Le 12 Août 2021 par COOLMEN

Malgré son côté surprenant au premier abord, j'adore cet album qui sorti en 1994 rattrape tout de même la réalité aujourd’hui avec le réchauffement climatique et qui prouve qu'il faut mettre maintenant plus que la surmultipliée (NDLR : il doit manquer un mot je suppose) pour résoudre le problème. "World Demise" est un album en mid-tempo qui possède des effets sonores très intéressants et aboutis vous balançant sans cesse dans les oreilles une caisse de résonance jubilatoire et la voix est toujours aussi possédée.
Bref, du grand art avant-gardiste à la cause de l'écologie et du bon sens. Retroussons-nous les manches !

Le 12 Août 2021 par COOLMEN

Du bon gros Death Metal technique renfermant une voix réellement agressive et possédée comme si le monde en dépendait. OBITUARY ne fait pas dans la demi-mesure et cela s'entend.
Obituarrrrrry !

Le 12 Août 2021 par FRED87

En 1995, MOTORHEAD revient sur le devant de la scène avec une nouvelle bombe ! Lemmy est toujours à son meilleur !! A quand des chroniques pour rétablir des albums de MOTORHEAD qui ont été jugés trop sévèrement dont "Orgasmatron", "Bastards", "Sacrifice" et "Inferno" ?

Le 12 Août 2021 par CITIZEN

@FRED
Mon propos n'était pas de chercher à renvoyer dos à dos VARDIS et MAIDEN en valeur absolue, plus d'essayer de poursuivre l'illustration du fait que VARDIS était dans la team de groupes qui ont pu avoir leur succès à l'époque sans pour autant prétendre pouvoir occuper le haut du podium, donc effectivement plus d'un point de vue des tendances émergentes que des préférences individuelles qu'on peut avoir pour l'un ou l'autre. D'autant plus que si tu me demandes je suis plus team SAXON/MOTORHEAD/VARDIS que team MAIDEN, ahahah !

Le 11 Août 2021 par COOLMEN

Un album certes politisé et toujours un peu sulfureux mais BODY COUNT exerce ici de l'excellent travail à la cause Metal avec un phrasé rap qui se fond à merveille.
Brut et efficace, BODY COUNT a la foi dans sa musique et c'est l'essentiel.
4,5/5.

Le 11 Août 2021 par MAGNU

@ FINISHERFRANKY : Rassure-toi, j'ai exactement le même ressenti que toi tant pour l'album que pour leur image de vrais durs à l'époque... C'était d’ailleurs la réputation qu'ils avaient réellement.


Pour en revenir à l'album, c'est pour moi leur chef d’œuvre absolu, encore plus que "Ace Of Spades", et la production de Jimmy Miller (qui a produit les meilleurs STONES des années 70) est parfaite.

Le 10 Août 2021 par COOLMEN

Du gros SEPULTURA bien barré. Ça blaste sans concession des hits Thrash pour la cause brésilienne et intrinsèquement mondiale du début à la fin de l'album. Les Brésiliens sont en très grande forme sur cet album après un génial 3Arise3 qui révéla le gros talent de la bande à Max Cavalera parti malheureusement avec fracas après l'album "Roots". Depuis Max s'est rabiboché avec son frère Igor pour nous sortir quelques pépites bien senties pour la planète Metal. SEPULTURA a toujours eu le sens du rythme même depuis les très brutaux et "diaboliques" "Bestial Devastation" et "Morbid Visions" plombés par une production trop approximative mais sentant paradoxalement bien le souffre. J'adore SEPULTURA par l'avant-gardisme dont il a fait preuve dans sa carrière à l'instar de SLAYER, METALLICA à la même période et beaucoup d'autres groupes antérieurs et postérieurs. Bref, tribal !

Le 10 Août 2021 par COOLMEN

Un bon album de Rock'N'Metal. Acheté en 1995 lors de sa sortie, rassuré par les critiques et surtout par le virage effectué par MOTÖRHEAD dans le Heavy pur et dur, "Sacrifice" constitue une réelle surprise. Le son est gros et gras, moins Rock'N'Roll qu’auparavant et assure une cure de jouvence à la bande de Lemmy Kilmister. Le titre "Over Your Shoulder" vaut par lui-même largement la chandelle par son mur de son très puissant et organique.
ROCK'N'METAL !

Le 09 Août 2021 par MAGNU

Après la découverte, la note : Un bon 4 étoiles dans le style Space Rock. Du très haut niveau coincé entre HAWKWIND et MONSTER MAGNET sans que cela soit réducteur. Hautement recommandable pour les chasseurs d'étoiles.

Le 09 Août 2021 par MICHEL

Un album que j’apprécie de plus en plus.

C’est vrai que c’est toujours du bonus un groupe qui après toutes ces années, se reforme pour se remettre en question.

Au prime abord, à sa sortie, je trouvais cet album téléphoné, sans grande surprise (peut-être la faute aussi à une production un peu étouffée) : ouverture ”énergique” (sans de quoi casser trois pattes à un coin-coin), une clôture d’album épique (un peu poussive je trouvais à l’époque), une autre en plein milieu ("The Longest Day" que j'ai toujours trouvée réussie (peut-être l’une des plus grandes réussites de l’album)…

En fait, c’est après toutes ces écoutes, titres pris hors de leur contexte de l’album, que la qualité de chacune des compos s’est révélée.

Bref, un album, pour moi, qui a mis du temps me faire tripper : les riffs, les refrains, les reprises…

Le 09 Août 2021 par FINISHERFRANKY

Je ne me souvenais pas que "Bomber" était à ce point différent de "Overkill". Le son, le groove, les notes psychédéliques. Bien plus seventies. J'adore aussi cet album qui ancre MOTÖRHEAD dans le Rock'N'Roll fondamental comme le revendiquait Lemmy.
En dehors du titre "Bomber" qui nous saute à la face direct, c'est d'abord par "Stone Dead Forever" que j'ai aimé cet album et en particulier le break central avec Lemmy seul à la basse rejoint par un solo de Fast Eddie qui sent l'adrénaline. Une partie sans voix qui sera répété en fin de titre comme pour nous gaver de feeling. Cet album est bourré de feeling et de groove en fait, de "Lawman" à "Step Down" en passant par "Sweet Revenge". Avec cet album je comprend mieux pourquoi j'ai décroché quand le groupe a bourriné plus systématiquement, perdant, selon moi, ce groove de Fast Eddie. A partir d'"Orgasmatron" en fait.

Le 09 Août 2021 par MEGIDDO

Pour apprécier ce live, il faut l'avoir connu et écouté avant la vague Thrash qui est arrivée majoritairement en 1983. Sinon, on peut le juger quelque peu dépassé. Pourtant, ce live et l'album suivant "The World's Insane" font partie des fondements du Heavy brut qui donnera naissance à des formes plus extrêmes.
Ce live est effectivement essentiel : un Power-trio repéré par Lemmy et emmené par un guitariste-chanteur-leader ultra motivé à l'aura indéniable. Zodiac envoie son premier solo dès la première minute de l'album ! Cette formule trio est la recette de l'honnêteté artistique Rock : aucun des trois musicos ne peut se cacher derrière l'autre pour masquer ses faiblesses. Tout le monde est au charbon et ici ça s'entend.
Pas de growls, pas de hurlements, pas de double-kick, pas de décors de scène, pas de panoplie cuir-clous, juste de l'électricité, de la sueur et beaucoup de cœur à l'ouvrage.
Un must.

Le 08 Août 2021 par BALAAM

La musique d'AKIN n'est pas inoubliable mais néanmoins fort sympathique. Je suis charmé par la voix de la chanteuse qui agrémente une musique variée. Entre douceur, énergie et intensité dramatique, tout s'accorde de façon naturelle et agréable.

Le 08 Août 2021 par MICHEL

Réécouter la discographie récemment (de mes albums préférés aux autres).

Il faut dire qu'à partir de "Dance Of Death", on commence à avoir des compos poussives.

Je me réécoute aujourd'hui "The Final Frontier", et c'est vrai qu'à partir de "Mother Of Mercy" (la troisième piste !)... Ça commence à devenir lourd... On commence à lâcher prise.

Je ne dis pas ! Quand j'écoute (normalement) tout MAIDEN dans une playlist en aléatoire, "The Final Frontier" ne fait pas pâle figure. Loin de là. Il y a d'excellents morceaux. Pris individuellement ce sont de belles compos.
Mais du point de vue d'un album... De MAIDEN qui plus est.
Hier, par exemple, je me suis tapé "Seventh Son...", et bah... je ne me suis pas fais chier une minute.
Ici, ça se sent que le groupe prend son temps pour tricoter.
Ça se sent que Bruce répète certains refrains. Non... phrases ! Euh... groupe de mots (?)...

Bref. Oui j'aime MAIDEN quand il tricote. Peut-être la raison pour laquelle MAIDEN s'est fait connaitre, pour la complexité de son propos dans cette "nouvelle déferlante Heavy Metal". Mais, fût une époque où il tricotait en faisant l'effort de varier les goûts.
Par exemple sur "Seventh Son..." où le pavé se trouvait au plein milieu de l'album, alors que, par habitude, la plage "épique" se trouvait à la fin, "Number Of The Beast", "Somewhere iIn Time", "Powerslave"...

Bref (2). Le nouvel album approche. Je suis confiant. Avec "The Book Of Souls", MAIDEN a trouvé un équilibre que j'ai trouvé plus digeste... (Je dis ça, je vire toujours "The Great Unknown" et "When The River Runs Deep" quand j'écoute l'album).

Le 08 Août 2021 par FINISHERFRANKY

J'avais acheté ce vinyle sans savoir, à la pochette je crois. 1979, c'est loin, je ne me souviens plus bien et je doute quand même que je ne savais rien du tout de MOTÖRHEAD à l'époque. Je découvrais le Rock et le Hard Rock, naïf que j'étais encore à seize ans, passant de Ted NUGENT à STATUS QUO puis des STONES à AC/DC ou SLADE. Cet album est lié à ces souvenirs. Je pense que je n'ai pas accroché tout de suite. MOTÖRHEAD me renvoyait une image de groupe de durs pour les vrais durs, de ceux que je n'étais pas en fait. Le frisson de l'interdit presque. J’aime à penser que cette image n'était pas usurpée fin des seventies, et je ne voudrais pas que quelqu’un vienne briser ce souvenir que je cultive depuis, celle d’une époque qui est comme un paradis perdu, puisque cette image s'affadira avec le temps qui nous aura tous fait vieillir. Et malheureusement pour les plus jeunes, écouter "Overkill" aujourd’hui ce n’est pas du tout pareil que de l’écouter en 1979-1980 (C’était déjà le cas fin des années 80). Oui la musique reste mais l’air du temps, l’ambiance de l’époque et le décor qui vont avec ont disparu. Enfin, le son de cet album, à l’image de ce double kick de batterie d’entrée bizarrement doux, est superbe (ses interprétations live, plus médium, plus claquantes et donc plus agressives ne m’ont jamais autant plu d’ailleurs). Avec "No Class" en seconde face de vinyle, deux entames de disque magistrales dont rêverait tous les groupes du monde. MOTÖRHEAD, "Overkill", deux noms comme des slogans pour un groupe et un album qui nourrissent tous nos phantasmes Rock depuis.

Le 07 Août 2021 par FRED

D'accord sur l'analyse de la musique de VARDIS, sur le décorticage de son ADN, moins sur le jugement de valeur qui en découle, qui reste totalement subjectif : en quoi la musique de MAIDEN serait supérieure à celle de VARDIS ? Ce n'est qu'une affaire de goût, voire de mode, point barre.
Sinon, on pourrait également évoquer les noms de Rory GALLAGHER (la voix, en particulier) ou de MOTÖRHEAD, soit la célèbre et mythique formule du power-trio si chère à cette période charnière, et la place royale laissée à la basse dans cette musique. Mais si ! Vous savez, l'instrument qui fait de la figuration dans quasiment 80% de la production Metal des années 80 ! Dans l'esprit, on n'est pas non plus très loin d'un VULCAIN, et de son background 70s jamais renié.
Superbe disque, référentiel. Référentiel ? Oui, si j'en juge d'après les "patches" de la veste d'un certain James Hetfield. Parlez-en également à Ulrich (NWOBHM79 Revisited...). VARDIS, c'est également le détenteur d'un truc que peu de groupes ont su capter : l'esprit du Rock tel que pouvait le définir Lemmy Kilmister. Et ça, au final, ça fait une sacrée différence.

