Le 04 Mai 2021 par GARTH ALGAR

Un grand merci à toi Halpo pour la découverte de ce groupe génial dont je suis devenu totalement accro !
Effectivement quand talent, audace et inventivité cohabitent avec une telle maestria on ne peut que s'incliner et vénérer. La musique de TYS a cependant une très forte personnalité et ne plaira pas à tout le monde de par la signature vocale fort singulière de Salvatore et le déballage technique (virtuose certes) parfois très démonstrative de sa fanfare diabolique.
Mais il y a tellement de vie, d'amour, de textures et de couleurs chez ces magiciens du groove qu'on ne peut que se réjouir d'une telle offrande pour nos esgourdes !

Le 04 Mai 2021 par GARTH ALGAR

Extraordinaire, fabuleux, grandiose, jouissif, DSO signe avec Pandora's sa plus belle réussite artistique et son album le plus abouti et enlevé. La folie a quelque peu disparu pour laisser place à un sens mélodique et une maitrise instrumentale de très haute volée.
Petter Karlsson à la batterie martèle sa snare et ses fûts comme un damné et insuffle un groove et une intensité délectable à ces onze bijoux d'inventivité et de fun !
La musique de Diablo est charismatique en diable, alternant chevauchées métalliques rugissantes et mélopées lyriques cinématographiques de toute splendeur. Une grande réussite !

Le 04 Mai 2021 par COOLMEN

Un bon disque de Black Metal, digne successeur du premier effort du groupe. Les mélodies sont toujours aussi efficaces, majestueuses mais il est vrai que le son plus compact et volumineux me rebuta un peu à la sortie de l'album. La voix criarde qui retranscrit très bien l'univers du Black Metal ne me dérange pas. HECATE ENTHRONED est un très bon groupe, très représentatif de ce que représente CRADLE OF FILTH mais pourtant ultra-efficace.
4,5/5.

Le 04 Mai 2021 par CRUCHOT

Je pensais qu'on avait touché le fond de la médiocrité avec BEAST IN BLACK. Ah bah non on pouvait encore creuser apparemment.
Un solide zéro.

Le 03 Mai 2021 par BANE

Difficile avec à peine quelques jours de recul, mais je pense que mon avis sur cette galette est fait.
Pour le coup, je suis tout à fait d'accord avec la conclusion de cette chro, même si j'avais adoré "Magma".
"Fortitude" demeure et, je pense, restera sur la première marche de mon top de l'année, pour tout un tas de raisons.

Bravo, messieurs.

Le 03 Mai 2021 par ALBIRéO

Je suis du même avis que Cannaras : En perdant Annlouice, le groupe a perdu une partie de son âme. Et la nouvelle chanteuse et sa voix nasillarde et sans relief m'insupporte. J'exagère : je ne l'aime pas spécialement et je trouve qu'elle n'apporte aucune valeur ajoutée alors que le chant d'Annlouice m'enchantait au plus haut degré avec son rôle de diva déjantée.

Cela aurait pu être sauvé par les compositions. Ben non. Il y a de bonnes choses (surtout la première moitié du disque) mais rien qui fasse sauter au plafond. Et puis les intermèdes anecdotiques, c'est plus possible : les groupes de Metal, surtout en Prog, en parsèment de plus en plus souvent leurs albums ; ça a le don de m'agacer.

Je reviens souvent à "The Butcher's Ballroom" et "Sing Along...." avec un plaisir impossible à cacher, jamais à ce disque dont j'ai fait le tour en quelques écoutes qui m'ont, au bout du compte, ennuyé.

Le 03 Mai 2021 par ALBIRéO

J'ai écouté par curiosité : mais quelle est la bobine d'un disque qui apparemment ne vaut rien ?
j'ai écouté le disque plusieurs fois, histoire d'aller au-delà de la première impression :
- Ça m'a fait penser par certains aspects à THEATRE OF TRAGEDY : riffs bourrins, chant féminin accompagné d'un chant masculin viril et peu mélodique.
- Mais la platitude des compositions de SIRENIA est consternante ; la similitude de certaines d'entre elles révèle l'absence d'inspiration.
- C'est également valable pour les mélodies ; là où THEATRE OF TRAGEDY propose des mélodies sacrément bien travaillées et qui sont d'emblée agréables. Dans ce disque, non.
- Un guitariste qui sort des soli fabuleux techniquement mais qui semblent des étoiles dans un vide sidéral.
- Une chanteuse au timbre agréable qui chante bien même si un peu de variété dans ses intonations serait un vrai plus. Son chant un rien agressif lorsqu'il se fait (trop rarement) plus grave est intéressant ("The Timeless Warning" en particulier). N'empêche que j'ai lu qu'elle était une chanteuse d'opéra ; je m'attendais à bien mieux, du coup.

Tout cela me donne une impression de gâchis : avec de vraies bonnes compos, un producteur qui cadre pour garder le meilleur des idées, une chanteuse qui montre ses années de travail dans l'opéra, ce groupe pourrait faire un carton !

Chansons que j'ai trouvées correctes, qui m'ont fait soulever un sourcil :

- "Addiction N°1"
- "Downwards Spiral" (mélodie très Pop mais cela donne du charme à cette chanson)
- "December Snow"

J'ai écouté bien pire qui avait pourtant bénéficié de plus d'une étoile... mais bon, impossible d'atteindre une cohérence d'ensemble dans la notation et puis le disque est pas énorme non plus. je n'y reviendrai pas mais j'ai aimé cette expérience. Merci !

Quant à "Voyage Voyage".... Intéressant. Dans le sens de marrant. Mais aussi d'insolite. Et quelque part incongru, en effet. Elle a cette faculté de permettre de mettre en évidence la pauvreté du reste du disque : elle possède la mélodie la plus travaillée et la plus intéressante du disque ! J'exagère peut-être car cette mélodie possède par rapport aux autres l'immense avantage d'être ultra connue.

Et merci pour cette chronique très drôle et probablement vraie car je ne connais pas la discographie du groupe.

Le 03 Mai 2021 par LE FéLON MASQUé

"Magma" avait ma préférence car les compositions étaient transcendantes. Maintenant le groupe éclaircit sa musique exploitant des registres moins sombres. Une nouveauté recommandable pour le fan de cette discographie.

Le 03 Mai 2021 par ANTOINEGB

Chronique très juste et percutante. Je pense qu'il sera difficile de faire mieux, bravo ! (bien que je ne sois pas d'accord sur "Magma" que je considère comme un des albums les plus intéressants du groupe).

Le 03 Mai 2021 par MR LARSEN

Je dois encore bien l'assimiler, mais ce nouvel album de GOJIRA est plutôt séduisant. Passé le dyptique inaugural assez classique et un "Into The Storm" un peu facile qui vire à l'hymne de stade gratuit (comme si les Landais en avaient besoin !), ce "Fortitude" offre quelques beaux morceaux de bravoure ("Another World" est fantastique, tout comme l'ambiance du duo final). Globalement, GOJIRA revient aux affaires après un "Magma" façonné par le deuil ; ici tout est lumineux, plus simple aussi... comme si les frères Duplantier avaient (enfin) trouvé la paix. Je le leur souhaite, même s'ils semblent encore avoir des combats à défendre. Pourtant, "The Chant" (du cygne ?) m'a fait l'impression d'une formation arrivée au bout du chemin : celui de la rage intérieure. Ce n'est peut-être que la fin d'un cycle ou alors se sont-ils assagis (tous ont la quarantaine désormais), mais je me dis que ce "Fortitude" pourrait bien être le dernier testament d'un groupe qui nous aura émerveillés des années durant. Puisse-t-il me faire mentir ! En attendant, belle chronique Isaac où toujours ton amour pour la musique du quartette se fait ressentir !

Le 03 Mai 2021 par VIRGIL

Fan très lointain de SIRENIA et du Metal à chanteuse en général, j'aurais pu me laisser tenter, mais là je crois que je vais rester à l'écart.
Merci en tout cas pour cette chronique délicieuse qui m'a franchement fait rire (le 5/5 c'est pour la qualité de la review).

Le 03 Mai 2021 par RIKKIT

Pas grand chose à dire de plus sur ce skeud et ce groupe, si ce n’est qu’il bute. Une prod plus accessible et un songwriting plus catchy (moins HxC écorché, plus Blues/SABBATH) que son grand frère me le rend ptet plus attachant.

De la musique qui possède un lore et une histoire réelle, et pas juste un simple concept moisi. Culte et ultime.

Le 02 Mai 2021 par SAM

Je ne serai pas dithyrambique pour ce "Flying In A Blue Dream" mais je reconnais l'apport immense d'un vrai batteur, parce que "Surfing With The Alien" ca fait très froid et synthétique, ça n'a pas très bien vieilli...

Je confirme aussi ce que Clem mentionne, "The Forgotten" est une magnifique balade chantée par la guitare de Satch, agrémentée de tous les effets possibles et aussi des respirations indispensables pour rendre cette voix vivante et vibrante.

Je rappelle aussi que si cet album ne vaut peut-être pas cinq étoiles, le suivant n'en mérite certainement pas une seule non plus ! La chronique de "The Extremist" DOIT être réécrite par NIME un jour ou l'autre ! Les mecs, ça fait dix-huit ans qu'on attend !!

Le 02 Mai 2021 par MR LARSEN

Je rejoins ton avis sur cet album et l'évolution d'OPETH, Neptune (tu n'officiais pas sur le Ship jadis par hasard ?) Qu'Åkerfeldt n'ait plus de voix, on peut le comprendre après vingt ans de vociférations gutturales (l'une des plus belles voix de la scène Death). Le problème, c'est que le frontman impose à ses pairs de jouer un Rock Prog 70s pompeux à souhait et totalement défait des oripeaux (c'est si bien imagé !) qui faisaient jadis le sel de la musique des Suédois.
Depuis dix ans, OPETH n'est plus que l'ombre de lui-même, le growl est parti et c'est bien dommage. Et même si j'avais quand même bien apprécié "Pale Communion", mon groupe préféré n'a cessé de me décevoir par la suite. Dans ce "In Cauda Venenum", je ne retiens pratiquement rien : allez, j'aime bien le passage acoustique de "Heart In Hand" ; l'ambiance et le solo de "Lovelorn Crime"... mais c'est tout.
Et les derniers Lives (notamment "Garden Of The Titans") ne m'ont pas plus rassuré, avec un groupe rythmiquement à la masse à certains moments (c'est notable sur "Ghost Of Perdition"). Je suis sévère, mais il s'agit d'être lucide : OPETH fut un grand groupe avec de grands musiciens, mais comme le rappelle le titre d'un album de PRIMORDIAL, even "Greater Men Have Fallen".

Le 02 Mai 2021 par NEPTUNE

Bon ben ça sera sans moi encore cette fois...
De toute façon mon histoire avec OPETH s'arrête à "Watershed" et j'en démordrai pas.
Pas que je sois forcément contre l'évolution de l'art et des mentalités, mais le truc c'est qu'il n'y a quasiment plus rien de vibrant, de vivant, de tripant dans cette fixette Prog seventies sonnant plus comme une masturbation pédante et hermétique que comme un hommage passionné (et passionnant).
En dépit des références Metal un brin plus marquées ici, c'est surtout l'inspiration qui fait défaut au père Åkerfeldt et ses sbires depuis maintenant 10 piges.

Le souci n'est pas tant qu'ils aient tourné le dos au côté obscur de leur art, mais plutôt qu'ils n'aient pas réussi à crédibiliser une métamorphose qui semble toujours aussi bancale au bout de 4 albums. Car quoi qu'on en dise, le grand Damnation n'a jamais été égalé dans l'exercice.

Bon et puis il faut l'avouer, OPETH c'était surtout le DM transfiguré par l'intelligence, le raffinement, le feeling et l'émotion comme personne n'en était capable. Et OPETH débarrassé de ses oripeaux extrêmes, de sa noirceur classieuse et de ses growls impériaux qui comptaient parmi les plus jouissifs, bah c'est plus vraiment OPETH. Ce groupe fascinant qui a contribué à civiliser une certaine sauvagerie artistique et qui a ouvert une brèche béante sur des horizons extrêmes flamboyants, pourrit bel et bien 6 pieds sous terre aujourd'hui.

Je crois surtout que la lassitude et la frustration qui ont certainement dû peser davantage dans la balance que l'assagissement et les besoins évolutifs officiellement invoqués.
Ouais, je fous mon billet qu'Åkerfeldt ne pouvait plus. Il en a eu sa claque de se défoncer le gosier. Il a fini par se bousiller le coffre. Il n'était simplement plus en mesure de déclamer de sa voix d'ogre comme à la belle époque.
Fatigué aussi d'éructer avec ses potes de BLOODBATH, duquel il s'est d'ailleurs taillé par la petite porte après avoir littéralement massacré le live au Bloodstock 2011, où il n'était plus qu'un pauvre gus inoffensif (avec ses cluques (*) façon star sur le retour) qui aboyait péniblement comme un saint-bernard en fin de vie. Quand on se remémore sa prestation du Wacken Carnage à peine 3 ans plus tôt, le voir à ce point diminué vocalement foutait limite les boules.
Åkerfeldt ne peut physiologiquement plus growler, et il n'y a qu'à mater furtivement tous les live post 2010 pour se convaincre de l'étendue du désastre à ce niveau.
Et ouais au fond ça peut se comprendre car tout le monde vieillit, les corps et les esprits se transforment, mais les faits sont bien là.
Alors on fait mine de s'assagir, on se résigne et on finit par se reconvertir, parfois pour le meilleur, ici en l'occurrence pas pour le pire, mais pas loin.
Un groupe parmi les plus doués de sa génération ne peut rester éternellement au sommet, mais quand même la frustration est de mise en constatant ce que je continue d'assimiler à une reconversion forcée, et en tout cas loin d'être encore assumée par un groupe qui semble tout sauf être en paix avec lui-même.
Vraiment pas ma came donc bye bye OPETH !

