui permet de mieux distinguer les notes des riffs que pour ce dernier (un comble). Bien sûr, le son est moins gros, moins énorme que sur les albums suivants, mais c'est aussi l'époque qui veut ça : 1996 (mon année de naissance tiens), ce n'est pas 2010 en terme de productions musicales dotées d'un son énorme et compressé. Pas de "Loudness War" ni de "Death Magnetic" ici.

Enfin, mon argument le plus important, c'est que "MFKR" est un album complet grâce à son identité artistique très forte et singulière, ce qui le rend à part dans le catalogue du groupe mais aussi de façon générale, car aucun autre album de quiconque ne sonne pareil. C'est une œuvre d'art car elle est unique, et voici pourquoi : déjà, la première chose qui saute aux yeux (ou plutôt aux oreilles) c'est son caractère extrêmement éclectique sur le plan stylistique. "MFKR" est plus ou moins l'équivalent à la musique Metal (et même à la musique tout court) ce qu'une série comme Excel Saga est à l'anime: du n'importe quoi à l'état pur ! En effet, "MFKR" est un album aussi déjanté qu'imprévisible, dans lequel on peut passer du Metal au Jazz, puis du Rap au Grindcore, puis de la Pop au Death Metal d'une chanson à l'autre sans souci comme si c'était normal, et tout ça parfois même au sein d'un seul morceau!

"MFKR" donne aussi l'occasion de comparer les versions d'origine de certains morceaux du groupe avec celles, "modernes", que le public connaît plutôt sur les albums récents. Ainsi, "Slipknot", le morceau liminaire, est un exemple intéressant car il permet de jouer au jeu des "7 erreurs" comme à l'époque des journaux papiers où il faut détecter les différences subtiles entre deux images à priori identiques : si le début à l'ambiance industrielle est juste inquiétant sans plus, le choc arrive dès la deuxième minute. C'est "(Sic)" au ralenti ! Le riff et l'attaque rythmique sont les mêmes, sauf que le tempo est un peu moins rapide que la version de l'éponyme, et aussi l'accordage est en Do plutôt qu'en Si. Toutefois, la lourdeur est bien présente voire accentuée par la lenteur, à l'image du morceau final "Killers Are Quiet", le futur "Iowa" de l'album du même nom, particulièrement poisseux et qui joue davantage sur sa lourdeur plutôt que la violence pure comme pour la version de "Iowa". Cependant, pour en revenir à "Slipknot", son développement diffère de "(Sic)", plus mélodique et moins frénétique que ce dernier, comme le confère les harmonies de guitare à la Iron Maiden. "Gently" commence avec une très belle intro toute en arpèges mélodiques (inexistante dans la version de "Iowa") avant de poursuivre un développement Metal très lourd confinant au Doom dans son côté dépressif. Et ensuite ?

Ensuite débarque la palme du morceau le plus barré de l'opus avec "Do Nothing / Bitchslap": 4 minutes de folie résumant bien l'esprit de "MFKR", avec d'une part son intro Jazz très clownesque, ses couplets Hardcore furieux, et surtout son break épique confinant à la musique Disco avant une conclusion Grindcore dans laquelle la folie meurtrière du groupe et de son chanteur se fait sentir. En parlant de ce dernier, Anders possède une voix très différente de Corey, surtout son timbre clair très rauque et viril en total opposition avec celui de Corey qui est lisse et cristallin. On comprend mieux le changement de chanteur effectué par SLIPKNOT : en effet, si les deux chanteurs se débrouillent sans souci dans le chant hurlé, avec toutefois un avantage pour Corey dont le registre Metal sonne encore plus méchant que celui d'Anders, la voix de Taylor est beaucoup mieux adaptée pour les mélodies Pop, tandis que celle d'Anders sonne très Rock dans le sens brut et viril du terme. Ce n'est donc pas vraiment une question de différence de talent mais d'adéquation stylistique et d'optimisation commerciale (la voix Pop de Corey est plus accrocheuse et donc plus vendeuse que celle d'Anders).

