Recherche avancée       Liste groupes



      
POWER METAL  |  LIVE

Commentaires (33)
Questions / Réponses (3 / 13)
Lexique power metal
L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

2017 Incorruptible
 

- Style : Nevermore, Niviane, Aska, Power Theory, Judicator, Ashes Of Ares
- Membre : Sadus, Yngwie Malmsteen, Arch / Matheos, Fates Warning, Halford, Riot, Sebastian Bach, John West , Emergency Gate, Demons & Wizards, Death, Kk's Priest, The Three Tremors, Leash Law, Acheron, Ashes And Dust, Judas Priest, Sons Of Liberty, A New Revenge, Witherfall, Into Eternity, White Wizzard, Control Denied, Charred Walls Of The Damned, Millenium
- Style + Membre : Civilization One, Cauldron, Rob Rock , Absolva, Beyond Fear, Pyramaze, Ripper, Megadeth

ICED EARTH - Alive In Athens (1999)
Par MEFISTO le 14 Janvier 2012          Consultée 11799 fois

Il y a de ces œuvres dont on ne peut dire du mal. Le moindre reproche. Ma liste de chouchous ne contient que quelques exemplaires de ce genre de gemme et ce "Alive In Athens" est un de ceux-là. Et merde, je ne suis pas un coureur de concert, je préfère le format disque, alors il faut que ce show soit sacrément intense pour que je m'y attache autant.

De la musique de fou, une performance débridée, une foule en délire. Déjà… pour un live… Ajoutons : un show furieux avec le meilleur chanteur de l'histoire du Power Metal à tendance Thrash, une liste de morceaux digne d'une orgie, un son de qualité studio, que voulez-vous de plus ? Des pièces pondues par ICED EARTH, pardi ! Et boum ! La bombe est prête à exploser.

Regardez le programme. Trois putain de disques bourrés ras-la-gueule des meilleures compositions du groupe avant "Horror Show" et la période moins brillante avec Ripper Owens le braillard. Je n'ai jamais vu rien de tel côté set-list, à part peut-être celle de METALLICA au Big Four, mais ça… Les morceaux défilent à un rythme ahurissant, surtout sur le premier et meilleur disque du trio. Non mais matez-moi ces classiques qui s'enchaînent ! Les quatre claques initiales – dont l'hymne "Burning Times" et ma préférée "Pure Evil" – lancent le concert sous une pluie de points d'interrogation. On a ensuite droit à la première « hard ballade », "Melancholy", avant la pièce-maîtresse du groupe, "Dante's Inferno" (œuvre qui m'a inspiré mon premier roman, au passage). Pas fatigués de cet effort surhumain, les Américains embrayent avec deux autres uppercuts, "The Hunter" et la balèze "Travel In Stygian". Ouf… Ils auraient arrêté là et j'aurais remercié toutes les saloperies de pseudo saints du ciel.

Mais non… on n'en est qu'au deuxième disque, après cette remise à neuf de « vieux » hits, qui semblent avoir été composés la veille du show tellement ils envoient une mégatonne de briques. Jon Schaffer et Larry Tarnowsky en sont les francs-maçons, possédés, obnubilés par leur science du riff tranchant et rondouillard qui donne envie de se péter la tronche sur les murs !

Les tubes reprennent de plus belle sur le second disque, gracieuseté des deux vicieux coups de poignard "Dark Saga" et "The Last Laugh", pavant la voie aux deux pistes « larmoyantes » suivantes (que j'ai toujours trouvées trop mielleuses) et à la seconde moitié absolument gigantesque de cette galette, la trilogie de "SWTWC" en tête qui vient le clôturer de manière ô combien épique. Bordel, comment peut-on aligner une telle avalanche de riffs et de mélodie aussi accrocheurs !? Ça virevolte à ne plus savoir où donner de la tête ! Aucun moment de répit, surtout pas avec l'autre trio de méchants "Angel's Holocaust", "Stormrider" et "Path I Choose", d'autres rubis parmi cette scintillante collection.

