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METAL INDUS  |  STUDIO

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- Style : Nine Inch Nails, Infection Code, Joy Division
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MINISTRY - Houses Of The MolÉ (2004)
Par ROOTSPACOROOTS le 14 Novembre 2007          Consultée 6736 fois

Mon Roi,

Ici votre délicieuse marquise, je vous écris car je ne sais plus où donner de la perruque. Oh mon roi une affaire tout à fait boulversifiante m’est arrivée! Voilà t-il pas qu’un matin juste après qu’on ait sonné les vêpres un orchestre du nom de Ministry pénètre dans mon château alors que je donnais une partou….un bal ! Vous auriez dû voir ça, ils étaient complètement défoncés et encore je pèse mes mots. Ils m’ont demandé si c’était bien l’Elysée Montmartre, j’ai eu beau leur dire que non, que ce château était la propriété des Sévigné depuis des années bissextiles mais rien n’y fit, un certain Al Jourgensen apparemment chef d’orchestre a répliqué en me disant de « shut-uper » ma bouche Pro Bush (putain ça rime !) et a demandé si il y avait des « motherfuckers » prêts à « headbanguer » sur leur « fucking » dernier album « houses of the molé » et que pour l’occasion ils le joueraient en entier et dans l’ordre.
Nous commençâmes donc à reprendre des positions décentes parce que pour ma part je me faisais enfariner le four à pain par le comte de Pouennec pendant que ma délicieuse cave aux mille plaisirs se faisait gentiment graisser par le gressin du Duc de Chateauroux, voyez! Donc nous nous rhabillâmes et nous levâmes (même la comtesse de Vivnon qui avait notre valet en bouche la gourmande!) afin d’assister à la représentation de cet orchestre de troubadours tellement culotés que j’aimerais les voir décal…enfin bref !

Ce « groupe » commença à jouer et je fus d’autant plus surprise d’entendre le Oh fortuna ! de ce cher Carl Orff joué en « introduction »; puis ensuite un « riff » retentit semblable au tonnerre, qui dévasta naguère le château de mes aïeuls en Franche-Comté, accompagné d’une batterie ultra martiale faisant penser à des boulets de canons s’écrasant sur les remparts de Versailles. Puis ce fut la guerre, le rythme s’accéléra et ça fusa à une rapidité déconcertante, on agita nos perruques de bas en haut et je me pris à pousser violemment le Marquis de Pougnan contre le Duc de Champagne. La voix de ce Al est tout simplement sensationnelle tant son débit atteint une vitesse incroyable faisant passer Tom Araya pour Grand corps Malade, un morceau ultra-énergique très Trash qui réveillerait les morts et qui annonce apparemment leur prochain opus, « N.W.O » de son nom.
Le morceau suivant, « Waiting », démarra sur une ambiance très industrielle accompagnée par une double pédale redoutable semblable aux galops des chevaux de ce bon vieux roi de Prusse, puis le morceau fut lancé dans une ambiance oscillant entre Trash et Indus.
Les deux morceaux d’après officièrent dans un Metal Indus se focalisant sur une ambiance pesante et pleine de tension, je n’aimerais pas être ce Georges W. Bush que ce groupe fustige tout au long de leur set.
Et puis crotte de zut voilà que vint « Warp City » qui nous agressa avec ses riffs punk et son rythme semblable à un train déraillé, qu’on n'a pas encore inventé (qu’est-ce que je dis ?), avançant tout droit, ce fut groovy et tellement bon.
Et puis bordel de merde voilà t-il pas qu’on eut le privilège d’assister au morceau le plus violent de l’album, « WTV », qui par son côté très déstructuré semblait sortir tout droit de « Psalm 69 » ; un morceau lancé avec un riff limite black metal, une batterie position blast et un Al impérial, puis alternance samples/coups de guitares et ré embrayage au taquet, j’ai d’ailleurs failli perdre ma tête comme Mary Antoillette tellement j’ai headbangué ça grand mère la pute ! Cependant un peu moins de samples et un peu plus de structure n’auraient pas fait de mal !
Les morceaux suivant furent plus calmes comme si on assistait au lever du soleil après la tempête, un sentiment de reconstruction et de remembrement nous envahissant. Cette partie, malheureusement, me sembla même trop détachée du reste et donna le sentiment de donner dans un indus redneck limite country (« WKYJ » et « Worm »), sentiment renforcé par le très beau dernier morceau où le groupe fut accompagné d’un harmonica et d’un sax. Seulement cette triplette cassa un peu le rythme et même si « World » fut un peu plus violent il resta le morceaux le plus faible de l’album mais bon j’ai quand même pris mon fuckin’ pied.

Je suis d’ailleurs toute émoustillée de vous annoncer que j’ai promis au groupe de venir jouer à Versailles, ainsi on pourra picoler avec de bonnes binouzes dans leur van tout pourri, mosher, headbanger, slammer, faire des fucks à Bush et s’envoyer en l’air dans toutes les pièces de votre château après avoir enlevé nos haillons à base de cuirs et nos santiags.

Madame de Sévigné

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   ROOTSPACOROOTS

 
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- Al Jourgensen (vocaux, guitare, samples)
- John Monte (basse)
- Mark Baker (batterie)
- Mike Scaccia (guitare)


1. No. W
2. Waiting
3. Worthless
4. Wrong
5. Warp City
6. Wtv
7. World
8. Wkyj
9. Worm
10. Psalm 32 (bonus)
11. Hidden Bonus Track



             



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