Pourtant, Anders ne démérite pas et prouve qu'il est aussi capable d'assurer en chant mélodique, notamment sur "Confessions" qui évoque RED HOT CHILI PEPPERS dans sa fusion Funk/Pop/Rap. Par ailleurs, je trouve ce morceau assez proche de leur tube "By The Way" tiré de l'album du même nom (même tonalité en Ré mineur, même rythme, tempo et ambiance assez proches dans l'ensemble). En parlant de tubes, là se situe la limite principale de "MFKR", c'est-à-dire son absence de morceaux emblématiques qui l'empêche de dépasser le stade de "curiosité sympa" pour accéder au statut d'album référentiel. En effet, pas de "Devil In I", pas de "Wait And Bleed", ni de "Left Behind", "Duality", "Psychosocial", etc. Toutefois, "MFKR" est un album plus qu'honorable, et si les musiciens du groupe se numérotent de 0 à 8 bien qu'ils soient 9, alors ce "MFKR" est en quelque sorte leur "Vol. 0" d'après leur logique sachant qu'un album comme "The Subliminal Verses" est leur "Vol. 3", "The Gray Chapter" leur "Vol. 5" et ainsi de suite selon l'ordre chronologique des opus.

"Man you're like a school in the summer, no class!".

Note : 3/5.
Morceaux favoris : "Slipknot", "Gently", "Do Nothing / Bitchslap", "Confessions".





Bruce DICKINSON
SKUNKWORKS


Le 24 Juin 2023 par LE_VIEUX


"Skunkworks" est à mon avis le moins bon album de Bruce. Les meilleurs titres sont à la fin, ce qui fait que j'ai aussi mis beaucoup de temps à l'époque, à apprécier les bonnes choses de ce disque. Sur les quatre premiers titres, qui comprennent les singles, c'est l'ennui profond. "Solar Confinement" et "Inside The Machine" sont des titres assez fun et sympa dans l'esprit de ce que l'on peu entendre sur "Tatooed Millionnaire". "Dreamstate" à un côté NIRVANA, qui ne me convainc pas. "Headswitch", je lui vois plutôt un côté G'N'R', mais plutôt digne des mauvais titre de "Use Your Illusion". C'est à partir de "Meltdown" que ça décolle vraiment, où l'on retrouve un Bruce qui se donne vraiment, sur des titres dans la lignée des meilleurs de "Balls To Picasso". L'album s'achève sur l'excellent "Strange Death In Paradise" suite à quoi, quand le CD boucle, je me repasse une seconde fois les six bons titres de l'album, avant de le ranger pour le ressortir 4/5 ans plus tard.





RIVERDOGS
RIVERDOGS


Le 24 Juin 2023 par PILGRMWEN

Le genre d'alchimie qui ne se produit que rarement. Et lorsque c'est le cas, quel album nous détenons entre nos mains ! Une pépite du Hard Rock des années 90 ! Il y a un sacré savoir-faire de la part des musiciens. Je pense que ce disque peut plaire à des fans de WHITESNAKE, par exemple. C'est en ça que j'aime viscéralement le Hard Rock : ça semble dépassé, ringard face à de nouveaux courants (ou le vent en poupe) musicaux (*), toutefois ça reste un filon gorgé de belles pépites. Je prends un plaisir immense à piocher - c'est le cas de le dire ! - dans ce registre et dénicher de surprenants opus. Cet album de RIVERDOGS en témoigne !

(*) A courir après la sensation la plus forte, la plus extrême, la plus technique, certains d'entre nous ne fonctionnent-ils pas comme l'adolescent bravant les interdits, cherchant à choquer, provoquer autrui ? Je déplore celles et ceux qui délaissent le Hard Rock par soucis de paraître...





SUICIDAL TENDENCIES
13


Le 23 Juin 2023 par PILGRIMWEN


C'est drôle, une partie des commentaires sur "World Gone Mad" font référence à "13". Or, en section commentaires de ce dernier, il n'y a qu'un avis, aussi positif soit-il. Curieux, pour un disque si exceptionnel selon les mêmes commentaires de "World Gone Mad".