(*) note de FENRYL (admin) :"cluques" = lunettes ! Je découvre !

Le 02 Mai 2021 par MISS OF PUPPETS

Si Dark Beagle a des goûts de chiotte, et bien moi aussi, et alors ?

J'adore cet album : je le trouve direct, percutant, plein de testostérone et même si la voix de Jens Carlsson n'est pas infaillible elle est pour moi très convaincante et conquérante.
Comme dit dans les différentes chroniques, le groupe contraste effectivement super bien avec d'autres formations comme SONATA par exemple, après chacun son style, son moment, sa sensibilité...ou pas.

Pour ma part, je n'aurais pas mis en titre du jour "Heart And Steel" tellement je préfère de très loin "Cursed" et "The Hunter". Ils sont magnifiques ces deux titres là.

Pour moi c'est 5 étoiles en raison de ses mélodies excellentes, contrairement au reste de la discographie du groupe.

Le 02 Mai 2021 par CLEM

Assez d'accord avec @ESKAPEESKAPE dans l'ensemble. On s'ennuie un peu sur cet album et personnellement, je préfère Satch sans chant.
Par contre il y a un titre exceptionnel méconnu : "The Forgotten (part Two)".

Le 02 Mai 2021 par DING DONG

Mais quel ennui, cet album ! Du Power Metal Progressif Néo-Classique sans contenu et sans intérêt ! Des refrains qui tombent à plat. Un chanteur avec une voix monotone et sans personnalité. Des chansons qui semblent interminables. Des soli bien exécutés, mais insipides. Des riffs sans aucun groove. Je savais que Lonobile n'était pas un excellent compositeur, mais là, c'est le vide ! Le seul intérêt de l'album est de faire plaisir aux fans de la vieille époque qui accueilleront le retour de Messina avec ravissement par simple nostalgie, rien d'autre !
CD physique à vendre, à bon prix...
Je retourne écouter les derniers LABYRINTH et DRAGONY...

Le 01 Mai 2021 par ESKAPEESKAPE

Belle pochette avec un Joe Satriani encore chevelu, une production au poil à l'époque (plutôt Hard FM, Jazz FM) mais sûrement pas le meilleur SATRIANI, surtout après "Surfing With The Alien".

Le morceau-titre donne le la et il faut bien le dire, si l'album est agréable à écouter on ne s'y arrête que rarement.

En effet, les soli de Satriani sont exceptionnels, c'est indéniable, il est un prodige du manche, mais l'ambiance générale et le fond sont hélas très plats :

- Sur l'ambiance on pourra blamer une rythmique redondante avec ambiance bar à cocktails, ou comme je l'ai lu dans les critiques, ambiance de feuilleton américain style Hartley ou Beverly Hills.

Ici, c'est le manque de cohésion ou de symbiose entre les instruments qui est en faute.
Ainsi le ressenti global est qu'il n'y a aucune réponse entre basse, batterie, guitares, chacun œuvrant dans son coin, ce qui au final donne un effet bande-son de karaoké sur laquelle Satriani vient poser ses extraordinaires soli.
Le tout manque de peps et de cette étincelle qui fait qu'un morceau décolle ou pas; un comble pour un album qui s'appelle "Flying...".

Il y a bien le très réussi Surfing With The Alien bis avec "One Big Rush", mais cela reste un auto plagiat et ressemble à un générique de magazine sportif qui se termine en eau de boudin.

- Sur les compositions, les chansons sont sympathiques et franchement comme dit précédemment, agréables à écouter mais le tout n'est franchement pas terrible et manque de surprises : les soli arrivant finalement quand on les attend, et tel ou tel pont au bon endroit comme sur "Big Bad Moon".
On peut même critiquer un solo trop court comme celui de "Can't Slow Down" qui aurait mérité un bis repetita ce qui fait tomber le morceau un peu à plat.
La vraie surprise vient plutôt de titres simples comme "Headless".

- Sur le chant, Satriani n'a pas il me semble renouvelé l'opération, et heureusement.
Certes, il chante juste mais n'a aucun charisme et devient agaçant notamment sur "I Believe".
Un autre chanteur aurait peut être sauvé le concept.

En conclusion, la moyenne pour quelques prises de risques ici et là mais juste la moyenne car décevant dans sa direction artistique trop décorative, FM et illustrative.

Le 01 Mai 2021 par MEGIDDO

Excellente découverte ! Ils réussissent là où tant d'autres se plantent. La juste dose des influences revendiquées sans pour autant diluer leur personnalité artistique et leur talent. Du coup, ce subtil élixir provoque l'envie d'écouter l'album en entier alors que pour bien d'autres, on abandonne avant la moitié du chemin.
Très très bon.