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ICED EARTH - Alive In Athens (2006)
Par JEFF KANJI le 7 Décembre 2020          Consultée 1504 fois

Vous savez, sur Nightfall, on se plaît à dire que nous n'avons pas de chasses gardées. Pourtant nous avons tous quelques groupes pour lesquels nous serions prêts à tuer (ou pas loin). Pour Fredouille, ICED EARTH fait partie de ceux-là, ce qui devrait donc vous surprendre, car c'est bien Jeff Kanji qui se retrouve avec le privilège de vous parler de la version vidéo d'un des Lives les plus importants depuis le "Live After Death". Merci à lui donc, et plongeons dans l'anatomie d'une pierre angulaire.

Quand ICED EARTH sort "Something Wicked This Way Comes", il vit enfin l'heure de gloire qu'il méritait depuis longtemps. Il faut dire que la mode est au True Metal et qu'entre les nouveaux arrivants et ceux qui fourbissent leurs armes depuis le début des années 90, c'est la bonne période pour pas mal de formations qui ont un peu de bouteille, comme BLIND GUARDIAN avec son "Nightfall In Middle Earth" ou STRATOVARIUS avec "Visions".

ICED EARTH a aligné les réussites depuis "Night Of The Stormrider" et il se présente conquérant face au public du Rodon Club à Athènes, qu'il blinde deux soirs de suite. Cette ambiance club convient très bien au groupe qui, dans la proximité et la sueur peut donner tout ce qu'il a. Cela fait d'ailleurs en partie la légende de ce "Alive In Athens" qu'on imagine tourné dans un stade, les images de concert extérieures de la pochette ainsi que l'ambiance absolument dingue donnant une aura unique à ces concerts.

Ce qui impressionne c'est non seulement l'incroyable dextérité des musiciens le long des vingt-six extraits présentés ici (et encore, il n'y a pas ici "Colors" et les trois rappels du premier soir, pour cela c'est vers la gargantuesque version trois cd sortie en 1999 qu'il faudra se tourner, et même vers la ressortie qui a rajouté "Colors"). Mais c'est surtout ce message envoyé généreusement aux fans qui marque les esprits : ICED EARTH est ici à son sommet et pour cela il va compiler les deux prestations qu'il a donné pour donner vie à un concert-fleuve inimaginable en temps normal. Car les deux soirées ont été un véritable évènement puisque le groupe y aura joué deux setlists extrêmement différentes.

C'est un line-up des plus solides avec ce qui est pour moi la section rythmique incontournable d'ICED EARTH : James McDonough et Brent Smedley, très impliqués (il faut voir la tête de Brent Smedley tout sourire, alors pourtant qu'il n'était que batteur de sessions sur cette tournée, Mark Prator ayant enregistré "Something Wicked This Way Comes"), un Jon Schaffer à la mâchoire saillante, B.C. Rich Ignitor en main et moteur de course du groupe. Et puis… Disons-le, le suspense a assez duré : nous assistons à une prestation du jeune Matt Barlow (vingt-huit piges à l'époque) en pleine possession de ses capacités, qui délivre avec ou sans blouson en cuir, avec son impressionnante crinière de feu, une prestation absolument délirante ! Jamais fatigué, toujours impliqué dans ses textes et à l'acmé de son panel d'expression, il arrive même à magnifier ses propres prestations album.

ICED EARTH, c'est pas compliqué, revisite la plus grosse partie de ses disques (quatre titres de "Iced Earth" et "Burnt Offerings", six de "Night Of The Stormrider" et "The Dark Saga", et la quasi-intégralité du dernier album en date). C'est énorme quand on y pense, et ça donne une idée de l'étonnante régularité de la formation américaine dans la qualité de ses sorties jusque-là, et le groupe ne se plante jamais, ni dans l'intention, ni dans la gestion des dynamiques ; l'avantage d'un concert 100% live, les Américains ayant eu recours à un claviériste plutôt que de devoir recourir aux bandes qu'auraient nécessité des titres ambitieux comme "Dante's Inferno" ou la trilogie "Something Wicked…".

Sept ans après la sortie de "Alive In Athens", alors que ICED EARTH a quitté Century Media en même temps que son chemin s'est séparé de celui de Matt Barlow pour laisser la place à Ripper Owens, son ancien label prend la liberté de sortir la version vidéo, seule ombre au coup de maître effectué par les Américains en 1999. Car oui ces concerts ont été filmés ! Mais disons-le tout net, peu de caméras, un manque d'imagination dans le montage qui par moments est plus qu'approximatif (certains plans sur Brent Smedley et Larry Tarnowksi notamment, mais on n'y coupe pas non plus avec Matt, le pompon étant atteint sur l'unique séquence où le claviériste de sessions est filmé) et une qualité discutable. On sent la quête d'argent facile derrière hélas, et même s'il est inestimable d'avoir une trace visuelle de cette époque (les deux mastodontes dont j'ai parlé plus haut n'ont laissé aucun témoignage vidéo de cette époque où ils sont au faîte de leur popularité), de voir ce groupe tellement dominateur, sans artifices avec la musique comme seul argument, on n'atteint pas le firmament et la version audio serait au moins aussi satisfaisante si ce n'est plus.

Rien à dire sur la musique, composée et délivrée niveau cinq étoiles, mais la vidéo est tout juste bonne même s'il ne faut pas bouder son plaisir, car elle retranscrit, avec ses plans souvent proches du public, l'ambiance d'un concert en club de très belle façon (un peu à la manière du "From Wishes To Eternity" de NIGHTWISH qui est de ka même époque) … Disons poliment que le groupe proposera visuellement bien mieux par la suite avec "Festivals Of The Wicked" et le "Live In Ancient Kourion". Jon Schaffer lui-même, pas le dernier pour défendre ses intérêts (il avait carrément fait grève après la tournée "Night Of The Stormrider" car Century Media n'avait pas rétribué équitablement les royalties, ce qui a expliqué en bonne partie le laps de temps entre l'album et son successeur "Burnt Offerings"), fustigera la sortie de la vidéo "Alive In Athens" arguant justement le fait que la qualité d'image et d'édition n'était pas aux standards que les fans pouvaient attendre de la part d'ICED EARTH. J'aurais en conséquence tendance à formuler la même chose que Jon ; si ça vous fait envie, prenez-le, mais sachez que vous risquez de rester un peu sur votre faim.

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   JEFF KANJI

 
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- Matthew Barlow (chant)
- Jon Schaffer (guitare, chant)
- Larry Tarnowski (guitare lead)
- James Mcdonough (basse)
- -
- Rick Risberg (claviers)
- Brent Smedley (batterie)


1. Burning Times
2. Vengeance Is Mine
3. Dark Saga
4. The Last Laugh
5. Cast In Stone
6. Last December
7. Pure Evil
8. Desert Rain
9. Dante's Inferno
10. The Hunter
11. Melancholy (holy Martyr)
12. Angels Holocaust
13. Stormrider
14. The Path I Choose
15. Watching Over Me
16. Diary
17. Blessed Are You
18. When The Night Falls
19. My Own Savior
20. Travel In Stygian
21. Violate
22. Stand Alone
23. Brainwashed
24. Disciples Of The Lie
25. I Died For You
26. Prophecy
27. Birth Of The Wicked
28. The Coming Curse
29. Epilogue



             



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