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Yngwie MALMSTEEN - Relentless (2010)
Par DARK SCHNEIDER le 10 Décembre 2012          Consultée 6856 fois

Reprenez la chronique de "Perpetual Flame" et faîtes un copier/coller : vous saurez tout sur "Relentless", son vilain successeur. Sur ce piètre album, Yngwie continue de s’enfoncer et de fournir des munitions à ses détracteurs. Il faut croire qu’il aime ça…ou plutôt qu’il s’en tamponne le coquillard. Je penche pour la deuxième option. "Relentless" reprend donc les choses là où son prédécesseur s’était arrêté. Rien d’étonnant à cela puisque tous les morceaux interprétés par Tim – Manpower – Owens sont issus des sessions de "Perpetual Flame". On remarquera juste une légère évolution sonore : la voix d’Owens semble un peu moins trafiquée et l’on entend un peu plus la basse. La batterie est quant à elle toujours aussi faiblarde, très certainement programmée.

L’album est surchargé ras la gueule, et de la guitare, vous n’allez entendre que ça !

Parlons d’abord des instrumentaux : au nombre de 7 tout de même, en comptant l’intro "Overture" et le bonus track final. Yngwie facilite la tâche du chroniqueur : il n’y a vraiment pas grand-chose à dire de ces pièces musicales. Nous ne retiendrons que "Shot Across The Bow" : un titre joyeux dans la veine de "L’hymne à La Joie" de BEETHOVEN. La mélodie principale est plutôt réussie, se retient facilement, bien que l’ensemble tourne un peu en rond et que les différents soli n’apportent pas grand-chose. Néanmoins, c’est peut-être le meilleur instrumental qu’ait enregistré MALMSTEEN depuis "Baroque And Roll" (2002 tout de même !). Comme quoi l’adage se vérifie : quand l’on tient une bonne mélodie, l’on tient un bon morceau.
Hélas, les autres titres instrumentaux sont tous aussi ratés les uns que les autres. Le title track "Relentless" est une démonstration purement technique sans âme. "Knight Of The Vasa Order" et "Into The Valhalla", sont d’un ennui mortel. "Cross To Bear" tente vainement l’émotion et le bonus track "Arpeggios From Hell" est encore une fois une simple démonstration de sweeping qui n’intéressera que les shredders en manque de compétition. Le comble du ridicule et du remplissage étant atteint avec "Adagio B Flat Minor Variation", qui n’est qu’une déclinaison sans intérêt de l’adagio d’ALBINONI, à des lieux du magnifique "Icarus Dream Suite".

Parlons maintenant des morceaux chantés. Aucune amélioration notable concernant la performance de Tim Owens : il chante évidemment bien, c’est certain, mais sa prestation est sans âme, sans passion, rien de surprenant en soit vu que tout lui a sans doute été imposé. Les titres chantés par Owens sont encore plus mauvais que sur "Perpetual Flame". "Critical Mass" s’ouvre sur riff orientalisant très quelconque (du genre "Abigail" de KING DIAMOND) et fait preuve d’un conformisme Malmsteenien lassant. "Enemy Within" tente de nous refaire le coup de "Leonardo" avec ses chants grégoriens en ouverture et son rythme pesant, sauf que ce n’est qu’une caricature de son aîné. J’aurai bien du mal à m’étendre sur les autres morceaux vu qu’il n’y a rien à en dire. On conclura juste qu’Yngwie a clairement orienté son album vers le shred : il en met partout, piétine les lignes de chant, et au final le disque ne respire jamais. On a compris qu’il maîtrisait plus que jamais le sweeping sur 6 cordes, mais à quoi bon ? De toute façon, dans le domaine du shred pur et dur il avait déjà tout dit sur "Alchemy".

A l’instar de "Perpetual Flame", le salut de cet album se trouve dans le seul morceau chanté par Yngwie lui-même : "Look At You Now", et son riff qui rappelle un peu le fameux "Queen In Love" de "Trilogy", et ses consonances Hard Rock. Voici enfin un bon titre avec un chant impliqué à défaut d’être juste. Je préfère ce genre de prestation plutôt que d’entendre Ripper Owens délivrer une copie techniquement parfaite et sans fausse note mais n’étant là que pour empocher son chèque. C’est dans cette voie qu’Yngwie doit désormais persévérer s’il veut récupérer un peu de son crédit.

Triste constat à l’écoute de "Relentless". Le résultat est affligeant : notre guitariste suédois ne s’est aucunement remis en question, il s'est même vu empirer les défauts de "Perpetual Flame". Ce disque est par ailleurs, bourré de passages déjà entendus quasi note pour note, on pourrait en dresser une longue liste. Il parait aussi qu’il y a un claviériste, ouais il parait : il se contente de nappes de claviers en fond sonore, avec un mix le mettant bien en retrait.
Deux bons titres ne peuvent pas suffire à sauver un album aussi surchargé. Il est grand temps qu’Yngwie se remette sérieusement en question, et pourtant, je n’y crois guère. Même la chute considérable de ses ventes d’albums ne semble pas le faire réagir : le maestro a peut-être assuré ses arrières depuis longtemps et ses contrats avec des marques d’instruments de musique doivent sans doute lui permettre d’assurer le remboursement de sa nouvelle Ferrari. Alors pensez-donc, pourquoi se casserait-il la tête pour composer un bon album ?

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   DARK SCHNEIDER

 
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- Yngwie J. Malmsteen (guitare, basse)
- Tim 'ripper' Owens (chant)
- Patrick Johansson (batterie)
- Nick Marino (claviers)


1. Overture (instrumental)
2. Critical Mass
3. Shot Across The Bow (intrumental)
4. Look At You Now
5. Relentless (instrumental)
6. Enemy Within
7. Knight Of The Vasa Order (instrumental)
8. Caged Animal
9. Into Valhalla (instrumental)
10. Tide Of Desire
11. Adagio B Flat Minor Variation (instrumental)
12. Axe To Grind
13. Blinded (instrumental)
14. Cross To Bear (instrumental)
15. Arpeggios From Hell (bonus Track)



             



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