Le 07 Août 2021 par COOLMEN

Nos amis bouchers de CANNIBAL CORPSE nous reviennent avec un album à la production un poil plus léchée que le précédent mais surtout avec un titre "hit" en introduction qui fera date dans la carrière des mangeurs de chair : "Hammer Smashed Face" et sa présence live culte dans le film Ace Ventura de Jim Carrey. L'album est bon avec plus de clarté dans les titres et surtout un jeu qui gagne en maturité. J'ai eu la chance de voir ce groupe dans les années 90 à l'époque du "premier hurleur guttural" Chris Barnes dans ma tendre adolescence sur Lille et je peux dire que CANNIBAL CORPSE dépotait sévère. Bref, "IN YOUR FACE!"

Le 07 Août 2021 par COOLMEN

S'il ne figure pas objectivement dans les groupes les plus techniques du Metal, CANNIBAL CORPSE aura eu au moins le mérite d’inventer un nouveau concept au début des années 90 : le Gore Metal. La musique du groupe qui peut paraître choquante et grossière au premier abord pour les âmes sensibles effrayées à la vue des pochettes de nos amis bouchers constitue pourtant un bain jubilatoire de guitares + batterie d'outre tombe et une voix gutturale du plus bel effet. Ils savent jouer et interprètent à merveille leur musique sur "Butchered At Birth" qui constitue une excellente mise en bouche à des albums peut-être plus consensuels des groupes, au hasard, DEATH ou MORBID ANGEL. En tout cas, c'est "in your face!"

Le 06 Août 2021 par JEYRAG

Jamais une sortie de disque ne n'aura rendu aussi triste. L'annonce brutale du décès d'Alexi, (pourtant prévisible au regard des signes de ces dernières années et des dernières photos de lui), met définitivement un terme à l'avenir de ce nouveau groupe mort né.
Je serai toutefois un peu moins dithyrambique que Fenryl sur cet EP.
Le titre "Paint de The Sky" est effectivement parmi le meilleur de ce qu'Alexi a pu composer et son alchimie est évidente avec Daniel. Roope ou Alexander n'ont jamais pu se mettre en valeur comme Daniel le fait sur ce titre avec cette seconde partie de solo absolument parfaite. Les sympathiques Waltteri et Mitja soutiennent l'ensemble avec l'énergie de ceux qui ont encore tout à prouver (en réponse à la remarque de Fenryl sur ce point, il est effectivement possible que le trio Janne / Henka / Jaska ait perdu en motivation depuis le début des années 2010, d'où un rendu plus "scolaire" de leur part sur les dernières productions du groupe.)
"Payback's Bitch", bien que globalement très bon, s’essouffle toutefois plus vite, et rappelle par moment plus la période creuse de COB que les grandes heures du début des années 2000.
Quant à la reprise de DISSECTION, elle est effectivement étonnement réussie. Il paraissait très glissant de s'attaquer à un tel monument, et le groupe parvient pourtant à recréer la magie (noire, il va de soi) de ce titre. Seul bémol, la reprise est très fidèle, et la créativité n'est pas forcément au rendez-vous. Reste évidemment le talent et la maîtrise.
Au final, un EP de très grand niveau, qui laissait augurer le meilleur pour la suite. Las, l'histoire en a voulu autrement. Le clip posthume de "Paint The Sky", tourné quelques jours à peine avant la mort d'Alexi, est d'ailleurs étrangement prophétique : le wildchild y apparait flouté, tremblotant et visiblement déjà un pied dans un autre monde...
Au revoir donc Alexi, et merci pour tout.
Et merci Nightfall et Fenryl pour cette chronique.

Le 06 Août 2021 par COOLMEN

L'album "historique" qui posa véritablement en 1970 les bases du Metal après un premier essai la même année méritant mais encore balbutiant. BLACK SABBATH invente donc le Metal sur "Paranoid" où ça joue lourd et gras, juste avec des guitares tranchantes et une batterie pachydermique pour que "la lumière fût". Amateur de Metal depuis longtemps, je rends totalement mérite à ce groupe novateur à la grosse prise de risque pour l'époque. Le titre éponyme "Paranoid" est un hit en lui même ultra novateur qui traverse tous les âges.
Chapeau messieurs !
5/5 grâce au titre "Paranoid".