Je trouve "13" moins bon que "World Gone Mad". C'est dit. MAIIIIIIIIIS, je considère "13" de bonne facture, surtout après les purges fin des années 90-début années 2000. Les paroles ne sont pas toujours au rendez-vous, bien que la barre soit redressée ici. L'instrumentale, à l'inverse, est de qualité. Enfin, le disque tire peut-être un zeste en longueur.

Une fois n'est pas coutume, je note l'opus 3 étoiles sur 5.





CULT OF LUNA
THE LONG ROAD NORTH


Le 23 Juin 2023 par ENDLESSPAIN


Un an plus tard, toujours aussi délectable ! Les premières écoutes n'étaient pas les plus convaincantes car c'est selon moi l'album le plus riche du groupe et il n'était pas facile de s'y retrouver. Mais une fois la bête domptée, quel plaisir. 5 étoiles sans hésiter ("Vertikal" en mérite toujours 6).





AMON AMARTH
THE GREAT HEATHEN ARMY


Le 23 Juin 2023 par SOMEWHERE


Excellente chronique de Fenryl, qui a tout dit et bien dit.
L'album manque un peu d'agressivité, il est vrai, mais ne comporte aucun mauvais titre.
Certes, je l'aurais certainement préféré plus violent, mais les fondamentaux sont bien là.
Johan HEGG se distingue, avec cette voix d'ogre que j'adore.
Même le duo avec Biff BYFORD se laisse écouter : un peu déroutant à la première écoute, mais finalement ça le fait. Le solo est très heavy.
"Heidrun", très festive, est amusante. Un peu dans l'esprit de "Raise Your Horns".
Morceaux préférés : "Get In The Ring", "Heidrun", "Odins Owns You All", "Find A Way Or Make One", "Dowm Of Norsemen".
Et puis c'est l'occasion de les voir en tournée, et là, c'est vraiment très bon.
J'entends dans AMON AMARTH (et pas seulement sur cet album), un forte influence Heavy Metal, et particulièrement IRON MAIDEN, à mon sens parfaitement assumée (ainsi, en intro de concert de la tournée, ils passaient "Run To The Hills", dont le refrain est repris dans "At Down They Light" non seulement dans son phrasé, mais également mot à mot sur le deuxième couplet).
Et ça, ça me plait beaucoup : AMON AMARTH, c'est IRON MAIDEN qui aurait retrouvé ses couilles et une voix d'ogre.
Pour peu que la voix ne les rebute pas (ce qui est mon cas), les fans de Heavy y trouveront leur compte. Et pourront se consoler des productions plus que faiblardes de la vierge de fer depuis bien trop longtemps.
Par contre, les amateurs de Death pur et dur, surement pas.
Les trois étoiles notées par Fenryl sont parfaitement justifiées.
Je serai plus généreux, pour le chant de Johan HEGG que j'adore (qu'il reproduit parfaitement en live, avec en plus un jeu de scène et une attitude très généreuse).
Quatre étoiles, un peu exagéré, mais ça fait plaisir.
Raise your horns !





KORITNI
LADY LUCK


Le 23 Juin 2023 par BLUEMASK


Je ne sais pas si Mr Koritni est navigateur, en tout cas, il a fait un disque sacrément bateau...
On est en territoire connu, archi-connu, un Hard Rock N' Roll bluesy, on pense à AC/DC parfois, notamment sur le premier titre, aux GEORGIA SATELLITES, à D.A.D etc etc... Il est toujours possible de sortir ce genre de disque en 2007, voire en 2023, ne serait ce que pour son propre plaisir mais pour aller plus loin, il faut quand même s'appuyer sur des points de force: un énergie à décorner les bœufs (AIRBORNE ?), un talent mélodique (D.A.D ?), une capacité à faire de vrais gros refrains fédérateurs, au moins un musicien hors norme, que sais-je.
Mais là, on est face à un série B, un bon groupe, sans plus, la voix éraillée de rigueur, énergique mais sans plus,, avec des bons titres, sans plus, rassemblés en début de disque, puis un paquet de titres convenus que vient secouer un bon titre, celui des BEATLES.
C'est franchement pas mauvais, contrairement à la pochette, ça s'écoute, mais... sans plus.







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