Le 08 Juin 2019 par OLI'

Années 80 obligent, il fallait bien qu'ACCEPT, à l'instar de SAXON ou d'autres groupes de Heavy Metal ayant officiés dans cette veine, aseptise son propos et réponde amoureusement aux sirènes du Hard US/FM qui sonnaient en boucle dans le paysage musical de l'époque.
Sauf que contrairement à pas mal de leurs confrères, les allemands proposent avec ce "Eat The Heat", un album intéressant voire très bon par moment.

Je n'ai jamais eu de problème avec le Hard US/FM, bien au contraire. Même si ce n'est pas mon genre de prédilection, je lui trouve des qualités intrinsèques purement jouissive, en particulier au niveau des refrains popisants, des riffs "mainstream" (à défaut d'un autre mot) et de cette ambiance plus joyeuse, festive.
Bon après, il faut dire que l'arrivée du jeune David Reece, en remplacement d'un Udo parti former un groupe solo, colle parfaitement à la musique des teutons. Des titres comme "Love Sensation", "Chain Reaction" et surtout "Prisoner" (totalement jouissif dans le genre) sont de belles réussites, distillant cette atmosphère so 80's qui pouvaient passer sans problème sur les ondes radiophoniques de l'époque. La voix de Reece, plus aigu que son prédécesseur s'avère être un choix gagnant tout au long de l'album.

ACCEPT n'oublie pas ses anciens fans, proposant trois titres purement Heavy. "X-T-C" ouvrant le disque est une pépite Hard, menée tambour battant par un Wolf Hoffmann en grande pompe, tandis que "Generation Clash" s'avère le single ultime de l'album avec sa basse vrombissante et son tempo soutenu, idéal pour headbanguer comme un fou furieux. Quant à "D-Train", elle renoue avec un Heavy Metal agressif, rapide qui propose un refrain communicatif ("kiss the d-traaaaaaaaain").

On retrouve malheureusement quelques titres anecdotiques, dont l'interminable balade "Mistreated" (un passage obligé pour ce genre d'album, faut croire) et l'ennnuyant "Break The Ice". Mais globalement, "Eat The Heat", à défaut d'être un opus essentiel, est à écouter pour se faire une idée d'un ACCEPT qui essaye de répondre favorablement aux sirènes d'un genre qui s'éteindra quelques années plus tard (peut-être pas un mal, en soit).

Le 08 Juin 2019 par SHARP

Ca sonne EXACTEMENT comme ORDEN OGAN, c'en est frappant !! C'est incroyable la patte que Seeb donne à ses productions (suffit de voir le dernier THORNBRIDGE par exemple, Jeff ça risque d'être ton truc si tu ne l'as pas déjà en visu !), d'ailleurs j'ai trouvé cet album en traînant sur sa fiche sur Metal Archives ! Et à mon avis il n'y a pas que lui puisque je pense que c'est les mêmes choristes que sur les derniers ORDEN OGAN...

Sauf que ça, sur des compos aussi bonnes, ça transcende absolument les refrains. Les cinq premiers morceaux sont du niveau d'un ORDEN OGAN période "Ravenhead" (oui on va souvent revenir aux compères teutons comme point de comparaison), mention spéciale à "Old Friend Failure" pleine d'émotions où la voix un peu fragile par moments du chanteur (proche de... Oui bon on a compris) fait merveille, ou "Unbowed, Unbent, Unbroken" d'un entrain guerrier communicatif qui fout une pêche pas possible.

Le reste restant d'un très haut niveau ("Crimson Born" et ses guitares tranchantes et batterie mitrailleuse à la "Nobody Leaves" de... Ah oui merde, on est sûr et certain que c'est pas un album d'ORDEN OGAN ?"), ça ne mérite pas moins de 4/5, et ça prouve qu'avoir ce sacré Seeb impliqué dans un album c'est quand même un sceau de qualité extrêmement fiable.

