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BLACK METAL  |  STUDIO

Commentaires (12)
Lexique black metal
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1991 Worship Him
1992 1 Blood Ritual
1994 2 Ceremony Of Opposites
1996 3 Passage
1999 3 Eternal
2004 1 Reign Of Light
2006 Era One
2007 1 Solar Soul
2009 2 Above
2011 1 Lux Mundi
2017 1 Hegemony

E.P

1988 Medieval Prophecy
1995 Rebellion
1998 Exodus

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2024 1 Passage - Live

COMPILATIONS

2007 Aeonics - An Anthology

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2003 Black Trip

SAMAEL - Above (2009)
Par DEADCOM le 13 Mai 2010          Consultée 1550 fois

Ouvrons le dossier "Above".
Avec ce disque, c'est comme parler du dossier des retraites, ça fout la merde à chaque fois. J'en ai vu un peu partout des commentaires sur ce disque, les avis sont plutôt partagés entre la déception et la satisfaction. En fait avec le nouveau SAMAEL, c'est soit tout blanc ou tout noir. J'aime bien le noir… A travers ce disque, le groupe s'expose à la foule, avec un gros cageot de tomates en bonus, au cas où. J'aime pas les tomates… Oui, ce projet aurait dû rester annexe et rien d'autre. Seulement, l'artiste en a décidé tout autrement. Malgré la grande linéarité du débat, l'artiste s'enorgueillit et se pousse lui-même à la faute. Mais pourquoi ?

Franchement et honnêtement, je n'en sais trop rien. Il a dû trouver que ça sonnait comme du SAMAEL et ne pouvait se priver de le rajouter à son palmarès. Certainement. Les frangins helvètes sont tout de même bien curieux. Chaque album possède une couleur différente avec un processus de plus en plus marqué par un certain renouvellement. C'est une bonne chose quand on voit toute la supercherie de la scène extrême de nos jours.

Le virage électro confirmé par l'excellent "Eternal" en 99 a donné lieu a une autre lecture du répertoire "Samaelien" (ou quelque chose comme ça). S'en suivent les "Reign Of Light" et autres "Solar Soul", embellis d'une petite beauté digitale très rafraîchissante, mais par moment incomprise. Incomprise par les créatures de l'ombre, voyons. Par celles qui ne jurent que par les années noires de 91 à 94 et encore, je compte large. Cet album ne pourra que les satisfaire, du moins je l'espère… J'aime ça, être tapis dans l'ombre, me repaître de chairs putréfiées. De ce fait, le contenu de "Above" est à première vue satisfaisant si on reste avec l'image d'un artiste malade et malsain. Or, la magie de l'électronique vient balayer tout ce qu'il a entrepris auparavant.
Je me voyais déjà en train de rêver a un hybride situé entre 92 et 99, imaginez la puissance du débat. Mais cela a été conçu prématurément en 96, le chef-d'œuvre opaque qui se nomme "Passage" m'a largement comblé depuis et même encore aujourd'hui, cette alchimie de l'organique et du sidéral reste une référence en terme de sons. D'un pur son venu d'ailleurs. Mais le rêve se termine et les yeux sont grand ouverts devant l'offrande actuelle. Quelle amère vision… L'artiste s'est mis en tête de faire dans le brut ; voix dédoublée, gigantesque mur du son à la surcompression gênante (léger abus de la BAR en sus), voici un décoffrage sidérant qui n'a plus rien de sidéral. Oui, c'est fini le cosmos et tout son train. Les astres explosent un par un sans laisser de trace, comme ce qui se passe ici. Ça pète de partout à en devenir sismique au possible, car ça bourrine grave sur les "Virtual War" et autres "Black Hole", les transmissions du vaisseau spatial SAMAEL en deviennent brouillées. Dès lors, il navigue dans le noir total. Ses pilotes Vorph et Xy se lancent dans une bien folle aventure ; déterrer la racine du mal pour l'exposer comme un objet céleste. Celui-ci se situe à mon sens, un peu plus près d'une étoile. Coincé entre l'ennui et la distraction. Le couperet tombe malheureusement…

Alors c'est sûr que ça ne fera jamais l'unanimité, il y aura toujours du doute et point de fantasme à son égard. A cela je dirai que de nombreuses écoutes seront nécessaires… Tout comme ces nombreuses heures passées à comprendre le pourquoi d'un tel échec. Malgré le démarrage en trombe sur "Under One Flag", un geste très intéressant ainsi que la conclusion assez tétanisante ("On The Top Of It All"), d'autres moments vont créer l'illusion de quelque chose de bien (je pense à "In There" ou "God's Snake"), mais seulement voilà, c'est juste une illusion. Car tout n'est que brouillard parasite (étouffant "Polygames") et poussière d'étoile, redevenue simple poussière de mégots écrasés sur un cendrier rectangulaire de couleur blanche. J'aime pas le blanc…

**

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   (3 chroniques)



- Vorph (chant+guitare)
- Makro (guitare)
- Mas (basse)
- Xy (claviers, programmation)


1. Under One Flag
2. Virtual War
3. Polygames
4. Earth Country
5. Illumination
6. Black Hole
7. In There
8. Dark Side
9. God's Snake
10. On The Top Of It All



             



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