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Yngwie MALMSTEEN - Perpetual Flame (2008)
Par DARK SCHNEIDER le 21 Décembre 2008          Consultée 13766 fois

Les détracteurs de MALMSTEEN vont jubiler. Impossible d’imaginer le contraire après l’écoute de ce nouvel opus consternant. Mais que s’est-il donc passé dans la tête du suédois pour ainsi tendre la perche à tout ceux qui l’ont descendu en flammes (perpétuelles, ahaha quel humour) de façon plus ou moins injustifiée ? Les fans qui comme moi ont soutenu le virtuose toutes ces années durant jusqu’à ces opus les plus récents (qui sont tous de bonne qualité), qui ont lutté contre les attaques incessantes et disproportionnées de détracteurs dont la mauvaise foi n’a d’égal que leur jalousie envers le talent insolent du guitariste, vont l’avoir mauvaise, mais alors vraiment mauvaise !!!

Avec ce "Perpetual Flame", Malmsteen donne l’impression de n’en avoir plus rien à branler. Il se vautre dans la boue la tête la première. Pourtant, ce "Perpetual Flame" est l’album que le guitariste aura mis le plus de temps à réaliser. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça ne ressort par à la première écoute. Loin de là. Riff entendu mille fois, à l’image de ce « Death dealer » archi-banal pour du Malmsteen; soli pour ainsi dire jamais travaillés, systématiquement improvisés et qui s’étirent tellement en longueur qu’ils ruinent un paquet de morceaux. "Perpetual Flame" fourmille de défauts innombrables, de lourdeurs et surtout de longueurs. Bien décidé à prouver à tout le monde qu’il est le meilleur, Yngwie passe son temps à nous submerger d’un déluge de notes dont l’on ne retiendra, à vrai dire, quasiment rien. Bref, il s’est complètement lâché, fait preuve d’une suffisance insupportable et au passage en oublie toute mélodie mémorable. Une telle démarche n’a aucun sens, sinon de se ridiculiser, à l’image de cette atroce pochette d’un kitch effarant.

Venons-en à la grande nouveauté de cet opus : un nouveau chanteur. Et oui, fidèle à son habitude, MALMSTEEN a congédié Douggie White au bout de 2 albums et a recruté en lieu et place l’intérimaire du metal, Ripper Owens. Pourquoi pas ? Cette association pouvait laisser augurer de très bonnes choses. On se souvient de l’excellent travail qu’avait fourni Mike Vescera sur les très très bons "Seven sign" et "Magnum Opus", Ripper Owens officiant à peu près dans le même registre, on pouvait s’attendre à quelque chose de similaire qualitativement. Peine perdue. Ripper Owens se contente de chanter les lignes de chant conçues par Malmsteen avant son arrivée, lignes de chant qui semblent toute droite avoir été écrites pour…Mark Boals. Voilà, vous l’avez tous rêvé j’en suis sur, Malmsteen l’a fait, grâce à lui vous allez pouvoir entendre Owens chanter comme Mark Boals ! Yeah, génial ! Enfin bref, Malmsteen aurait mieux fait de réembaucher Boals ou un chanteur similaire. Les fans de Owens seront d’autant plus décontenancés que sa voix semble avoir été pas mal trafiquée durant l’enregistrement, comme si elle était passée dans un filtre. Elle semble encore plus synthétique et froide que d’habitude. C’est moche.

Au menu de l’album, des titres heavy et speed bien trop classiques pour du MALMSTEEN. L’on retiendra cependant « Red Devil », un titre très simple, de loin le plus efficace de l’album, le riff n’a rien de transcendant mais le refrain s’avère très entraînant. « Red Devil » c’est surtout le titre qui prouve que quand MALMSTEEN se met le plus en retrait c’est là qu’il est le plus pertinent.
« Death dealer », « Damnation Game » ou autre « For horsemen » ne sont pas insupportables, mais sont gâchés par une impression de déjà vu plus que fatigante.
Fidèle à ses habitudes de ces dernières années, MALMSTEEN nous abreuve de morceaux plus épiques, aux atmosphères plus lourdes et s’étirant en longueur. Mais il ne faut pas s’attendre à des titres de la trempe de « Leonardo », vraiment pas. Ce sont ces titres qui souffrent le plus de la boulimie solistique du gratteux, plus que saoulant avec ses improvisations à rallonge sans intérêt. Et c’est bien dommage de voir un morceau comme « Eleventh hour », qui démarre pourtant bien, être ainsi totalement ruiné. On sent quand même Owens plus à l’aise sur les couplets de ces morceaux, comme sur « Live to fight » qui devrait peut-être plaire aux fans des derniers ICED EARTH.