Le 08 Juin 2019 par SAM

Ouaip. "Ecliptica" pour ceux qui avaient acquis le CD a l'époque, 1999-2000, c'était incroyable. Il faut situer: le Metal scandinave était encore embryonnaire, STRATOVARIUS mis a part ; NIGHTWISH débutait tout juste ; de l'autre côté de l'Atlantique ANGRA décevait avec un "Fireworks" moyen, KAMELOT était un groupe très confidentiel ("Karma" et "Epica" pas encore sortis), SYMPHONY X sortait son chef-d'oeuvre "V" peu après l'autre chef-d'oeuvre concept album "Metropolis Part II" de qui vous savez...
Bref, SONATA ARCTICA c'était pour moi le RHAPSODY du nord, deux années simplement après le "Legendary Tales" introductif des Italiens, c'était aussi bien avant que DRAGONFORCE n'existe par exemple.

Avec des sons, une voix et une production bien typés, une espèce d’atmosphère glacée et synthétique mais pourtant non dépourvue de charme et d'émotion, j'ai beaucoup beaucoup beaucoup écouté l'original. Il faut dire, je devais avoir une dizaine d'albums a l'époque pour alimenter mon Discman™.

Je dois dire que j'ai arrêté de suivre le groupe après "Reckoning Night", qui pour beaucoup semble être exceptionnel, pour moi c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase du more-of-the-same. Pas assez d'inventivité et d'évolution à mon goût. Je les ai revus live quelques fois avec plaisir ceci dit.

Mais à chaque fois que je remets "Ecliptica" dans la platine, c'est spécial. Alors quand j'ai écouté ce Remix... Ouah, la voix ne grimpe plus, n'a plus la réverb d'antan non plus, la batterie a le son standard des batteries de ces dernières années, les solos sont beaucoup moins spontanés et virtuoses aux guitares et claviers. Le feeling n'y est plus pour moi.

Alors passez votre chemin, et remettez plutôt l'original dans la platine, ça fait frissonner ce souffle du nord !

	Par Nightfall In Metal Earth Salut Sam, Je partage totalement ton avis sur cet album, cela dit je voudrais juste apporter une petite rectification à ta première phrase. En 1999-2000, le Metal nordique (et non pas scandinave si on veut inclure la Finlande), n'avait rien "d'embryonnaire", il faut remonter au début des années 80's, voire à la fin des 70's, si on veut le qualifier ainsi. Et même si on évoque juste le Power Metal (1er STRATO en 89, 1er TAROT en 85, bien sûr ce genre s'est effectivement imposé à la fin des années 90 dans ces pays là). En 1999-2000 le Metal nordique est dans la pleine phase de son expansion, donc le statut embryonnaire est largement dépassé, redonnons un peu de sens aux mots. D'ailleurs, cela sera très marquant en Finlande où le genre Metal dans son ensemble deviendra même la musique la plus écoutée là-bas pendant quelques années au début des années 2000 (il semblerait que ce soit moins le cas de nos jours). Je suis un peu tatillon sur l'aspect historique, c'est mon côté amateur d'Histoire qui veut ça. DS

Le 08 Juin 2019 par BORIS LE BORGNE

Un peu trop sec peut-être, ce "Fallen".

Cela dit, "Vanvidd" est parfaite, du vrai BURZUM comme on l'aime, façon "Filosofem". Tout à fait dansante aussi.

Le 07 Juin 2019 par OLI'

On a souvent tendance à cracher sur les albums de SCORPIONS sortis à la fin des années 90 ("Pure Instinct" et "Eye To Eye"), ce que je peux comprendre même si le premier cité propose quelques bons titres énergiques et des ballades réussies ("Where The River Flows", absolument superbe avec son ambiance champêtre).
Personnellement, je suis plus enclin à cracher sur le SCORPIONS des années 2000/2010. Non pas que ce soit mauvais, mais ça reste très quelconque, voire médiocre ("Humanity - Hour 1" dans le viseur). "Eye To Eye", même s'il restait assez passable proposait quelque chose et voyait évoluer un peu le groupe. Mais à l’orée des années 2000, tous les disques des Teutons sont interchangeables. Foutez "Rock Zone" sur "Unbreakable", vous n'y verrez que du feu.

