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NIGHTMARE - Power Of The Universe (1985)
Par JEFF KANJI le 16 Octobre 2024          Consultée 417 fois

Si le démarrage a été difficile, maintenant que NIGHTMARE a signé chez Ebony Records et rencontré un succès d’estime avec "Waiting For The Twilight", on ne l’arrête plus. Il commence par congédier Jean-Christophe Houpert début 1985 pour recruter Jean-Marie Boix. Une amélioration substantielle au poste de chanteur ? Mmm, pas sûr du tout. Ce qui est certain par contre, c’est qu’il est parfaitement en phase avec le désir de proposer un Heavy plus agressif et qui part davantage dans les aigus. Le problème sera néanmoins le même qu’avec Pierre Guiraud chez SATAN JOKERS : les deux peuvent screamer comme des porcs y a pas de doute, mais ce n’est pas forcément agréable pour l’oreille. Sauf qu’en plus Jean-Marie est un peu limite parfois (souvent en fait) en termes de justesse, résultat d'un travail pour le moins expéditif en studio (Jeannot évoque une demi-heure chantée d'une traitee). Ce n’est pas toujours très grave mais "Power Of The Universe" fait montre d’une ambition similaire à celle du premier album qui est d’associer un riffing Heavy Metal assez classique à des compositions plus travaillées qu’elles n’y paraissent de prime abord, à l’image de sa pièce-titre.

La formation aura la possibilité de se chauffer et quand ce deuxième opus sera réédité par Brennus au moment de la reformation du groupe on pourra y découvrir des extraits live d’un concert grenoblois donné en février 1985, soit on l’imagine, juste avant d’entrer en studio ("Power Of The Universe" sortira au mois de mai, soit huit mois seulement après "Waiting For The Twilight"). J’en parle assez tôt dans ce papier car sur certains titres (notamment "Invisible World"), Jean-Marie Boix montre de belles qualités d’interprète dans un registre plus nuancé qui le met bien en valeur. Mais il a aussi la constance en termes d’énergie pour porter "Power Of The Universe" et l’agressif "Diamond Crown" jusqu’au bout.

En sortant un nouvel album si vite, et avec un talent balbutiant mais pas non plus infaillible loin s’en faut, il fallait bien s’attendre à ce que l’inspiration baisse par endroits ("Let’s Go" mauvaise resucée du "Wasted" de DEF LEPPARD, "Running For The Deal" seul titre que ne rejouera jamais NIGHTMARE pas même sur "Live Deliverance"). "Power Of The Universe" cumule deux handicaps : un vocaliste qui ne constitue toujours pas une plus-value (on ne demande pas à avoir un Zouille dans chaque groupe de Heavy français, mais à côté de Raphaël Garrido (WARNING) ou Marc Ferry (BLASPHÈME), il y a une sacrée division d’écart), et d’autre part des compositions qui n’ont pas tout à fait les moyens de leurs ambitions. "Diamond Crown" est un très bon exemple : un bon riff et des placements rythmiques bien pensés, mais un refrain qui tombe à plat. Le manque de mélodies fortes pénalise sacrément le groupe qui a su écrire "Lord Of The Sky". Mais quand il y arrive, ça marche d’enfer ("Prowler In The Night", "Power Of The Universe"), et on ne saurait nier le sens mélodique de "Invisible World" qui termine indubitablement l’album sur une bonne note.

Historiquement, ce disque n’a pas de réelle importance, hormis qu’il pose à son insu la dramaturgie qui va amener à la reformation du groupe en 1999 après le décès de Jean-Marie Boix, ce qui rendait a priori difficile d’en dire du mal. Mais autant le "Live In Leipzig" de MAYHEM aura rendu Dead immortel, quand NIGHTMARE reprendra "Princess Of The Rising Sun" et encore davantage (la quasi-totalité de cet album) pour le concert qui actera sa reformation ("Live Deliverance"), on associera désormais de façon incontournable la voix de Jo Amore à NIGHTMARE. J’écris ces lignes, qui complètent sa discographie studio en préambule au concert que donnera le groupe pour les quarante ans de la sortie de son premier album, l’occasion justement de retrouver réunis Jo et David Amore ainsi qu’Yves Campion sur la même scène, eux qui ont fait de NIGHTMARE un groupe plus qu’estimé de la scène Heavy française.

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   JEFF KANJI

 
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- Jean-marie Boix (chant)
- Jo Amore (batterie)
- Yves Campion (basse, chœurs)
- Jean Strippoli (guitare, chœurs)
- Nicolas De Dominicis (guitare, chœurs)


1. Running For The Deal
2. Diamond Crown
3. Prowler In The Night
4. Power Of The Universe
5. Let’s Go
6. Judgement Day
7. Princess Of The Rising Sun
8. Invisible World



             



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