Et que dire du troisième disque sinon qu'il complète un concert suffisamment complet ? Après 130 minutes de cette soupe ultra consistante, je me sens repu. Mais bon… Si vous êtes du genre gourmand… J'ai déjà passé assez de temps à vous décrire le bouzin.

Jamais je n'ai entendu un son si cristallin pour un live. Le plus « immense » à part ça pour moi est "AC/DC Live", mais même là, les micros semblent loin. Ici, ils sont collés aux musiciens dont on entend chaque menu détail du jeu, dans le feu de l'action, comme si le groupe nous offrait un concert intime avec la teneur d'un super show devant 100 000 personnes. D'ailleurs, avant de voir des images de ce concert chez les Grecs, j'étais sûr (la pochette aidant) que ICED EARTH avait joué dans un stade à perte de vue. Erreur. Remarquez, les Américains auraient pu brûler n'importe quel amphithéâtre avec une telle démonstration de virtuosité, mais on se contentera d'une petite salle noire, de décor et de monde. Peut-être que le résultat sonore aussi impressionnant découle de ce détail. Peut-être le quintette était-il simplement voué à donner le meilleur de lui-même ce soir-là, le genre de moment qu'on ne vit qu'une fois dans une existence pourtant très longue. Laissons cela à la mère conjecture.

Ce qui est sûr et certain est que dans 300 ans, on parlera encore de cet album, on vantera sa set-list, le son irréprochable, le jeu sans failles et complètement monstrueux de la bande à Jon et cette atmosphère de fête familiale qui règne de la première à la dernière inflexion. On s'ébahira encore d'une telle générosité de la part d'ICED EARTH (trois heures de gratte intensive putain !!!), d'un tel best-of dressé sur une table à plusieurs convives. Et on se souviendra toujours, et c'est là sans doute la plus grande qualité de ce show, qu'"Alive In Athens" sonne encore mieux qu'un album studio. Aucun wizard des manettes ne réussira à produire une telle tempête, une clarté si pure, une puissance si foudroyante.

La note parfaite pour un moment d'éternité qui reste gravé dans le Metal le plus dur. Y a de ces réussites que même les créateurs ne peuvent expliquer tellement les astres étaient alignés. Sous le même illogisme inexplicable, "Alive In Athens" est lié à moi, me va comme un gant, s'imbrique dans mes oreilles comme un bout de casse-tête et y reste emprisonné.

Si vous passez me voir à ma résidence de vieux quand j'aurai 90 ans et que je pourrai à peine bouger le petit doigt, surveillez mon cou… il remuera encore sur le riff de "Pure Evil", version "Alive In Athens". Fuck le reste.

Je suis presque gêné de ne pas avoir accès à un chiffre plus élevé que 5… c'est manquer de respect à l'aboutissement.

A lire aussi en POWER METAL par MEFISTO :


XANDRIA
Sacrificium (2014)
Le Sympho se démarque en 2014 !

(+ 1 kro-express)



ADAMANTRA
Revival (2009)
Jeune et talentueux groupe de power finlandais


Marquez et partagez



Par MEFISTO




 
   MEFISTO

 
   NICO

 
   (2 chroniques)



- Jon Schaffer (guitare, chœurs)
- Matt Barlow (chant)
- James Mc Donnough (basse)
- Larry Tarnowski (guitare)
- Brent Smedley (batterie)


1. Burning Times
2. Vengeance Is Mine
3. Pure Evil
4. My Own Savior
5. Melancholy (holy Martyr)
6. Dante's Inferno
7. The Hunter
8. Travel In Stygian
9. Slave To The Dark
10. A Question Of Heaven

1. Dark Saga
2. Last Laugh
3. Last December
4. Watching Over Me
5. Angels Holocaust
6. Stormrider
7. Path I Choose
8. I Died For You
9. Prophecy
10. Birth Of The Wicked
11. The Coming Curse
12. Iced Earth

1. Stand Alone
2. Cast In Stone
3. Desert Rain
4. Brainwashed
5. Disciples Of The Lie
6. When The Night Falls
7. Diary
8. Blessed Are You
9. Violate



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod