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12 commentaires notés [?]
Yngwie Malmsteen
Perpetual Flame
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le 03 Septembre 2017 par GREG
Me concernant, je trouve que c'est un bon album. Certes j'aurais préféré un autre chanteur à la voix plus aiguë et des chansons moins longues. Mais Yngwie nous démontre encore sur cet album qu'il est exceptionnel à la guitare. Même si parfois la guitare est un peu plus forte que les autres instru, ça passe super bien. Pour moi c'est un bon album. Pas le meilleur de sa disco, mais un bon album.
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le 29 Septembre 2010 par AZURKHANN
Je ne suis pas d'accord pour dire que "Perpetual Flame" est un mauvais album. Le charme MALMSTEEEN est toujours là. Que ça commence à sentir le réchauffé, ça oui on est d'accord ! L'album ne propose pas vraiment de grosse surprise comme sur les précédents (à part peut être "Magic city") mais de mon point de vue ça prend toujours. C'est toujours efficace et le chanteur Tim Ripper OWENS convient parfaitement à la prod' très "true metal".
Le seul reproche (quand même non négligeable) que je puisse faire à cet album. c'est que j'ai vraiment l'impression que sur certains morceaux (comme "Caprici di diablo") les soli ne sont pas carrés... Après j'ai peut être des problèmes auditifs ! Je suis désolé, MALMSTEEN, je suis fan. Je sais reconnaitre les morceaux de merde qu'il nous a pondus mais pour moi à ce jour, aucun de ces albums de mérite d'être laissé de coté. Oui aucun !
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le 22 Janvier 2009 par BLACKSHEEP
Ayant laissé la carrière solo de Malmsteen après « Attack ! », je n’ai pas encore écouté « Unleash The Fury » (ayant loupé un épisode), j’ai abordé le nouvel album avec une certaine virginité auditive.
Loin de moi l’idée même d’essayer de le défendre, ce poseur… Non, moi qui ne sais rien faire d’autre que du bruit avec une guitare, je vais juste essayer de décortiquer modestement ce que j’ai trouvé sur ce "Perpetual Flame" :
- Six titres chantés assez standard, typiques Malmsteen :
"Death Dealer", "Damnation Game", "Live to Fight", "Four Horsemen", "Priest of the Unholy", "Be Careful What you Wish For".
Très belle brochette de morceaux, sur différents tempi, Speed, Heavy, Power ou même prog’, on retrouve les habituelles ambiances allant du baroque au Viking, qui finissent par devenir un peu routinières mais toujours sympa pour les amateurs du style. La nouveauté c’est que les claviers et l’aspect FM sans être gommés, restent discrets, car ici c’est le Métal qui domine de manière écrasante.
Parfois ça monte en puissance, et il y a de nombreux moments de bravoure comme par exemple, durant le superbe solo à étages de « Damnation Game », ou le refrain vocal de « What you wish for » impossible de tous les citer…
Le recrutement du Ripper entre donc dans cette logique, ça fait bizarre, mais le patron avait envie de taper dans le Power, donc ça envoie le pâté, et j’avoue que j’aime ça !
- Un instrumental démonstratif à tempo rapide :
"Caprici Di Diablo". Doigts de fée sur touche scalopée, les notes tombent en pluie avec une grande fluidité, effets violoneux, je ne sais pas comment il fait ça, c’est du Sweeping ? Quand j’achète un album de Malmsteen, j’attends ce genre d’exercice, je suis comme un gosse qui va au cirque, et quand il s’en abstient, je suis déçu.
- Une ballade vintage:
"Magic City", semi instrumental mélodique et bluesy, petite surprise que ces vocaux maladroits mais touchants de naïveté du bouddha suédois, la mélodie de guitare est assez bonne, une ballade à l’ancienne, qui fleure bon le cannabis, l’encens et le patchouli des années hippie. Souvenir d’enfance ?
- Un titre sympho et ambitieux :
"Eleventh Hour", grosse pâtisserie orientale, mais là ou un « Gates Of Babylon » (RAINBOW) nous promenait tranquille à dos de chameau. Ici la caravane se fait prendre dans une violente tempête de sable et on fini submergé. Un bon titre, mais une rythmique trop bourrine et pas de refrain vocal fort, font qu’il n’est pas très marquant au final. Dommage, moi qui aime ce genre de « loukoum Métal » je reste un peu sur ma faim…
- Un titre simple et commercial (single potentiel)
"Red Devil", amusant, avec son bon riff « façon SCORPIONS » mais les paroles, calquées sur le « I’m in love with my car » de QUEEN sont débilitantes, et le solo n’est pas sobre, il est quasi inexistant, à moins qu’on puisse appeler « Solo » cette improvisation toute moche qui arrive à la fin juste avant la répétition finale du riff de base ? Heureusement qu’il sauve l’affaire avec ce jeu de basse très « groovy, baby ! »
- Deux instrumentaux romantiques :
« Lament » et « Heavy Heart », bien utiles pour souffler un peu sur un album aussi Métal que ce "Perpetual Flame".
Hélas c’est sur ces titres lents que force est de constater que Malmsteen, ayant perdu de sa superbe avec l’âge, est devenu un compositeur assez limité, il ne renouvelle pas assez ses mélodies, et du coup, on s’ennuie un peu, dommage, car habituellement il sait faire roucouler son manche, ici, légère déception…
Conclusion :
Alors ? L’album de la désinvolture, du foutage de gueule et de la perpétuelle flemme ?
Que nenni ! La passion est toujours intacte, et si vous lui laissez sa chance c’est même un album d’une grande générosité, relativement sobre pour du Malmsteen mais avec parfois des arrangements complexes et surprenants, et qui tournera en boucle sans problème.
Prévoir quand même un gros appétit, car l’animal en fait des tonnes, exploitant divers instruments à corde, mais surtout poussant ses Vintage Strats’ et ses Vintage Marshalls à fond, est c’est ça qui est bon !
Je tiens quand même à souhaiter le meilleur rebondissement possible pour la carrière de Dougie White car il est très sympathique et talentueux (peut être même trop pour être chanteur chez Malmsteen).
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le 15 Janvier 2009 par PLAY LOUD
Seulement 3 titres sont dignes d'intérêt sur cet album : "Red devil" (pour son efficacité), "Priest of the Unholy" (et son superbe solo), et "Magic City" (pour son originalité). Le reste, c'est du "déja vu"...
Alors oui cet album n'est pas bon (il est quand même meilleur qu'"Attack" ou "Unleash the Fury"), mais ça reste nettement insuffisant au vue des qualités du maestro. La carrière du suédois coule à pic depuis le début des années 2000. Si il ne redresse pas la barre de façon exceptionnelle pour le prochain opus (ce qui parait impossible), ce sera la fin de la belle carrière solo d'Yngwie Malmsteen...
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le 24 Décembre 2008 par TOXIC
Mettre "Perpetual Flame" au même niveau que "WTEAW"! Ah non, alors!
Passé le visuel bien moche (il s'agit d'une constante chez le sieur Malmsteen!), bien que pas forcément le plus laid de sa discographie (on n'atteint quand même pas les immondes "Attack" ou "the Seventh Sign"!), nous avons là le meilleur travail que le guitariste ait pu fournir depuis "Facing the Animal". "Unleash the Fury " et "Alchemy" étaient de bons albums mais Malmsteen a su apporter les quelques éléments nécessaires à muscler son style et sortir un opus bien homogène en qualité. Attention, qu'on soit bien clair: Malmsteen fait toujours du Malmsteen (pour ceux qui souhaitent en débattre, ça se passe sur le site français du guitariste)! Si je parle d'un album "frais", je fais essentiellement référence à la composition, car il s'agit bien là d'un recueil de bonnes chansons. Tim Owens n'y est pas non plus pour rien. Il épaule parfaitement le guitariste en apportant une touche plus agressive et brute aux chansons. OK, on a parfois l'impression qu'il souffrait d'un bon rhume pendant l'enregistrement de ses parties mais il apporte réellement un plus à cet album. Et si certaines lignes de chant aurait pu être composées pour M. Boals, je suis bien content que ce dernier ne soit pas de retour pour cet album tant il me casse les oreilles!
Un tripotée de morceaux efficaces, bien heavy, et bien travaillés composent "Perpetual". Prenons pour exemples:
- "Death Dealer", qui ouvre le bal avec une intro dans la lignée de "Braveheart". Même si certains riffs ont déjà été entendus, ce morceau donne un pêche d'enfer!
- "Red Devil", qui est pour moi, LA chanson de l'album. Fraiche, énergique et Malmsteen n'en fait pas des tonnes! Le solo en est même étonnamment "simple"!
- "Priest of the Unholy" avec ses relents progressifs.Avec l'intro, on se met à penser à la collaboration des débuts du guitariste avec Jens Johansson ou encore à certaines chansons de "Facing the Animal".
- Les 2 instrus, "Caprici di Diablo" et sa continuité ralentie "Lament". Voilà des années que Malmsteen nous pond des instru ennuyeuses (c'est bien simple, sur les albums précédents, je saute ce type de plages), sans véritable thèmes forts. Ici, nous avons droit à une déferlante de notes mais parfaitement maîtrisée et arrangée. Des morceaux interprétés quasi-uniquement en sweepings d'une grande fluidité et d'une grande beauté entrecoupés d'un thème prégnant en 5 notes. Très beau!
- "Magic City", le 2ème morceau fort, interprété par un Malmsteen en progrès niveau chant. Une perle bluesy atmosphérique.
- "Eleventh Hour" un superbe morceau arabisant arrangé avec des cordes.
Par contre, seul point noir à ce tableau, le final "Heavy Heart". Instrumental typiquement pénible du maître!
En conclusion, Malmsteen nous montre ici qu'il est encore capable de sortir des albums de bonne facture, sans pour autant changer radicalement de style. Il serait pourtant intéressant qu'il réfléchisse à la bonne surprise d'un opus rempli de "Magic City"!
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