Outre le fait que ce pauvre Ripper se fasse encore foutre dehors comme un malpropre alors qu'il vient éteindre les incendies dans les super groupes qui font appel à ses services avant de littéralement le prendre pour un gros con, ICED EARTH ne s'est pas trop foulé ici. Et ce n'est rien de le dire.

De toute façon, quand on voit 15 titres sur un album moins une intro et une outro plus que dispensables, on flaire déjà l'arnaque. Enfin, le terme est sans doute exagéré mais tout au moins le "j'me suis pas trop foulé". ICED EARTH fait du ICED EARTH en pilotage pseudo automatique.
C'est pompeux, grandiloquent et franchement longuet : dès "Behold The Wicked Child" on a le droit à des plans interminables (plus d'une minute de "Fade To Black"), sans âme, juste simplement et correctement exécuté. Si parfois on sent revenir des élans de rage et de furie, on retombe aussi vite dans le quelconque.

On fait dans le pathos ("A Gift Or A Curse?") puis dans l’aseptisé. "Mou du genou" est sans doute l'expression qui reviendra le plus souvent après une multitude d'écoutes. Pas la peine d'espérer le coup de la révélation avec le temps. Au contraire.
La production de qualité ne sauve en rien cet opus d'une rengaine peu flatteuse pour un groupe qui semble errer.
Déception que cette livraison...

Morceau le plus apprécié : "Sacrificial Kingdoms".