"Sting In The Tail" est donc dans la même lignée : c'est ni bon, ni mauvais. On écoute et puis... Voilà, rideau fermé. Alors ouais, il y a des titres corrects comme le massif "Raised On Rock", la power-ballade "The Good Die Young" et les directs "No Limit" (qu'on croirait sorti de "Crazy World") ou "Sting In The Tail" avec sa talk-box pas dégueulasse. Mais sinon, on s'emmerde vite.
Ce disque, tu le fous dans ta bagnole et tu l'écoutes sans l'écouter.
Je pense sincèrement que SCORPIONS devrait arrêter leurs tournées d'adieu incessantes et ranger le matos à la maison. Faut arrête de forcer, surtout en nous proposant depuis une bonne quinzaine d'années le même disque.

Le 07 Juin 2019 par OLI'

J'ai toujours eu du mal avec les quatre premiers albums studio de SCORPIONS. Malgré quelques titres (à la pelle : "I'm Going Mad", "Yellow Raven", "They Need A Million"), je n'ai jamais accroché, peut-être à cause de la production désuète ou ce feeling très 70s qui a souvent tendance à m'agacer... Qui sait.
Enfin bref, c'est véritablement à partir de l'excellent "Taken By Force" que je me suis fait plus réceptif à la musique des Teutons (comment ne pas hurler au génie en écoutant "The Sails Of Charon" ?). Malheureusement, ce fut le dernier album studio enregistré avec le White Hendrix : Uli Jon Roth (qui méritait bien son surnom, se tapant même l'ex-girlfriend du bonhomme). Mais avant de dire adieu, voilà que SCORPIONS nous sorte ce fameux "Tokyo Tapes", manifeste ultime d'un groupe qui n'est pas encore tombé dans le mainstream crapuleux (et ouais, j'ai vraiment du mal avec "Love At First Sting").

Et là, grosse surprise ! Les titres tirés des quatre premiers albums passent comme une lettre à la poste. Suffit d'écouter cette version de "Fly To The Rainbow" où Roth se démène comme un beau diable.
C'est d'ailleurs lui LA véritable star de ce double-Live. Il rayonne de mille feux comme sur le fabuleux "Polar Nights" (qui passe bien mieux en live, avec cette voix très chaude voire sensuelle) ou encore "We'll Burn The Sky" et son solo final rempli d'un feeling surnaturel.
Les autres titres sont interprétés avec brio, avec une reprise d'une chanson populaire japonaise "Kojo No Tsuki" qui voit Klaus Meine (un des meilleurs chanteurs du Hard Rock, sans déconner) proposer une performance hallucinante. C'est d'ailleurs une constante durant les deux heures que durent le double-album.

Si certains titres sont moins bons ("Robot Man", "Steamrock Fever" foutu en l'air à cause d'un refrain hors-propos, "Backstage Queen" qui ne passe décidément pas), "Tokyo Tapes" voit SCORPIONS dans une grande forme, nous proposant un des meilleurs Lives des années 70, voire de tous les temps (ouais je sais, c'est facile de dire ça mais bon, autant être réaliste).

Le 07 Juin 2019 par THORPEDO

Sans être un grand fan d'EDGUY, je peux dire que celui-là, c'est un chef d'oeuvre !

Il me plaisait déjà en 1999, il me plaît toujours aujourd'hui.
Si ce n'est pas un signe ça ?

Je ne possède pas toute la discographie du groupe mais de "mes" albums d'EDGUY, c'est le seul que je refais tourner souvent (notamment lors de mes sorties "running", même s'il donne forcément envie d'appuyer un peu trop sur le champignon. Pardon Toad !).
Tout n'est pas parfait mais tout fonctionne.

Il a une jeunesse, une insouciance contagieuse.
Tout comme Minus et Cortex, à l'écoute de ce disque, on se sent prêt à conquérir le monde !
Il file la banane. Ou la pêche. C'est selon.

Bref, vous l'avez compris.
C'est frais, c'est frugal, c'est "Theater Of Salvation"!

Le 07 Juin 2019 par LE MOUNGEPEDOUN

Le Heavy Rock à l' "européenne", ça vous parle ? : des riffs carrés mêlant mélodies et voix puissantes ; citons pèle-mêle les KROKUS, VENGEANCE, GOTTHARD, PRETTY MAIDS, VICTORY, BONFIRE, Axel Rudi PELL, HEAVY PETTIN etc. Ici dans le genre, nous avons un disque très réussi qui ravira uniquement les fans du Heavy des 80s, et ça j'aime. Album très attachant, je trouve.

Le 06 Juin 2019 par SAM

Tiens, j'ai acheté ce CD un jour ? Pourquoi j'ai autant de MASTERPLAN sans jamais les écouter je sais pas. Peut-être que je les trouve à prix cassé à chaque fois... Franchement, ça a déjà été dit mais le problème c'est que sonner comme Jørn sans être Jørn et avoir son magnétisme vocal, c'est pire que tout.
Au final je ne supporte pas cet album juste à cause de la voix, qui déjà m'avait écorché les oreilles sur l'album de reprises de HELLOWEEN.
Autrement, honnêtement l'album est très bon, un des meilleurs de MASTERPLAN, plus heavy, de bons refrains, de super solos, une ryhlthmiqie solide et des breaks de batterie bien sentis... Comme on dit un seul être vous manque et tout est dépeuplé.

Le 06 Juin 2019 par DEFLEP666

Merci pour cette chronique Haplo qui m'a faite découvrir ce groupe.

Et quel groupe ! Un Metal Progressif davantage qu'un groupe de Power Mélodique mais toutes ces étiquettes me chamboulent un peu le ciboulot. La musique reste de la musique.

Je les comparerai davantage à DREAM THEATER (que j'ai arrêté d'écouter après ses trois premiers albums) qu'à un groupe de Power Metal même mélodique.

Mais les étiquettes on s'en moque un peu et ce qui reste c'est ce que l'on retient dans nos cages à miel comme dirait Francis Zégut.

Donc un très bon album que j'écoute en boucle depuis plusieurs jours et qui est jouissif.
Ses mélodies sont omniprésentes mais pas mièvres bien aucunement.
Le chanteur assure très bien et le couple basse-batterie mène la barque. Les guitares ne sont pas pour autant oubliées et magnifient le tout.

Les compositions sont excellentes bien qu'à la première écoute je n'ai pas trop accroché.

Clavier discret mais qui tient une belle place.

En bref un album que je recommande à 100%.

Je vais de ce pas me pencher sur leur discographie.

Un 5/5 s'impose pour cette belle découverte que je vais écouter très souvent.

Le 06 Juin 2019 par FINISHERFRANKY

Toutes les "assertions" rapportées par Canard émanent forcément de ceux qui ont connu SLAYER après "Hell Awaits" car quand est sorti ce second LP j'étais à la fac et je me rappelle bien qu'on on avait là un truc à part entre les mains, sombre et qui nous paraissait déjà jusqu'au-boutiste. Les quatre premiers titres sont énormes. La longueur de "At Dawn..." et "Necrophiliac" avec leurs cassures et breaks ne sont pas faciles d'accès et "Reign In Blood" sera bien plus facile de fait. La pochette était bien malsaine et en même temps très "arty". J'adore toujours.

Le 06 Juin 2019 par PYTHOROGUS

Waw sévère la chronique ! Les goûts et les couleurs comme on dit.
Personnellement, c'est un bon cru. Sans révolutionner la discographie du groupe, cet album est pour moi le meilleur de RHAPSODY OF FIRE (non pas RHAPSODY, attention).
Bien que parfois cousu de fil blanc, on y retrouve une véritable passion du Power ! Des refrains accrocheurs, un rythme effréné, un chant puissant... Il faut avouer que je n'avais pas ressenti ça chez RHAPSODY OF FIRE depuis bien longtemps.
D'ailleurs le p'tit nouveau s'en sort très bien ! Cela apporte un vent de fraîcheur très appréciable. Fabio Lione était incroyable, mais il faut bien avoué qu'on a vite fait le tour de son chant après Rhapsody.
Dommage que la deuxième partie de l'album soit un peu moins accrocheuse.
4/5 parce qu'imparfait, mais du Power de qualité et passionné !
Morceaux préférés : de l'introduction à "Rain Of Fury", de véritables petites perles !

Le 06 Juin 2019 par PILGRIMWEN

Douche froide que ce disque. Première fois que je m'abstiens d'acheter la version physique d'un album d'AVANTASIA ! Punaise, la déception ! J'ai pris énormément de temps pour pondre mon commentaire au sujet de "Moonglow". Avec du recul, je maintiens qu'il s'agit d'une grande déception. Ca ronronne, ça se fend des mêmes artifices, des mêmes mélodies. A trop chercher le succès grand public, Tobias Sammet a enfanté l'opus le plus radiophonique et sans saveur de sa carrière. Ah clairement, il a atteint son objectif : n°1 des ventes dans son pays. Si c'était sa seule motivation - ce qui a l'air d'être plus ou moins le cas ! -, alors le musicien me semble perdu corps et âme. Pour le précédent opus, il visait l'Eurovision. Celui encore avant, c'était un passage d'au moins une de ses chansons en heavy rotation sur les chères ondes FM. Je peux comprendre l'envie de reconnaissance, d'élargir son audience. Par contre, en faire une fin en soi... Navrant et absurde.

Le 06 Juin 2019 par THORPEDO

Ça y est, je me lance.
Comme dit dans un commentaire précédent, je voulais me donner quelques écoutes supplémentaires avant de noter ce dernier RAMMSTEIN.

Verdict ? Je passe d'album moyen, que j'allais sûrement noter 2/5 à bon album, encourageant mais peut mieux faire donc 3/5.

Alors bien sûr, il y a de grands morceaux, "Deutschland", "Zeig Dich", "Puppe", "Weit Weg", "Tattoo", "Hallomann" et cela justifie à le qualifier donc de bon album.
Le problème, c'est que d'autres sont très faibles à mes yeux, euh... à mes oreilles, bref ! "Radio" (tout comme CLEM, le refrain m'est totalement insupportable !), "Diamant", "Sex", "Was ich Liebe"...

La production est excellente et a fini de me convaincre d'accorder plus que la moyenne à ce bon album de RAMMSTEIN.

Par contre, les gars, faut enfoncer le clou rapidement avec une véritable tuerie, parce que le dernier grand disque du groupe remonte à 2004 avec "Reise, Reise".
C'était il y a quinze ans !

Pas déçu mais pas emballé plus que ça.

Le 05 Juin 2019 par BORIS LE BORGNE

Un vrai disque de haine, ou plutôt de rancoeur. Vraiment sincère et inspiré.

Son seul problème est d'avoir été enfanté dans la précipitation de vouloir faire mieux que NIN (son mentor). D'où l'impression d'entendre à la fois un disque génial mais déjà daté à sa sortie.

Le 05 Juin 2019 par PILGRIMWEN

J'ai conservé un souvenir plus ou moins agréable de "Ecliptica Revisited 15th Anniversary Edition". La relecture de chaque titre est déroutante pour celle ou celui qui s'est épris de la version originelle. Dans mon cas, la curiosité m'avait poussé à acquérir le disque, surtout pour découvrir le lifting effectué sur la chanson "Kingdom For A Heart". L'ensemble est moins aérien et fougueux, gagne en profondeur. L'exercice était casse-gueule, pourtant c'est loin de la bouse infâme.

Le 05 Juin 2019 par LOUVOIR

Une chose est sûre, RAMMSTEIN s'y entend en teasing ! Après nous avoir mis l'eau à la bouche avec "Deutschland" qui était tout bonnement excellente, voici l'album.
Bon on passera sur la polémique inutile (sinon à faire parler de RAMMSTEIN, ce qui n'est jamais un mal) et on se concentrera sur ces quelques titres.