Autre défaut : l’album est mal agencé. A partir du titre 8, deux instrus s’enchaînent, puis un morceau chanté par Yngwie, Owens ne réapparaîtra que brièvement sur le 11ème titre. Pas très malin tout ça. On a vraiment l’impression qu’Owens ne fait plus partie du line-up à partir du 8 ème morceau. D’autant plus agaçant que les deux instrus qui s’enchaînent coup sur coup n’ont quasiment aucun intérêt, idem pour la conclusion finale, « Heavy heart ». A la rigueur, on pourra trouver certaines lignes mélodiques de « Lament » émotionnelles, mais ça reste limité. Au niveau des instrus, ce nouvel opus se situe bien en dessous d’"Attack" et "Unleash the fury".

Seule bonne surprise, le titre chanté par Malmsteen : « Magic city ». Là par contre c’est du jamais vu. Un morceau calme, assez aérien, relevant à la fois du blues et de la ballade, Yngwie a fait fort. Et cette fois-ci il ne nous balance pas sa grosse voix rodée au Jack Daniels, il fait presque dans le classieux. Etonnant.

« Magic city » nous laisse sur un constat amer : mais pourquoi diable Malmsteen s’entête à proposer des morceaux aussi banals et complaisants alors qu’il est capable d’écrire un tel titre ? Il est grand temps que le gratteux se lâche de façon pertinente : c'est-à-dire en assurant le chant sur tout un album avec des compos dans le style de « Magic city » ou « Cherokee warrior ». Parce que des albums comme "Perpetual Flame", il n’y a que les Japonais pour en vouloir. Avec un tel disque, il parvient presque à faire passer Axel Rudi Pell pour un guitariste original.

Du côté de Ripper Owens, le constat est tout aussi alarmant. Il serait également grand temps que ce dernier se remette sérieusement en cause et qu’il prenne du recul. Qu’il arrête de "cachetonner" à tout va quoi. Qu’il se lance dans un projet personnel plus ambitieux (pas BEYOND FEAR, merci) ou qu’il se trouve un groupe qui en veut. Mais bon, faut croire que Malmsteen paye bien ses musiciens.

"Perpetual Flame" est donc un album qui n’apporte rien dans la disco du suédois (à l’exception de « Magic city » et à la rigueur de « Red devil » en tant que petit morceau qui envoie bien). Pas insupportable en soit mais bien trop facile, trop de déjà entendu. L’œuvre d’un gratteux qui se contente d’étaler crânement son talent mais qui en oublie de composer.
1/5, la note peut paraître sévère, mais ce nouvel opus n’est pas juste moyen, c’est une grosse déception, surtout après un "Unleash the fury" qui montrait que Malmsteen en avait encore sous le médiator, "Perpetual flame" est bien moins varié et inspiré que ce dernier.

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- Yngwie Malmsteen (guitare)
- Tim 'ripper' Owens (chant)
- Patrik Johansson (batterie)
- Bjorn Englen (basse)
- Michael Troy (claviers)


1. Death Dealer
2. Damnation Game
3. Live To Fight (another Day)
4. Red Devil
5. Four Horsemen (of The Apocalypse)
6. Priest Of The Unholy
7. Be Careful What You Wish For
8. Caprici Di Diablo (instrumental)
9. Lament (instrumental)
10. Magic City
11. Eleventh Hour
12. Heavy Heart (instrumental)



             



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