Bon l'ouverture est vraiment excellente. Je crois que ce "Deutschland" est l'un des meilleurs titres jamais composés par RAMMSTEIN. J'ai la chance de parler quelques mots d'allemand. Et les paroles, si elles restent simples, sont tellement fortes que cette chanson me fait frissonner à chaque fois que je l'écoute.
Derrière on a "Radio" qui, dans un tout autre registre confirme le retour au premier plan des claviers electro, sans oublier les riffs de bûcherons qu'on commence à bien connaître. "Zeig Dich" est également un très bon titre qui semble taillé pour la scène.
Puis vient l'ovni "Ausländer" et ma foi, une fois la surprise passée, il s'agit plutôt d'une bonne chanson. Elle éclipse en tout cas totalement celle qui suit. En effet, "Sex" est LE titre dispensable de l'album. Pas mauvais, juste anecdotique.
"Puppe" relève le niveau surtout grâce à Till Lindemann qui s’époumone sur le refrain. Encore une surprise agréable.
Il est vrai que les trois titres suivants ne sont pas mémorables. Je en retiens pas grand chose de leur écoute. Reste enfin "Tattoo" qui rappelle les premiers opus de la troupe et "Halloman" qui clôt l'album en toute beauté. Une beauté un peu triste et un peu glauque comme le groupe sait si bien la retranscrire.

Donc sur onze titres, il y en a quand même quatre qui passent à la trappe. Mais les sept restants sont vraiment excellents. Donc je m'oriente arbitrairement vers un 3,5 que j'arrondirais généreusement à 4 parce que le plaisir de retrouver RAMMSTEIN après dix longues années d'absence est toujours intact.

Le 05 Juin 2019 par THORPEDO

Je suis bien d'accord avec l'ami Gounouman, "Sounds Of Pain" est une oeuvre majeure.
Douloureuse, triste, sublime.

Il serait dommage de passer à côté à cause du chant, de la plainte devrais-je dire, de Caudal. La musique composée par le génial Aciago est tout simplement magnifique.

Je ne suis pas forcément de cet univers-là au départ étant plutôt classique en matière métallique, même si je me soigne en découvrant les styles les plus obscurs grâce à NIME, et je dois bien dire que cette musique m'a très rapidement bouleversé.

Elle vous prend aux tripes et ne vous lâche plus.
J'y reviens très souvent.
C'est une perle.

Le 05 Juin 2019 par FRENCHXAV

Marginal, merci pour cette énième découverte, on peut dire que tu m’en auras fait découvrir, des p***** de groupes !

PRINCESS PANG, c’est un parfait mélange entre Glam, Hard, Sleaze et même Blues (je pense au morceau "No Reason To Cry").

Quel dommage qu’ils aient splitté par la suite, c’est vraiment du Hard de toute beauté, exécuté avec un feeling qu’on ne retrouve plus dans les prods actuelles... Quel dommage.

J’invite n’importe quel amoureux de Hard à la JUNKYARD, QUIREBOYS ou même LOVE/HATE à découvrir ce fantastique album !

Le 05 Juin 2019 par KAMU2MALIAK

Je désespérais de voir le groupe réapparaître sur les pages de Nightfall et c'est avec un grand plaisir que je vois l'accueil qu'on lui fait.
Et bigre, il le mérite. Cet album possède une âme, il est vraiment habité par l'expérience malheureuse de Mike Scheidt.
La lourdeur de ses riffs, la beauté de ses mélodies... Il fait désormais partie de mes albums de chevet.
Merci donc pour cette chro et, si toutefois vous le sentez, attaquez vite celle de "Clearing The Path To Ascend", "Marrow" est une des plus belles chansons que je connaisse.

	Par Nightfall In Metal Earth Merci pour ton message, Kamu2maliak ! Ravi que la chronique t'ait plu. J'ai en tête de rédiger une chronique archive au moins pour "Clearing The Path To Ascend". À suivre... Neuro6